DOPAMINE & NOUS, ne laissons pas la dopamine nous hacker le cerveau,
Maîtriser notre esprit face à la tentation de la dopamine
La dopamine, ce neurotransmetteur du plaisir, est devenue une arme à double tranchant. Autrefois alliée de notre survie en nous motivant à rechercher la nourriture et le confort, elle est aujourd'hui exploitée par les géants du numérique pour capter notre attention, nous enfermant dans une boucle de dépendance insidieuse. Face à cette réalité, il est temps de se poser une question essentielle : comment préserver notre capacité à raisonner, à nous centrer et à rester maîtres de notre pensée dans une ère où tout est conçu pour nous distraire ? Cet enjeu n'est pas seulement un défi personnel, mais un impératif pour notre bien-être collectif et notre santé mentale. Il est temps de se réapproprier notre temps, notre attention, et, en fin de compte, notre humanité.
L’AUGMENTATION INQUIETANTE DES PROBLEMES DE SANTE MENTALE PARTOUT DANS LE MONDE
La santé mentale des adultes n’a jamais donné lieu à autant de signaux d’alerte que ces dernières années.
La recherche médicale et les nouvelles technologies combinées apportent chaque jour des solutions incroyablement efficaces pour soigner les maladies diverses et variées. Pour autant, le pourcentage d’adultes présentant des problèmes de santé mentale augmente un peu plus chaque année, en dépit des progrès de la science et de la technologie.
Les données de la dernière décennie montrent une augmentation significative des problèmes de santé mentale, en particulier chez les jeunes adultes. De 2005 à 2017, les symptômes de dépression majeure chez les jeunes adultes ont augmenté de 63 %, et les cas de détresse psychologique grave a augmenté de 71 %.
Un adulte sur 8 dans le Monde souffre de désordres mentaux, avec 31% d’entre eux qui souffrent de troubles de l’anxiété et 29% d’entre eux de troubles dépressifs.
Toutes les tranches d’âges et tous les milieux sociaux sont touchées par ce véritable fléau dont on ne parle pas suffisamment aujourd’hui.
COMMENT OCCUPONS-NOUS NOS JOURNEES ?
Nous sommes des millions à nous plaindre de la pression, du stress, du manque de temps pour réaliser les activités qui nous plaisent, prendre le temps de vivre.
Dans le monde, les adultes passent en moyenne :
· 7 heures à dormir
· 6 heures à travailler
· 5 heures à s’occuper de leur maison, à faire des courses ou s’occuper d’eux-mêmes
· 1 heure à manger et à boire
· 2 heures à regarder la TV / Radio
· 1 heure à voir des amis
· 2 heures aux loisirs
Un adulte passe 5 à 6 heures en moyenne par jour sur les écrans, dont 2 heures sur les réseaux sociaux, les jeux vidéos et autres applications diverses.
Le temps passé sur les écrans grignote le temps des activités nécessaires pour garder un équilibre de vie, une santé physique et mentale de bonne qualité.
Selon les recherches scientifiques menées dans le monde, le temps considérable passé par l’adulte sur les écrans et réseaux sociaux a des impacts délétères sur sa santé mentale.
Troubles de l’anxiété (31% des adultes) et troubles dépressifs (30% des adultes)
Une étude menée par le Harvard Medical School a montré que les adultes utilisant fréquemment des plateformes comme Facebook, Instagram et TikTok présentent des niveaux plus élevés de dépression (Harvard Magazine).
Perturbations du sommeil :
La lumière bleue émise par les écrans avant le coucher perturbe la sécrétion de mélatonine, l'hormone du sommeil, entraînant des troubles du sommeil et une réduction de la qualité du repos nocturne (Home).
Problèmes cognitifs et altération du fonctionnement du cerveau :
Une utilisation excessive des écrans génère une diminution du volume de la matière grise dans le cerveau, affectant ainsi la mémoire, la prise de décision et la résolution de problèmes. Des études montrent que cela peut également augmenter le risque de maladies neurodégénératives à long terme (Stanford Center on Longevity).
Isolement social :
Bien que les réseaux sociaux puissent sembler créer des connexions, ils peuvent également mener à un isolement social et à une diminution des interactions en face à face, crucial pour le bien-être émotionnel (Harvard Magazine).
DOPAMINE - POURQUOI SOMMES-NOUS DE PLUS EN PLUS NOMBREUX A ETRE DE VERITABLES DROGUES ?
