DÉVELOPPER VOTRE BUSINESS DE COACH : QUELQUES TRUCS ?

DÉVELOPPER VOTRE BUSINESS DE COACH : QUELQUES TRUCS ?


1 – D’abord : cessez de "vouloir faire du coaching”  

(voir cet article : être coach ou faire du coaching ?).

  • Cessez de vouloir, et appréciez plutôt ce qui est là maintenant
  • Cessez de vous projeter dans du “faire”, quand “l’être” que vous cherchez dans ce “faire”, est en fait déjà là…

Ne faîtes pas le coach, ne faites rien d’ailleurs, soyez simplement coach, à chaque instant et dans toutes les situations, si je puis dire. Incarnez votre rôle, tranquillement, et presque indépendamment des circonstances !

2 – Incarnez votre fonction : tout le temps…

S’exercer en permanence à être attentif, présent et disponible, accueillant envers ce qui est, ouvrant le champ des possibles pour vous et pour les autres.

Ecouter en soi, à chaque instant, pour entendre ce que l’on dit soi-même et rectifier pour soi-même, dès qu’il apparaît que les mots ne sont pas justes.

Etre exigent envers soi-même en terme de précision de la pensée et de la communication. C’est important en coaching de savoir dire avec précision, n’oublions pas que c’est un métier de communication. C’est aussi un métier d’écoute :

  • Comment pourriez vous entendre chez l’autre si vous n’entendez pas en vous ?
  • Comment pourriez vous écouter l’autre vraiment si vous ne vous écoutez pas vous même d’abord ?

3 – Bannissez de vos habitudes la plainte, le reproche et la justification.

Ces trois processus relèvent d’une sorte de maladie du mental. S'il lie faut, travaillez sur vous-même pour assainir votre propre terrain. Quand on se plaint, quand on. adresse des reproches, quand on se justifie, on tente inconsciemment de capter l’attention, pour récupérer un peu d”énergie des autres. Mais l’énergie il faut la recevoir directement de la nature, en respirant, en appréciant, en aimant. L’énergie des autres, il vaut mieux la leur laisser, ils n’en ont pas tant que ça et ils en ont besoin pour s’arracher de leur propension à souffrir (voir : “Les deux sortes de souffrance“).

Alors utilisez votre énergie pour quitter vos conditionnements et vos mauvaises habitudes, en cessant toute plainte et tout reproche, qui sont des formes de refus :

  • Quoi qu’aient pu faire les autres qui vous ait déplu ou vous ait blessé : c’est du passé, c’est déjà mort et sans intérêt.
  • Quoi qu’ils fassent en ce moment, ça les regarde, et pas vous. Eventuellement, si vous êtes directement impliqué, vous interviendrez d’une manière fonctionnelle, sans en faire une affaire personnelle. Juste parce que cela fait partie du jeu que de déplacer vos pions sur l’échiquier. Mais vous le ferez sans histoire…(voir cette technique de coaching : “Vivre l’émotion sans histoire“)

Nota : Quand je dis “soyez coach tout le temps”, il ne s’agit pas de faire du coaching sauvage, de coacher vos proches sans qu’ils ne vous le demandent. Le coaching est un état d’esprit naturel, mais c’est une pratique parfaitement artificielle. N’allez pas vous tirer une balle dans le pied en vous amusant à coacher à tour de bras tout ce qui bouge, vous vous feriez détester (et vous n’avez pas besoin de ça) :

Pourquoi le coaching est il artificiel et déconseillé dans le cadre privé ?

