Coûts et impacts des déchets : 7 erreurs courantes à ne plus ignorer

Voici 7 erreurs courantes que je rencontre souvent lors de mes missions d’optimisation des coûts et impacts liés aux déchets, leur stockage, logistique et traitement/valorisation :

→ Des prix de rachat matières non alignés aux mercuriales 

Considérant le Poste Déchets comme secondaire, de nombreuses entreprises en confient les choix et la gestion en grande partie à leurs prestataires de déchets …

Après tout, c’est leur métier, et si cela arrive à coûter trop cher et que l'entreprise n’est pas/plus satisfaite … On n’aura qu’à changer !

Résultat : elles ne vérifient que rarement, voire jamais, si les prix de rachat des matières, comme le carton, correspondent aux cours du marché. Cela entraîne souvent des pertes de plusieurs centaines, voire milliers, d'euros.

→ Des sous-tonnages des matières 

Contrôlez-vous les tonnages de vos matières ? Les sous-tonnages des matières à valeur ajoutée, comme les métaux par exemple, peuvent engendrer des pertes financières importantes, tandis que les sur-tonnages de DIB par exemple peuvent vous pénaliser. 

→ Des enlèvements programmés avec des bennes non remplies 

Vos enlèvements de déchets sont-ils planifiés à des dates fixes ? Si oui, c’est une erreur courante. Programmer des rotations avec des bennes à moitié vides ou seulement partiellement pleines génère des coûts inutiles et réduit considérablement votre rentabilité.

→ Un matériel inadapté 

Là encore, il est fréquent que les entreprises laissent leurs prestataires décider du matériel à utiliser sur site, comme les bennes ou les compacteurs. Pourtant, un choix inadapté peut nuire à votre efficacité et engendrer des coûts supplémentaires. En optimisant ces équipements, vous pouvez améliorer le contrôle de la qualité du tri et réduire le nombre de rotations nécessaires.

Les coûts logistiques et l’impact carbone dépendent en partie de mauvais choix de conditionnement/stockage, à faible densité …

→ Des erreurs de tri

Les apports de déchets dans les bennes est un autre sujet qui peut vous pénaliser. Déposer des déchets non conformes dans une benne dédiée à une matière spécifique entraîne un double coût : non seulement vos matières valorisables ne généreront aucune recette, mais en plus, vous risquez un déclassement très coûteux, souvent accompagné de frais supplémentaires.

Ne jamais oublier, à chaque étape du processus, que le bon geste doit être moins contraignant pour les opérateurs que le mauvais geste … 

→ Des filières de traitement/valorisation non adaptées, coûteuses, non performantes économiquement et environnementalement.

Ces “erreurs” courantes relèvent principalement d’une mauvaise organisation et sur la chaîne de production des déchets sur sites et en aval avant enlèvement des déchets par les prestataires.

Dans de telles situations, le lancement d’une consultation / prestataires, quelle que soit le temps passé ou les ressources mobilisées pour la réaliser, n’aura qu’une maigre valeur ajoutée, voire aucune.

→ Mais, il y a, peut-être encore, un point plus important !  

Et si la quantité, la qualité des déchets produits n’étaient-elles pas, tout simplement, le fruit de décisions prises en aval pour satisfaire, exclusivement les exigences production, qualité, marketing … (en synthèse : le Produit Intentionnel) en ne se préoccupant pas (ou peu) des Produits Non Intentionnels (Déchets, Consommations énergétiques, eau …) … ?

Optimiser, quand on agit sur l’ensemble du processus, n’est pas forcément plus compliqué, mais il y a de multiples écueils et un seul passage vers la performance durable … 

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