Que se passe-t-il qui fait que la gente humaine perd peu à peu le contrôle de sa pensée et de son cerveau ?
Les applications et les plateformes numériques sont conçues pour être addictives. Elles utilisent des mécanismes de récompense intermittente, qui libèrent de la dopamine dans notre cerveau, créant une sensation de plaisir et nous incitant à revenir encore et encore.
Les algorithmes analysent nos comportements pour nous proposer du contenu toujours plus engageant, ce qui peut nous entraîner dans des spirales de consommation de contenu sans fin.
Cette addiction numérique perturbe notre capacité à maintenir une attention soutenue et à réfléchir profondément.
Y a-t-il une machination destinée à occuper les humains de telle façon à ce qu’ils soient incapables de penser rationnellement ?
Les développeurs utilisent des techniques de design persuasif et de psychologie comportementale pour rendre leurs applications addictives. Les notifications, les likes, les récompenses et les boucles de feedback positif sont autant de stratégies qui visent à maintenir notre engagement et à nous distraire de nos pensées profondes.
Le business colossal généré par l’utilisation des réseaux sociaux poussent les entreprises qui inventent ces produits et technologies à rechercher toujours plus de méthodes pour capter notre temps, notre attention, notre intelligence et nous faire dépenser toujours plus d’argent.
Une étude de Zuboff (2019) dans "The Age of Surveillance Capitalism" analyse comment les grandes entreprises technologiques exploitent les données des utilisateurs pour manipuler leurs comportements et maximiser le temps passé sur leurs plateformes.
Les travaux de Tim Wu dans "The Attention Merchants" (2016) examinent comment les entreprises ont historiquement exploité l'attention humaine à des fins commerciales, avec des conséquences sur notre capacité à penser de manière critique.
L’addiction aux réseaux sociaux comme le scrolling est aujourd’hui reconnue comme une addiction aussi grave que l’addiction à la drogue ou à l’alcool.
NOTRE ADDICTION A LA DOPAMINE DIMINUE SERIEUSEMENT NOTRE QUALITE DE TRAVAIL
L'usage intensif des écrans, sur les réseaux sociaux, les jeux en ligne et autres applications a un impact significatif sur la productivité au travail.
Selon une analyse de DeskTime, environ 12% de la journée de travail est passée sur les réseaux sociaux, réduisant ainsi le temps consacré à des tâches productives à seulement 59% de la journée (Thrive Global).
Réduction de la Productivité :
Une étude de 2020 a révélé que les employés IT utilisant intensivement les réseaux sociaux étaient facilement distraits, ne respectaient pas leurs délais, souffraient de privation de sommeil, de douleurs dorsales et de fatigue oculaire (St. Cloud Technical & Community College). Selon une analyse de DeskTime, environ 12% de la journée de travail est passée sur les réseaux sociaux, réduisant ainsi le temps consacré à des tâches productives à seulement 59% de la journée (Thrive Global).
Capacité de Concentration :
ARMONS-NOUS POUR GARDER LA MAITRISE DE NOTRE CERVEAU !!!
Il appartient maintenant à chacun de nous de savoir manager notre santé mentale de manière préventive et tout mettre en œuvre pour gérer le temps alloué à nos différentes activités de manière parfaitement raisonner.
Il en va de même que la composition de notre alimentation, qui doit être équilibrée en fibres, légumes, fruits et limiter au maximum le sucré, le gras et le salé. Notre régime d’activités se doit de nourrir notre cerveau et notre corps de manière très attentive.
COMMENT COMPOSER AU MIEUX LE REGIME DE VOS ACTIVITES QUOTIDIENNE ET RESISTER A LA DOPAMINE CULTURE ?
DANS NOTRE VIE QUOTIDIENNE
Remplacer le temps passé sur les appareils numériques par des activités enrichissantes demande une prise de conscience et des changements d'habitudes.
Redonnons-nous le temps de la rêverie :
o Lorsque nous laissons notre esprit vagabonder sans objectif précis, cela peut stimuler des moments de découverte et d'innovation. Le psychologue John Eastwood explique que lorsque nos cerveaux sont au repos, la créativité s'active pour remplir l'espace vide (Atlassian).
