Croyance, dimensions aidantes et limitantes : 3 postulats
- Il n’y a d’objet de croyance ni absolument aidant ni absolument limitant. Pour certains croire telle chose les aide alors que pour d’autres cette croyance les limite.
- Mais ce qu'on remarque c'est que la croyance conditionne l’identité et la personnalité de l’individu. Du coup pour coacher, il semble important de vérifier la sécurité ontologique (protection des fondements identitaires) et l’écologie du client (harmonisation de l’équilibre interne avec l’environnement du coaché). Il est aussi nécessaire de ne pas oublier que durant le coaching les positions respectives sont rarement symétriques dans la mesure où le coaché expose sa vulnérabilité. Les 2 parties étant dans des jeux d’influences et de pouvoirs, il faut penser sa responsabilité et veiller au confort psychique du client.
- Le coaching comprend l’observation et la mise en question des croyances du sujet dans l’exacte mesure où celles-ci sont renforçantes ou fermantes. Bien comprendre la croyance en tant que processus peut aider le coach à être plus opérationnel dans son accompagnement et dans l’utilisation de certains outils comme le CVBLP ou les domaines de consciences de Bateson. Le coaché averti pourrait ainsi utiliser celles aidantes et apprécier celles limitantes. On propose donc de faire une microscopie des domaines de conscience de Bateson.
Ces 3 postulats visent donc à pouvoir répondre à la question : Comment la croyance peut-elle limiter ou aider le coaché dans l’élaboration de sa sécurité ontologique et de son écologie ?
sur Jérôme Guibourgé - ses publications - son site sensetdesign