Dans l'oeil de l'écureuil
Jamais dans l’histoire de l’humanité il n’y a eu autant de consommateurs solvables, de capitaux accumulés, de fonds destinés aux recherches en tout genre ; la logistique, la maitrise de l’énergie, la conscience écologique, la médecine, les innovations technologiques de tout ordre n’ont jamais été aussi performantes. Comment alors l’économie pourrait-elle être en difficulté ? Oui la dette est colossale, oui les cycles d’obsolescence sont de plus en plus rapides, le déclassement social guette des populations que l’on n’a pas su préparer à ces évolutions, oui un risque sanitaire peut venir contredire momentanément la donne.
Mais le temps est révolu où l’on investissait de manière distante et normée. Les temps sont aux disrupteurs, aux contrariants visionnaires qui pilotent leurs gestions en regardant loin dans le pare-brise et ne s’appesantissent pas sur le rétroviseur des idées déjà dépassées. Bref, ceux qui apportent une valeur ajoutée ne se contentant pas du consensus. Merci à Nassim Taleb d’avoir conceptualisé le Black Swan et l’anti-fragilité qui nous conduisent à la diversification factuellement dosée et la décorrélation systématique. Merci aux gérants de conviction d’aller chercher des idées neuves d’investissements. Merci aux philosophes comme Matthew Crawford d’éclairer l’avenir en étudiant le présent avec acuité, merci à des économistes comme Pierre-Yves Gomez ou Gaël Giraud d’expliquer comment l’économie doit être humanisée pour être humaine. Merci à nos clients et nos partenaires du chiffre et du droit de nous faire confiance pour mettre en œuvre ces enseignements.
Au-delà des indices qui semblent s’orienter à la hausse, gardant dans le viseur le spectre des élections américaines de cet automne, posons-nous la question qui nous semble essentielle : Est-il judicieux de garder des liquidités non investies dans les temps qui viennent ? Est-il juste de laisser s’éroder les valeurs, parfois durement gagnées, alors qu’elles sont appelées à prendre forme et à servir ?
Comme dans l’œil de l’écureuil, on doit voir l’avenir qui se bâtit. Si vous manquez d’idées, appelez-nous !
Technico commercial-chargé d'affaires, courants forts, courants faibles
4 ansBonjour Dominique. Belle vision, et quel rédactionnel ! Bien à toi, Bruno