Coach ou dentiste ... même combat ?!

Coach ou dentiste ... même combat ?!

On me dit souvent "un.e coach c'est doux, un.e dentiste ça fait mal". Ah bon !? Pourrait-on dire "ça dépend des cas" ?

Prenons l'exemple d'un.e dentiste que l'on va voir pour une petite visite "de routine".

Premier cas : rien à signaler de particulier, une petite douleur au fond à gauche, on t'invite à prendre un bain de bouche pour les gingivites, arrêter de fumer et hop tu repars : même pas mal !

Deuxième cas : rien à signaler de particulier, une petite douleur au fond à gauche, sous un plombage la radio montre un abcès énorme, intervention, on te cogne la dent tu hurles, tu t'accroches à ton siège, tu te mets à transpirer comme un dingue, tu as envie de butter ton/ta dentiste, le plombage saute enfin : immédiatement ça va mieux. Après t'être calmé, tu ressors rincé, et tu remercies. C'est ultra court, très douloureux, mais fondamentalement tu sais que ça t'a fait du bien.


Et le coaching dans tout ça ? J'ai envie de dire que c'est un peu pareil.


1er cas : Tu peux y aller pour de la prévention, une "petite visite de routine", parce que tout va bien, mais que tu prends un nouveau job et que tu veux que ça continue de bien fonctionner. Tu te fais accompagner dans ton nouveau challenge : check-up !


2eme cas : tu peux aussi avoir une petite douleur, là bas planquée, .... au fond à gauche. Et ce qu'il y a dessous, personne n'en sait rien : ni toi et encore moins ton/ta coach !

Par contre, il/elle va te poser des questions. Pour que tu puisses creuser et aller voir toi-même ce qu'il y a dessous. Des petites questions, comme ça, anodines de prime abord. Mais des "petites" questions, il n'y en a pas vraiment. Et certaines peuvent faire mal. Ca dépend souvent depuis combien de temps tu la laisse grandir, cette petite douleur, ... au fond à gauche.


Je te donne un exemple :

Je discutais il y a peu avec quelqu'un qui s'est fait coaché. Depuis plusieurs années, il avait un petit truc qui le gênait, .... au fond a gauche. Ce petit truc c'était lié à une société, qu'il avait un peu cocréée et dans laquelle il s'était beaucoup investi. Et puis, petit à petit, sans que personne ne s'en rende vraiment compte, il a eu une personne qui a pris le pouvoir, en faisant en sorte de devenir indispensable (ce qui n'était pas le cas avant) et en contrôlant tout. Et là ça a commencé à ne plus aller. C'était lancinant, ça c'est fait pas à pas, personne ne voyait rien, mais lui ça ne lui allait plus. Mais plus du tout. Il demandait de la transparence, une égalité de parole et de représentation entre tous, des votes, des élections ou des responsabilités tournantes. Il disait "ce que je demande c'est de la démocratie". Il tournait en boucle. Il n'en sortait pas. Depuis des années, au fond à gauche, ... une petite douleur. Devenue un véritable abcès.

Son/sa coach, qui n'était pas né.e de la dernière pluie, voit bien le manège : la redondance, la boucle, l'enfermement. Il/elle essaye plein de trucs, rien n'y fait. Bernard (mettons qu'il s'appelle Bernard), comme une souris dans sa cage, tourne en boucle. Alors Il/elle lui pose cette "petite" question : "Bernard, en quoi la démocratie serait-elle un meilleur système que les autres ?"

Bernard me dira exactement ceci, ce sont ses mots : "si j'avais eu une batte de baseball, je lui aurait défoncé la gueule. Attaquer mes valeurs fondamentales, ce qui construit ma vie depuis toujours c'est juste intolérable. Et ultra violent"


Et pourtant, grâce à cette "petite question anodine", cette graine plantée, vous allez le voir, Bernard va faire un sacré chemin. Ca passe par plusieurs étapes :

1/ Bernard sait que son/sa coach n'est pas malveillante. Il arrête de lui en vouloir.

2/ Même si le/la coach reste très "loin" et n'y revient pas (posture de coach : c'est le coaché qui fait le boulot, nous on reste a distance, on respecte le rythme auquel avance le coaché dans ses prises de consciences et ses décisions), après quelques temps, Bernard se mettra même à plutôt à penser le contraire, sans jamais en avoir la certitude (ce qui lui fera toujours garder une attitude distante qui n'est pas son naturel).

3/ du coup il se met en mouvement et prend en compte ce qui lui a été dit : "et si il/elle avait raison ?!" (la graine germe)

4/ "et si avec mes demandes à la con (ce sont toujours les mots de Bernard) j'avais tord ?"

5/ "en fait non, on ne peut pas dire ça : il y a vraiment un problème majeur dans cette société"

6/ "par contre je me rend compte que j'emmerde tout les actionnaires avec mes demandes, qu'ils sont gentils et me disent "oui oui Bernard" mais ne font rien : des années que je les emmerde avec ça"

7/ "Je vois des choses, j'avertis, on me dit "oui oui", personne ne bouge, j'emmerde tout le monde, de quel droit je fais ça puisque ça leur va à mes co-actionnaires, pour lesquel.le.s j'ai de surcroit un profond respect/amour ..."

8/ "conclusion : je me tire, je vends mes parts, j'arrête de les emmerder, et je vais reconstruire un autre projet qui me convienne"

9/ "Pour moi c'est une putain de libération !!!" (ce sont toujours les mots de Bernard)


En synthèse :

Comme un dentiste, le coaching peut faire mal, mais libère.

Tout le monde n'a pas un abcès, et heureusement : dans 95% des cas le coaching c'est doux !

TU peux toujours choisir de garder son abcès

Au final, ca ne dépend que de Toi.


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Adjunga NOSSIN

J'aide des Coachs et des createurs de formation de vendre leur produits numèriques grâce à des entonnoirs de mon système CoachCONNECT IMPACT sans la casse-technique et sans payer une fortune à une agence.

1 ans

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