De plus en plus de convaincus de "l'industrie du futur"

Je déjeunais hier avec le DG d’une entreprise.

Une fois encore, j’entendis la voix de la surprise quant à la puissance de « l’industrie du futur ». Confrontées à l’obsolescence prochaine de son système d’informatique industrielle, ses équipes découvrent les possibilités offertes par la digitalisation. Elles optent pour une solution et actuellement la teste sur une usine pilote : 10% de coût en moins !

 « C’est impressionnant » me confie-t-il !

D’autant plus que son secteur industriel est l’un des mieux gérés. Et un de plus convaincu ! Voilà ça bouge ! Ça va aller vite, très vite désormais car la nouvelle se répand comme une traînée de poudre. Transformation de matériaux, équipementiers électriques, électroménager… tous les secteurs basculent.

La question technologique est "derrière" nous. La question économique est en train d’être traitée. La question sociale est celle de l’anxiété provoquée par l’accélération de la productivité : quid des emplois ? Il est encore difficile de donner un chiffre moyen, mais on peut estimer raisonnablement que la productivité industrielle pourrait doubler ? tripler ? pendant les 5ans à venir.

Alors 20% de job en moins (avec la même production) ou 20% de production en plus (avec le même nombre d’emplois) ? Tel est le dilemme !

La clef ne sera sans doute pas dans les volumes, on ne voit pas leur croissance exploser dans les années à venir. Mais plutôt dans la valeur ajoutée qu’on donnera aux produits industriels en les encapsulant dans toute sorte de services.

Oui, une révolution industrielle !