Des bonnets rouges aux gilets jaunes !
Le pouvoir passe à présent par la rue. La suppression de l’exonération de taxe sur le gas-oil non routier (dans les TP) et la surtaxe sur ce même gas-oil pour Monsieur tout-le-monde (au moment même où celui-ci avait une valeur de brut élevée !!! no comment !) a mis le feu aux poudres.
Les revendications sont vite devenues confuses et diverses. Les micros et caméras de télévision, à la recherche d'événements forts (il fallait tenir l’antenne en continu) se sont tendus. Des slogans fous ont fortement été reproduits sur les ondes.
Un malaise général s’est finalement installé dans le pays. Des sous ! des sous ! des sous !
Sans porter un quelconque jugement de valeur, nous avons encore une fois entendu le clivage, mille fois répété, du riche et du pauvre. Mais où est donc le curseur ?
Les métiers des travaux publics sont un bon exemple de la possibilité pour quiconque disposant d’un peu de volonté de pouvoir gravir les échelons sociaux. Du manœuvre chantier au directeur d’agence, les exemples y sont très nombreux et les rémunérations suivent. Et ces métiers sont aujourd’hui à la recherche de milliers de travailleurs «introuvables» (où sont-ils ?). Coluche avait raison quand il disait dans l’un de ses sketchs que les gens ne voulaient pas spécialement du travail, de l’argent leur suffirait.
Je sais, c’est un peu facile.
Ne pervertissez pas mes propos, je suis parfaitement conscient qu’une vraie misère s’est installée dans notre pays. Le gouvernement espagnol vient de relever le SMIC de 22% en évoquant le fait qu’un pays « riche » ne peut pas avoir des gens « pauvres ». C’est louable, mais faudrait-il quand même pouvoir faire un vrai tri, entre ceux qui pourraient avoir plus en faisant plus d’effort pour s’élever socialement et ceux qui ne peuvent pas le faire pour de multiples raisons. Je veux vivre dans un pays où la solidarité aille vraiment aider ces derniers.
C’est le mot « effort » que l’on n’a pas entendu lors de ces journées difficiles.
Faire l’effort de s’élever socialement en développant sa propre valeur marchande est le devoir de chacun de nous. Les employeurs doivent aussi être attentifs à ceux qui font cet effort et c’est aussi leur intérêt.
Il faudrait pouvoir vendre (en le négociant) son propre travail et non son temps passé pour le faire. Chaque employé devrait facturer sa tâche et ne pas recevoir la rémunération de ses heures.
Là, je pense avoir été un peu trop loin !! Mais cette idée mériterait d’être discutée.
Depuis le début de l’humanité les différences sociales existent, celui qui se sent exploité rêve de détruire son exploitant. Ceci dit, si l’on jalouse son voisin ou son patron considéré de « riche », ces mêmes gens contribuent à enrichir sans aucuns complexes ceux qui les font rêver, je pense aux joueurs de foot ou encore pire, aux créateurs des boîtes magiques modernes que sont devenus les fameux GAFA.
Ramenons un peu de calme ! et partageons. Ok mais sur quelles bases ?
Déstressez-vous !!
Bises aux unes et viriles poignées de mains aux autres.
Christian Tridon