Conformiste, anticonformiste, ou progressiste ?
Alors que durant trois mois nous serons sollicités pour élire nos représentants sociaux (locaux et nationaux), avons-nous conscience de la source temporelle de nos « orientations politiques » les plus intimes, c'est-à-dire également de notre psychologie sociale ?
Je dis bien « nos orientations », car il s’agit de celles initiées par nos propres mémoires vives, et qui déterminent au quotidien nos réflexes temporels spontanés… donc les choix qui en découlent (tous justifiés à nos propres yeux). Quand j’écoute les principaux professionnels politiques de notre pays (administrés, syndiqués, médiatisés), il m’apparait qu’une inertie certaine nous a majoritairement ankylosés dans une mentalité très conservatrice (enchaînée à notre Passé, de « gauche » comme de « droite »). Aussi aujourd’hui la question utile n’est plus de type « dans quel état j’ère ? », mais plutôt « quelle transformation indispensable allons-nous mettre en œuvre pour notre pays ? ». En effet, une prise de conscience collective semble se mettre en place chez certains voisins européens. Tout se passe comme si nous serions en train de comprendre que notre Futur se façonne au Présent,… et non plus au Passé !
Il me semble alors que nos choix à venir seront in fine de trois tendances possibles :
- Ou conformiste, c'est-à-dire conforme au déjà vécu. Ce réflexe conservateur tendra alors à perpétuer les us et coutumes de nos ancêtres. Il s’agira en quelque sorte de revivre socialement « du Passé au Présent » (d’où une vie quotidienne très mentalisée).
- Ou anticonformiste, à savoir opposé à ce qui a été vécu… jusqu’alors. Cette attitude, comparable au conformisme, cherchera en priorité à vivre un Présent s’opposant au Passé social connu (d’où une vie quotidienne tout aussi mentalisée).
- Ou progressiste. Une voie a priori nouvelle… s’inspirant des expériences du Passé, ou non (si celles-ci s’avèrent moins efficaces qu’une « vision nouvelle »). Cette dynamique permettra alors d’entreprendre un « Présent orienté Futur » (et, idéalement, une créativité partagée par tous).
Ayant mieux pris conscience de notre responsabilité individuelle, et par conséquent de notre décision et parole d’électeur, nous pourrons dans ces conditions vérifier ensemble, dans cinq ans, les résultats objectifs de « notre entreprise » France. Et ainsi mieux assumer des progrès… qui seront enfin devenus les nôtres !