Ceci n'est pas un chien
Lorsque les managers et responsables des ressources humaines, à la ville - freelance - ou en entreprise, me demandent des références documentaires en formation universitaire à la psychodynamique, je ne les dirige pas vers l'énième opus en coaching, supervision ou psychanalyse, mais vers la création littéraire et artistique : tous les rouages de notre humanité y sont représentés au plus près du réel vrais !
Ainsi, après avoir écrit moi-même des ouvrages savants sur l'art du lien, la psychologie du collaboratif, les rapports professionnels sans complexes et l'écosystémix des entreprises humaines, et un article scientifique prospectif sur le neuro développement adapté à l'évolution économique, sociale ET environnementale, je me suis essayé cet été à la " fiction ".
Le secteur choisi : le roman jeunesse. Le genre, la romancestory. Mon rayon : la psychofiction, SF du neuro développement.
Pour m'y préparer j'ai d'abord repris les crayons, car avant de parler ou d'écrire, l'homme dessine, enfant comme à Lascaux.
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J'ai trouvé les mots de la création, entre le lâcher visuel, iconique, et le lâcher symbolique de l'écriture, exigeant, en visitant par le hasard de la vie l'exposition permanente de Georgette Dupouy, femme peintre expressionniste, ensevelie sous les monstres de sa très longue époque puisque quasi-centenaire. Elle a parcouru le vingtième siècle depuis les impressionnistes, les surréalistes et jusqu'au modernisme de Picasso.
Sur le frontispice de son exposition, ses mots, tracés à la main, amenés par coeur, plutôt que par la technique.
Dans le vrai nous ne pouvons être que L'Esprit Libre et au féminin
PS - Pourquoi j'écris romanesque et je crée dessiné plutôt que décrire et photographier, d'autant plus que je " suis " psychanalyste et formateur et décideur ? Parce que dans les metiers impossibles de la transmission, la transformation, la transition - le transfert si nous parlons avec propriété -, " ceci n'est pas une relation vraie... "
Et nous ne devons jamais jamais l'oublier lorsque nous les exerçons, sous peine d'emprise, défaut de relation humaine. Mais alors, nos traces, - ce à quoi nous invite Georgette Dupouy, à laisser une trace, notre trace - nos traces, elles, sont vraies ! Publiées, lues, suivies ou effacées. Nos relations les " observent ", les ravivent et les vivent, aujourd'hui ou demain
Psychanalyste
5 moisSur les œuvres de Georgette Dupouy : « Il n'y a pas en France actuellement, dix peintres qui possèdent la vigueur et la saveur de ses toiles de toutes les époques, la matière, la richesse des couleurs, l'originalité qui vient de l'instinct et de l'imagination n'a rien pris à personne. Pour situer la collection dans les temps futurs, disons que le gra- phisme égale Valadon, et l'intensité colorée Van Gogh. » Robert Vrinat, Paris 1966