COMMUNICATION DIGITALE : Influenceur: Entre popularité digitale ou influence digitale de notre Afrique 3.0
En guise d'avant propos, ceci est l'émanation de la reflexion tant criarde que muette d'un professionnel de la comm face à son confessionnal social qui est Linkedin concernant une dynamique qui sévit au sein des briefs clients aussi bien dans les agences de communication de part la création de nombreux départements digitaux de même que dans l'écosystème de nos timeline Facebook, Instagram, Snapchat and co, chers tous je parle ici du mouvement le plus mitigé selon moi dans notre biotope plus précisement la zone francophone à savoir le concept "INFLUENCEURS".
Etre célèbre sur la toile fait-il de nous un influenceur ou une personne populaire? Les agences de comm et les clients (surtout eux) ont-ils pris en considération la notion de l'influenceur et son impact socio mercantile pour une marque/entreprise?
A vrai dire du haut de mon modeste parcours professionnel dans le domaine, je pense que la notion n'est pas encore totalement intégrée de manière bilatérale (agence –client) et nos "influenceurs de notre Afrique 3.0" semblent aussi juste se contenter des strass et paiellettes justifier par le nombre de like, de partage et de vues pour se hisser tel un mât à l'ordre d'influenceurs. Déjà petite mise à jour oblige pour nous tous, influenceur digital est un individu qui par son audience et par l’influence qu’il exerce sur cette audience a la faculté de modifier des comportements de consommation et des perceptions ressenties à l’égard d’une marque, d’un produit ou d’un service ayant eu sa notoriété via les réseaux sociaux"
A la lecture de ce glossaire de l'influenceur, nombreux parmi nous se contentent du dernier point la popularité de nos stars de la toile pour les couronner roi de l’influence, mais l’approche me semble-t-il devrait plus s’orienter sur leur impact dans le comportement de leur audience, partager ou blogger sur une marque ou un produit en guise cognitif n’est pour moi ce que j’appelerai ‘micro influenceur’ tout est dans le partage d’information tel un média classique sans le mot d’ordre que la marque souhaite « Call to the action » BUY and BUY !!
Poussez à la consommation est le leitmotiv de l’influenceur qui se respecte mais notre microcosme loue les prouesses de la communauté de l’influenceur, des milliers de like et de la centaine de partage afin de le couronner. Cependant malgré cette perception et attitudes de nos acteurs digitaux du sud, certaines agences essaient de recadrer l’approche via des reco pertinentes dans le secteur et veulent équilibrer cette néo industrie de la comm/marketing avec des règles et des perceptions fondées à l’image de la plateforme TINA qui régularise le business , plateforme proposée par l’agence TOTEM, sans oublier les ateliers par milliers, la dynamique professionnel de certains influenceurs qui mettent en exergue le contenu de leur post et leur positionnement au détriment du ‘posteur fou’ celui qui poste tout et n’importe quoi juste pour l’audience .Bref pour mieux étayer ma reflection concernant les influenceurs et leur répartition, je me suis aventuré à concevoir un diagramme explicite illustrant le niveau d’implication des influenceurs
Comme vous pouvez le constater nombreux de nos influenceurs sont encore micro influenceurs et nano influenceurs, tout pour leur communauté sans pousser à une implication véritable de cette dernière du coup l’annonceur ne perçoit pas son ROI directement et toute la communication reste focaliser sur l’information et la communauté ciblée ceci ne garantissant en aucun cas l’adhésion/l’achat et l'agence l'ayant recommandé semble aussi largué en terme de propal de nos acteurs 3.0.
A l’ère du « Fame à tout prix » le job description de l’influenceur me laisse encore sur ma faim dans le marché de la comm en Afrique, le but serait-il de devenir star de la toile uniquement et avoir la légitimité d’influenceur ? ou de développer cette notoriété à l’image des sportifs ou acteurs de cinéma, travailler sur leur contenu et positionnement pour devenir de véritables leader d’opinion pouvant avoir un impact sur la consommation de leur communauté ?Chers influenceurs si vous me lisez à vous le clavier pour vos inputs, comme je l'ai dit, il s'agit d'un questionnement
Directeur Associé. Consultant Communication | Management Humanitaire (MEAL DPRO)
6 ansCher Roland J’ai pris connaissance avec intérêt de ton article. En contribution, et toujours dans l’optique de pousser le questionnement, voici ce que cela m’inspire en tant qu’acteur et observateur. A mon avis, la décision de faire reposer une stratégie sur un tel ou un autre en fonction de son « Niveau de visibilité et d’influence » ne prend pas souvent en compte une équation qui a une incidence sur le ROI. Entendu que le ROI ne se limite pas uniquement au revenu (financier), mais s’étend aussi à d’autres retombées pour une opération menée. L’équation en question se définit en une démarche en 3 niveaux : Niveau 1 (OBJECTIF). Cherche-t-on à : niveau 1- Faire connaître (informer), niveau 2- Pousser à l’expérience (test), niveau 3- Faire adopter (fidéliser) ? Niveau 2 (AUDIENCE / CIBLE) : 1- Fans, 2- Followers. Ce sont 2 notions complexes dépendant de la plateforme/l’environnement. De mon point de vue le fan (occasionnel, et non engagé) peut/ou pas devenir un follower (engagé, fidèle). Le Follower reste le meilleur parti sur la durée. Cela dépend de l’objectif. Niveau 3 (CANAL): 1- Célébrité, 2- Influenceur, 3-Ambassadeur (s’assimile le plus souvent à la Célébrité). Cette démarche suggère qu’il faut fixer un objectif, définir son audience puis adopter le canal par lequel l’atteindre. Ce n’est qu’une approche parmi d’autres, tant il est vrai que les contextes des marchés diffèrent et les concepts « popuparité/influenceur» varient du jour au lendemain en imposant des codes auxquels il faut s’adapter pour saisir les opportunités du temps, quitte à jouer les kamikazes. Regards Guy Bolivar D. Advertiser – Artist - Enrepreneur
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6 ansMerci FLORENT PAUL MARC DIKOUME pour cet article qui tombe à pic pour moi car je me questionnais aussi sur le sujet depuis quelques jours avec la diffusion d'une reportage sur nos influencers au Cameroun. Pour ma part, l'influenceur est une personne vraie qui ne cherche pas en réalité à influencer. Il se positionne par son attitude, son contenu et la cohérence de ce contenu sur les réseaux sociaux, à développer une passion ou une expertise. On a encore des micro voire des nano influenceurs qui captent de l'attention à petite ou moyenne échelle en Afrique. Le but ici pour nos marques, entreprises ou agence de com qui veulent travailler avec des influenceurs c'est d'identifier leurs champs d'action et leurs contenus pour y insérer leur produit/service et non miser sur une comm brute avec comme seule prétexte les tailles de leurs audiences respectives. Voilà ce que je peux dire pour le moment mais la question est là car l'on recherche actuellement à toucher son public de différentes manières pour qu'il passe à l'action.
Brand architect ||Consultant Banque Africaine de développement || Mister Marque || BTL expert || Brand manager
6 ansCHEDJOU KAMDEM your advice ou point of view count!!