Savourons des temps d’ennui pour nous ressourcer et libérer notre créativité :
o Une étude de 2013 a montré que l'ennui peut améliorer la pensée convergente, c'est-à-dire la résolution de problèmes, et la pensée divergente, utilisée pour le brainstorming. L'ennui permet au cerveau de se détendre et de filtrer moins les pensées, ce qui peut conduire à des idées créatives inattendues (Atlassian) (ScienceDaily).
Retrouvons la joie de prendre le temps :
Passer du temps dans la nature, marcher ou même simplement regarder le ciel peut aider à élargir notre attention et à booster la créativité. Ces activités permettent au cerveau de se ressourcer et de développer des pensées créatives plus profondes (Atlassian) (ScienceDaily).
Engageons-nous dans des activités Les activités cognitives comme la lecture, les puzzles, et l'apprentissage de nouvelles compétences stimulent le cerveau et favorisent la neuroplasticité. Elles sont essentielles pour maintenir les fonctions cognitives et prévenir le déclin mental (Cleveland Clinic).
Recommandé par LinkedIn
Ces activités favorisent la neuroplasticité et améliorent la santé mentale (Neuroscience News) (Greater Good).
La pratique de la méditation de pleine conscience a été largement étudiée. Par exemple, une étude de Zeidan et al. (2010) a montré que même de courtes séances de méditation de pleine conscience peuvent améliorer significativement la capacité de concentration et la mémoire de travail. Des recherches de Goleman et Davidson (2017) dans "Altered Traits" montrent que la pratique régulière de la méditation modifie durablement le cerveau et améliore la capacité de concentration et de gestion du stress. Des recherches en psychologie positive, comme celles de Csikszentmihalyi sur le "flow", montrent que les activités qui requièrent une concentration intense et nous immergent complètement (comme la lecture ou la pratique artistique) favorisent un état de bien-être et d'introspection.
Donnons toute la place à l’exercice physique régulier, qui est l'une des activités les plus bénéfiques pour le corps et le cerveau.
Il aide à réduire l'inflammation, améliore la circulation sanguine, et favorise la neuroplasticité, qui est la capacité du cerveau à former de nouvelles connexions neuronales. Les exercices aérobiques comme la course, la natation et le vélo sont particulièrement efficaces pour améliorer la mémoire et les fonctions cognitives (Neuroscience News) (Cleveland Clinic). Une étude de Przybylski et Weinstein (2017) a montré que l'activité physique régulière est associée à une amélioration de la santé mentale et à une diminution de l'usage excessif des technologies numériques.
Établissons des routines sans technologie en y insérant des activités à forte valeur ajoutée (lecture, écriture, hobby créatif, sport, temps avec les amis et les proches , etc.)
Intégrons des périodes sans technologie dans votre routine quotidienne, surtout le matin. Au lieu de regarder notre téléphone, commençons la journée par une activité qui stimule positivement notre cerveau, comme une promenade, une séance de sport ou juste un temps de dialogue créatif avec ses proches.
Fixons-nous des limites lorsque nous sommes sur nos écrans ou que nous utilisons les réseaux sociaux. Organisons des activités sportives, créatrices ou sociales en contrepartie.
Et réjouissons-nous du temps gagne consacre a des activités qui sont favorables à notre santé mentale et qui nourrissent notre cerveau et notre corps !
DANS NOTRE QUOTIDIEN PROFESSIONNEL ? Comment maintenir une relation saine avec les écrans et les réseaux sociaux
Sensibiliser aux dangers des réseaux sociaux :
Sensibilisez les équipes aux effets néfastes de l'usage excessif des réseaux sociaux sur la productivité et la santé mentale. Utilisez des exemples concrets et des études pour montrer comment les interruptions constantes et la dépendance aux notifications affectent la concentration et la qualité du travail
Proposez des lignes directrices pour l’utilisation des réseaux sociaux, encourageant une utilisation modérée et réfléchie. Par exemple, demandez aux employés de désactiver les notifications push sur leurs appareils pendant les heures de travail pour minimiser les distractions.
Développer une culture de travail équilibrée :
Encourager les pauses régulières loin des écrans : Implémentez des politiques incitant les équipes à prendre des pauses régulières pour se lever, marcher ou faire des étirements. Par exemple, certaines entreprises ont intégré des pauses "numériques" où les employés sont encouragés à se déconnecter complètement pendant 10-15 minutes.
