Comment avoir une attitude positive ?
Si se présenter comme coach professionnel requiert avant tout de s’être formé de manière correcte auprès d’un organisme accrédité (on ne s’improvise pas coach) on peut néanmoins utiliser au quotidien certaines techniques issues du monde du coaching sans en être un professionnel. Je vous propose ici 7 façons de penser qui peuvent faire la différence.
1. Je sais que je ne sais rien
Le coaching est l´école de l’humilité. La réalité de chacun est le fruit de ses propres perceptions. La façon de communiquer de chacun correspond à cette perception et l’utilisation conceptuelle des mots est extrêmement personnelle. Nous ne donnons pas tous le même sens aux mots. Si j’assume savoir le signifiant des mots utilisés par l’autre, alors je suis dans l’interprétation. De cette interprétation naît la plupart des malentendus. Comment éviter cet écueil ? Simplement en assumant que je ne sais rien et en questionnant l’autre sur ce qu’il a voulu dire.
2. Tout acte naît d’une intention positive
Cela peut choquer certain, mais tout action, sans exception, naît d’une intention positive, y compris celles qui donnent les pires résultats. En d’autres termes, tout comportement sert ou a déjà servi un but positif. Par exemple, l’intention positive qui se trouve derrière un comportement « agressif », est souvent la « protection ». L’idée ici, est que notre cerveau fonctionne toujours avec les ressources qu’il a, au moment où il est sollicité. L’idée d’aller chercher l’intention positive derrière le comportement d’une personne permet d’essayer de mieux comprendre les raisons qui la poussent à faire ce qu’elle fait, et donc d’être plus empathique, plus tolérant.
3. Je ne me définis pas par mes actes
En d’autres termes je ne suis pas ce que je fais. Une mère fait une erreur en disant à son enfant « tu es méchant » ou « tu es capricieux » car il n’est pas méchanceté ou caprice. Les individus ne sont pas leurs comportements. Leurs comportements sont leurs réponses à des stimuli en fonction des ressources internes dont ils disposent à ce moment-là. Les comportements sont à distinguer de la nature même de la personne car s’il est toujours possible de changer les comportements, il est plus difficile de changer sa propre identité. Mon conseil : quand vous avez un reproche à faire à quelqu’un, ne qualifier pas la personne, focalisez-vous uniquement sur ses actes.
4. Je suis seul responsable de mes propres actes
C’est ce que l’on appelle en coaching le principe d’accountability. Il s’agit simplement d’être responsable de ses propres actions, et de ses conséquences, sans chercher à se culpabiliser mais simplement en faisant une analyse la plus objective possible de ses actions, enfin de modifier celles qui nous semblent contre-productives voire néfastes.
5. L’échec n’existe pas, il n’y a que du feedback
Autrement dit : chaque erreur commise me rapproche un peu plus du succès. Tel le barreur ou Christophe Colomb suivant son compas, nos erreurs ne sont pas une fin en soi, mais juste une indication que ce que l’on fait ne marche pas. Thomas Edison a, paraît-il, réalisé un millier de tentatives pour inventer l’ampoule électrique. Il ne considérait pas cela comme 1000 échecs, mais comme 1000 façons de ne pas fabriquer une ampoule.
6. Je m’interdis de porter un jugement sur autrui
C’est la suite logique des points 1 et 2. Si j’assume que je n’ai pas les éléments suffisants pour comprendre les agissements de l’autre et que par ailleurs je sais que chaque action est le résultat d’une intention positive alors je m’interdis tout jugement moral porté sur les autres.
7. Ce qui paraît impossible est seulement ce qui n’a pas été réalisé… jusqu’à présent.
On se souvient tous des paroles de Pascal Dupraz lors de sa première conférence de presse comme entraîneur du TFC, avant la fameuse remontada. Rien n’est impossible. Chacun de nous possède les ressources nécessaires pour atteindre le bonheur. La vie est un apprentissage, et chacun est capable d’évoluer, de progresser, de résoudre des problèmes. Il n’est jamais trop tard et il y’a toujours quelque chose à faire. Le tout est d’avoir les bons outils. Chacun de nous possède la capacité d’acquérir des ressources multiples. Le plus souvent, ce qui nous empêche d’agir ne se situe pas dans le monde « réel » mais dans notre représentation du monde. Autrement dit, nous n’agissons pas en fonction de nos propres capacités sinon en fonction de nos propres croyances. Si je crois que c’est possible, alors je le réalise…