Cyber-crèche et saturation d'informations: Les enfants du probable.
Il est probable que vous n’ayez plus le temps de vous poser une quinzaine de minutes pour écouter la création sonore proposée à la suite de ce texte. Alors n’hésitez pas ! Zappez ce message. Dans une époque basée sur la saturation d’informations ça se comprend. Mais c’est quelque part de cela qu’il s’agit ici. Cette émission radiophonique a beau être une fabulation sonore, elle nous raconte à quel point certaines projections pour le futur s’imposent par le flux continu d’informations. Précisons encore que la démarche ici n’est pas anti-tech, ni pro-tech, ni bio-conservateur (est-ce que ces termes ont un sens?)…mais elle questionne les visions imposées par ceux qui ont le monopole tant au niveau du développement bio-tech que de l’IA.
La chercheuse en robotique Cécile Pacoret se prête au jeu avec Laurent Bonnotte, pour imaginer un discours qui s’imprègne des connaissances technoscientifiques actuelles, ainsi que de la santé, de l’éducatif, des sciences humaines, du politique, de l’éthique, de l'écologique, de l’économique et autres, afin de justifier la mise en place d’une cyber-crèche destinée à augmenter les capacités des superOpérateurs de demain.
C’est donc une voix cybernétique qui déploie inlassablement son raisonnement. Elle se veut claire, rationnelle et pourtant elle n’élimine pas les bruits qui s’installent progressivement en elle. Des spasmes numériques, des sons parasites, des altérations de flux qui donnent une tonalité particulière à ce discours saturé, pour lequel le possible a totalement laissé la place au probable.
Le lien vers l’émission radiophonique Les enfants du probable, c’est ici : https://r22.fr/x/1c8mv55
Il nous semble caduc de tenter de chercher à savoir si la technologie est bonne ou mauvaise dans la mesure où elle est liée à notre manière d’être et d’agir. Réfléchir en revanche sur nos objectifs globaux dans une société qui s’oriente avant tout vers la performance, avant le bien-être planétaire, est un enjeu éthique majeur pour tous.