Du sens de notre travail. De Platon à St Exupéry

Du sens de notre travail. De Platon à St Exupéry

Lors de mon dernier article, Pour la conciliation de la vérité et de l'entreprise, j'exposais mon point de vue sur le travail "capable de légitimer des dominations souterraines ou au contraire .... nous permets de nous émanciper, de nous offrir une opportunité de rayonner" 

Je voudrais surenchérir sur ce point aujourd'hui.

Si je suis exigeant avec mes collaborateurs comme avec moi même c'est que je cherche à nous sortir de la caverne vers la lumière (#Platon)

Un travail fait comme un bagnard est avilissant et je ne peux me résoudre à voir mes collègues être soumis ainsi.

Au contraire, si le cap est passé et que le travail devient source de joie, bonheur et développement alors, c'est avec une immense fierté que je rejoindrais mon équipe tous les matins, parce qu'ensemble, nous bâtirons toute proportion gardée le monde de demain.

Quand on me plaint de trop travailler, c'est toujours parce que la réflexion n'a pas été assez profonde, Saint-Exupery a écrit sur le sujet du sens d'un acte et de sa perception extérieure :

"Celui qui donne un coup de pioche veut connaître un sens à son coup de pioche. Et le coup de pioche du bagnard, qui humilie le bagnard, n’est point le même que le coup de pioche du prospecteur, qui grandit le prospecteur. Le bagne ne réside point là où des coups de pioche sont donnés. Il n’est pas d’horreur matérielle. Le bagne réside là où des coups de pioche sont donnés qui n’ont point de sens, qui ne relie pas celui qui les donne à la communauté des hommes. Et nous voulons nous évader du bagne."

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