Vous l’avez probablement déjà vu, mais c’est si beau que tant pis.
Ce que j’aime dans cette installation, réalisée à la frontière Mexique - USA :
- La beauté symbolique
- La ruse, le défi créatif : que peut-on faire avec un mur fait de poutres métalliques pour relier deux populations ?
- L’évocation de techniques d’évasion. Le mur fait tout à coup figure de mur de prison
- La réalisation, et notamment sa sobriété esthétique : c’est comme si le matériel composant le mur avait été utilisé autrement
- Le fait de relier deux populations visuellement mais surtout de leur permettre d’avoir des sensations, de sentir le poids de l’autre
- De créer du jeu là où il y’a du rejet
- La violence de l’image : le choix d’un jeu habituellement placé dans les parcs rend la barrière coupable (alors que c’est la balançoire qui fait intrusion)
- La prise de vue qui rend la scène schématique
- La différence perceptible entre les deux espaces, notamment par la présence de pierres d’un côté et d'un grand vide de l'autre, qui renforce encore l’image. La barrière finit par ressembler à une peau
Ce que nous pourrions imaginer :
- Rendre la balançoire inéquitable en favorisant l’effet de levier d’un côté du mur pour signaler la différence de traitement
- Relier les balançoires à un générateur pour créer des jeux de lumière la nuit
Avec
Samuel Roumeau
nous explorons les contours du design d'expérience à travers une série de courts articles
MARKETING | INNOVATION & CREATIVITY | CREATIVE INDUSTRIES | INTERNATIONAL
10 moisgéniale installation, merci du partage
Ergonomie et conception créative de conditions de travail en milieux extrêmes ou contraints.
10 moisOh c’est si beau ❤️ le designer trouve toujours de la beauté simple et de la poésie dans les endroits les plus sombres.
Transformation, efficacité collective et managériale
10 moisFan ! Sur la frontière, ma contribution ici, où l'on découvre comment passer de la balançoire à la table de pique-nique avec JR : https://urlz.fr/pNDN