Favoriser les activités de renforcement de la concentration :
Organisez des séances de méditation ou des ateliers de pleine conscience au sein de l’entreprise. Des recherches montrent que même de courtes séances peuvent améliorer la concentration et réduire le stress au travail.
Implémentez des programmes de bien-être comprenant des activités physiques comme le yoga ou des séances de sport en groupe. L’exercice régulier est prouvé pour réduire le stress et améliorer la performance cognitive. Par exemple, Google offre des cours de fitness sur place et encourage les employés à intégrer l'exercice dans leur routine quotidienne .
Epilogue
La bataille pour notre attention est aussi une bataille pour notre liberté. En apprenant à résister aux assauts incessants de la dopamine, nous ne faisons pas que retrouver notre capacité à nous concentrer, nous restaurons notre pouvoir de décision, notre créativité, et notre aptitude à vivre pleinement chaque instant.
Ce chemin demande de la vigilance, de la discipline, et un engagement profond envers notre bien-être. Mais les récompenses sont immenses : une vie où nous ne sommes plus esclaves de nos écrans, mais acteurs conscients de notre destin. Il est temps d'agir, de nous libérer de l'emprise de la dopamine, et de reprendre le contrôle de notre vie.
TEST - ETES VOUS DOPAMINE ADDICT ?
Auto-Diagnostique : Niveau d'addiction aux réseaux sociaux et à la dopamine numérique
Pour chaque question, évaluez-vous sur une échelle de 1 à 10, où 1 signifie "pas du tout" ou "très peu" et 10 signifie "beaucoup" ou "très fréquemment". Soyez honnête dans vos réponses pour obtenir une évaluation précise.
Q1 - Combien de temps passez-vous chaque jour sur les réseaux sociaux (Facebook, Instagram, TikTok, etc.) ?
1 : Moins de 10 minutes - 10 : Plus de 5 heures
Q2 - À quel point ressentez-vous l’envie de vérifier vos notifications ou messages lorsque vous êtes en train de travailler ou d’étudier ?
1 : Pas du tout - 10 : Très souvent, cela devient obsessionnel
Q3 - Quand vous n’avez pas accès à votre téléphone ou à Internet, ressentez-vous de l’anxiété ou de l’agitation ?
1 : Pas du tout - 10 : Toujours, je me sens très stressé(e)
Q4 - À quelle fréquence utilisez-vous les réseaux sociaux avant de vous coucher ou dès le réveil ?
1 : Jamais - 10 : Toujours, c’est la première et la dernière chose que je fais
Q5- Perdez-vous souvent la notion du temps lorsque vous naviguez sur les réseaux sociaux ?
1 : Jamais - 10 : Toujours, je me rends compte que des heures sont passées
Q6 - Votre utilisation des réseaux sociaux a-t-elle un impact négatif sur votre productivité ou vos performances au travail/à l’école ?
1 : Pas du tout - 10 : Oui, cela nuit considérablement à ma productivité
Q7 - Avez-vous du mal à profiter des activités quotidiennes sans utiliser votre téléphone ?
1 : Pas du tout - 10 : Toujours, je me sens constamment distrait(e)
Q8 - À quel point est-il difficile pour vous de passer une journée entière sans utiliser les réseaux sociaux ?
1 : Pas du tout difficile - 10 : Presque impossible
Q9 - À quel point vous comparez-vous aux autres sur les réseaux sociaux, affectant ainsi votre humeur ou estime de soi ?
1 : Pas du tout - 10 : Très souvent, cela affecte beaucoup mon moral
Q 10 - À quel point vous sentez-vous obligé(e) de répondre immédiatement aux messages ou notifications des réseaux sociaux, même si ce n'est pas urgent ?
1 : Pas du tout - 10 : Toujours, je ne peux pas attendre
ADDITIONNEZ LES SCORES DE CHAQUE QUESTION POUR OBTENIR UN TOTAL SUR 100.
Score de 10 à 30 : Niveau 1 - Très Faible, Vous avez une relation saine avec les réseaux sociaux. Continuez à surveiller votre usage et à maintenir un équilibre entre activités numériques et non numériques.
Score de 31 à 50 : Niveau 2 - Faible, Votre usage est modéré mais vous pourriez occasionnellement être distrait. Essayez de fixer des limites claires, notamment en évitant les réseaux sociaux au réveil et avant de dormir.
