Cinq pourquoi (5 Why), et si, dans la pratique, un seul suffisait ?

En théorie le cinq pourquoi (5 Why) est un outil simple et efficace pour trouver la cause racine d’un problème.

Seulement voilà, avez-vous déjà posé 5 fois la question pourquoi à un interlocuteur sans l’irriter passablement ? Déroulez à la volée, cinq pourquoi et vous risquez de contrarier votre interlocuteur et de vous diriger vers deux sorties contre-productives :

• La première et la moins dangereuse, c’est d’obtenir une réponse biaisée, une pirouette, un écran de fumée.
• La deuxième c'est de déclencher une réaction hostile voire agressive et de fait, de perdre un possible allié.

 Mais pourquoi ? 😉

• Le cinq pourquoi devrait idéalement n’en contenir qu’un seul en fait !
• En lieu et place des suivants, un "feedback" d’acquiescement en introduction de chaque questionnements permettra d'adoucir l’échange . Il exprime aussi votre attention vis-à-vis du propos.

 Par exemple :

"les pièces n’ont pas les mesures précises attendues !

Ah bon , pourquoi ?

• Elles bougent à l’usinage !

Je comprends, mais comment peuvent-elles bouger sur leur support ?

• Elles bougent parce qu’elles ne sont pas assez contenues dans l’outil.

Effectivement, mais de quoi cela peut il venir ?

• Un manque de serrage.

D’accord, comment ce fait-il que depuis peu, ce serrage ne suffise plus ?

• On a changé de clés de serrage.

Ah bon mais pour quelle raison ?

• Les nouvelles clés sont moins chères."

Thoughts ?