  • être tourné vers les solutions, écouter les processus en même temps que les contenus, voir des liens entre des formes, sentir les dynamiques… voyez et entendez, mais ne le dîtes pas, on vous prendrait pour un extra terrestre !
  • considérer le bon côté des situations, pressentir le potentiel des autres et repérer leurs points forts, c’est super en fait. Mais les autres n’apprécient pas forcément. Ils auraient vite fait de vous prendre pour un mou, un faible, un demandeur, un bisounours comme on dit… Dommage de leur part de se tromper ainsi à votre propos. Ne les induisez pas ainsi en erreur, parce qu’après ils risquent de se faire mal avec, ou de rater des opportunités avec vous.
  • adopter une position basse pour offrir à l’autre du miroir, poser des questions impertinentes, confronter, recourir à des métaphores pour orienter sans induire, sont autant d’exemples de comportements ou de techniques tout-à-fait professionnelles (donc pas tellement spontanées), qui seraient insupportables dans des relations ordinaires en dehors du cadre du coaching. Imaginez que votre boulangère se plaigne du mauvais temps et que vous restiez en silence avant de lui proposer une reformulation synthèse assortie d’une question puissante et de votre sourire N°4… On vous trouverait bien étrange, non ? Donc de grâce, pas de coaching sauvage, pas de coaching hors piste, comme ça vite fait, à la hussarde :
  • Pas de demande explicite = pas de coaching ! 
  • Pas de cadre du coaching  = pas de coaching !

Cette vidéo vous invite à vous détendre et à laisser se faire le processus de développement à travail à travers vous, sans vous agiter intérieurement, et en faisant ce que vous faites de mieux : du coaching probablement !

4 - Visualisez-vous en train de coacher

  • Notez par écrit toutes les opportunités qui se présentent à vous de pratiquer le coaching.
  • Notez-y toutes vos missions, facturées ou non, comptabilisez votre nombre d’heures de coaching, et votre nombre de clients.
  • Répertoriez les thèmes que vous avez travaillés, listez les objectifs des clients que vous avez accompagnés.

Quand vous placerez votre attention sur le coaching, quand vous lirez sur le coaching, quand vous pratiquerez le coaching, vous baignerez dans une ambiance coaching qui attirera toujours plus de coaching dans votre vie ! Noter ainsi vos expériences, vos expériences, vos idées (et vos désirs même) est une façon de visualiser, de focaliser votre attention et votre énergie sur ce que vous aimez et vous intéresse. Du coup, par effet de la loi d’attraction, cela attire davantage dans votre vie de ce que vous aimez et sur quoi vous vous focalisez.

Mieux que de vous fixer des objectifs, qui ne vous seront finalement pas d’une grande utilité (à part vous mettre peut-être de la pression, dont vous n’avez probablement pas besoin), visualisez-vous plutôt en train de coacher et de vivre de votre passion. Voyez-vous en train d’avoir plaisir à écouter et encourager des personnes méritantes. Soyez dans cet état de rayonnement positif, maintenant. Visualisez-vous en train de distribuer votre confiance à pleine brassées, et d’accorder à vos clients vos plus chaleureux sourires d’amitié et de gratitude.

Ressentez le courant d’amitié qui est sous-jacent à toutes les expériences, à toutes les situations, dans toutes les rencontres. Bien que vos clients ne soient pas forcément des amis, voyez-les pourtant comme tels, ressentez une franche camaraderie pour toutes ces personnes qui veulent tout simplement réussir (voir à ce sujet :” l’importance du cadre en coaching“). Comprenez qu’ils sont comme vous, ce sont de bonnes personnes qui cherchent fondamentalement à être heureuses. Ressentez un courant d’amitié envers elles. Imaginez les, ces clients, contents et regonflés, en train de quitter la séance avec la pêche et un bon moral, les idées claires, franchement motivées !

Visualisez votre agenda rempli de ces rendez-vous d’1h30 à 2 heures : Voyez comment vos journées seront bien remplies, entre un coaching téléphonique le matin, pendant que vous respirez en marchant dans un parc, un coaching dans un salon de thé, un déjeuner avec des collègues, puis une séance exploratoire suivie d’un entretien tripartite de lancement d’une nouvelle mission, etc…

Voyez votre tableau de chiffre d’affaires rempli de missions de coaching, et les chiffres s’ajouter les uns aux autres pour construire un beau résultat dont vous êtes fier et satisfait. Visualisez les noms des clients prestigieux qui vous feront bientôt confiance. Soyez-en contents comme si vous y étiez déjà. Remerciez pour cette chance que vous avez déjà (en potentiel) de vivre de vos talents. Imaginez-vous en train de distribuer votre livre, d’écrire vos articles, de recevoir des appels, et même obligé de passer des missions à vos collègues parce que vous en avez déjà trop… (lâcher prise sur le résultat !)