Score de 51 à 70 : Niveau 3 - Moyen, Votre usage des réseaux sociaux commence à interférer avec votre vie quotidienne. Pensez à limiter les notifications et à dédier des plages horaires spécifiques pour les réseaux sociaux.
Score de 71 à 85 : Niveau 4 - Élevé, Vous montrez des signes clairs de dépendance. Il est conseillé de faire des détox numériques régulières, d'intégrer des activités hors ligne, et de pratiquer la pleine conscience.
Score de 86 à 100 : Niveau 5 - Dangereux, Votre addiction est sérieuse et affecte probablement votre bien-être. Envisagez une déconnexion plus rigoureuse des réseaux sociaux, peut-être avec l'aide d'un professionnel, et remplacez le temps en ligne par des activités qui nourrissent votre esprit et votre corps.
RESSOURCES
LIVRES
"Dopamine Nation: Finding Balance in the Age of Indulgence" de Dr. Anna Lembke explore les impacts de la dopamine sur nos comportements, en particulier dans un contexte de société moderne où les sources de plaisir sont abondantes et faciles d'accès.
La dopamine et le plaisir :
La société de l'excès :
Les effets négatifs de la surstimulation :
Le Bug Humain" de Sébastien Bohler est un livre qui explore les causes profondes des comportements humains, en particulier ceux qui contribuent aux crises environnementales et sociétales actuelles. Voici les idées clés du livre :
ETUDES A CONSULTER
Articles scientifiques :
Vidéos TED :
Expert Suivi Commercial chez Crédit Agricole du Nord Est
4 moisArticle très intéressant sur les méthodes addictives mises en place pour faire de nous des "bêtes" à consommer du contenu au risque d'y laisser notre santé mentale, physique et notre libre arbitre. Heureusement, des méthodes sur les actions à mettre en oeuvre pour en sortir sont proposées.
Coach Leadership, Management, Communication & Prise de parole
5 moisUn article très complet avec une conclusion qui appelle à l’action bénéfique pour soi et les autres : « Ce chemin demande de la vigilance, de la discipline, et un engagement profond envers notre bien-être. Mais les récompenses sont immenses : une vie où nous ne sommes plus esclaves de nos écrans, mais acteurs conscients de notre destin. Il est temps d'agir, de nous libérer de l'emprise de la dopamine, et de reprendre le contrôle de notre vie. » Merci Valérie 👍🏻 Merci Jérôme pour ton commentaire qui m’a fait découvrir ce papier.
Accompagner les cadres dans les moments clés de leur carrière professionnelle I 20 ans directions marketing & commercial à l’international
5 moisVoici un article puissant qui change des posts sur les JO, où la consommation addictive des épreuves sportives est un bon exemple sur les risques d'altération de l'attention et de la productivité. Les cadres en transition professionnels que j'accompagne peinent parfois à s'adonner à la rêverie, à se ressourcer pour doper leur créativité et leur impact dans leur quête. Les alertes des jobs boards, le fil LinkedIn, la messagerie ou encore WhatsApp génèrent souvent du stress et allongent leurs journées. Merci beaucoup pour les tips. J'aime aussi l'idée d'intentions pour sa journée et de temps sacralisé pour soi-même (no matter what).
Business Partner I Coach & Superviseure certifiée | #leadership #stratégie #marketing #RH
5 moisMerci Valérie Rocoplan pour cet article très intéressant. Nous sommes en effet coincés dans une société où tout est consommation, où l’important est de paraître et non d’être, donc se comparer, se mesurer parfois de manière inconsciente. La simplicité qui donne accès gratuitement à son authenticité, au Vivant, au bon sens est devenue soit désuette soit un saint graal qui devient lui aussi un business. Alors que l’humain est un être social, le sentiment de solitude explose, l’individualisme aussi, et coller des étiquettes sur les autres, une spécialité nationale ! Merci Valerie de rappeler de mal être notamment des jeunes. Qu’avons-nous fait ? Nous avons tous une responsabilité. Comment sortir de cette impasse destructive ? Arrêtons tous ces KPI financiers qui pilotent la majorité des entreprises. Cultivons le sens dans ses 3 dimensions (direction, utilité, finalité), autorisons des espaces de créativité, de réflexion, créons les conditions pour développer une approche systémique coopérative. En tant que parents, et si nous à utorisons nos enfants à s’ennuyer, prendre le temps, rêver…être ! Bel été ressourçant à tous !