En ce moment, vous avez un certain niveau d’activité, c’est très bien. Demain c’en sera un autre, et ce sera très bien aussi.

  • Quand ce niveau baisse, cela vous permet de souffler.
  • Quand il monte, vous acquerrez plus d’expérience, vous développez davantage vos compétences.

Vous constaterez un jour probablement (si ce n'est déjà le cas !!!) que le résultat que vous désiriez tant est finalement sans importance. Mais le chemin pour atteindre un objectif valait la peine.

En attendant, vous vous donnez au travail pour réussir chaque séquence de chaque séance, bien concentré à chaque instant… et détendu tout à la fois…(voir aussi : “Pour la joie de travailler“)

Conclusion :

Qu'est-ce qui nous arrive, à nous coach, de vouloir faire plus de business ?

Ce n'est pas que nous serions "avides", mais c'est que la plupart d'entre nous ne vendent pas suffisamment, pour vivre de leur art. C'est dommage, surtout quand cette activité est bien alignée avec notre vocation. Du coup, ils cherchent à se développer, mais ne savent pas par quoi commencer ni comment s'y prendre.

Certes, il faut apprendre à vendre. Mais d'abord, il faut bien travailler sa posture profonde, et dissoudre le processus d'insatisfaction qui nous pousse à ne jamais nous sentir bien et à toujours vouloir plus.

Nous proposons de vous accompagner à deux endroits :

  • quelques séances de supervision pour ajuster votre posture intérieure, par rapport à la réussite, à l'image de vous-même, à l'argent, à la consommation...
  • quelques jours de formation pour apprendre et vous entraîner à bien vendre le coaching

Ceci dit, la bonne nouvelle c'est que tout est en vous. vous n'avez donc besoin de rien d'extérieur...

Encore faut-il trouver vos ressources ! Faîtes-vous un peu confiance ?...

Alexandra Sitch

Bestselling author of the book: The universal language of nature; internat mediator, intercultural communication, systemic organization therapist, conflict coach: président Civitas&Publica intercultural exchange

6 ans

“ Travaillez sur vous-même pour assainir votre propre terrain” Vous Avez tout à fait raison avec cette idée; malheureusement beaucoup de français ont peur de faire ce développement personnel et voir ses faiblesses qui peuvent être vos points forts en même temps! Dans la méthode à l approche systémique avec chevaux, les chevaux vont tout de suite dans l’ essence de votre thème de vie et vous le montrent et vous font sentir ce qu’ il faut affronter et résoudre pour trouver son équilibre, tout cela sans jugement! J’ espère qu’ il y aura une plus grande ouverture D’ esprit dans la société française pour ces nouvelles approches, déjà acceptées dans les entreprises à l’ étranger...

Marc Alyari

Executive Coaching | Développement Personnel et Managérial | EMBA

6 ans

Merci Mr Devaux pour cet article, je partage avec vous l’idée que le chemin pour devenir coach et d’en faire son métier, c’est ce qui permet au coach d’advenir à lui même, c’est le voyage du héros intérieur à la recherche du soi ...

Clémence de SAINT-AUBIN

People & Culture | France & EMEA | Tech, Software, Digital, IA | Green & Sustainability |

6 ans
Jean-Pierre Moya

Je t'accompagne dans tes difficultés grâce à l'hypnose et au coaching 🎯

6 ans

C'est vrai Paul que tout est à l intérieur de nous 😄il suffit de se connecter à nos ressources pour être à l écoute de soi donc des autres ! Bon week-end de pâque

Géraldine Dietsch

⭐️Coach et Thérapeute Diplômée⛵️J'accompagne les femmes à trouver leur place et s'épanouir pleinement 🌈 Coaching, mentorat, approche somatique, Human Design pour développer votre leadership et suivre votre voie unique✨️

6 ans

Merci Paul. Article qui fait du bien pour la partie qui m'intéresse. Il est vrai que l'on peut facilement tomber dans quelques écueils. Il faut rester vigilant et être à l'écoute de soi et des autres. C'est important aussi dans mon métier et je dirais pour mon bien être et celui des autres meme si tout n'est pas si simple. Bon we de pâques

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