Et si le sens de la vie était de prendre soin ?

L'écologie personnelle® invite à (re)mettre au coeur de notre quotidien, ce qui est intimement lié à notre condition d'être vivant terrestre et qui est majoritairement relégué au dernier plan dans notre mode de vie contemporain :

. notre façon de nous nourrir, de dormir, de nous déplacer, de nous loger

. notre façon de nous soigner

. notre façon de nous relier (à soi, aux autres humains et au vivant)

. notre façon d'habiter la planète

. notre façon de créer et donc de modifier les écosystèmes dans lesquels nous évoluons

C'est une approche qui s'inspire des enseignements du vivant pour mieux vivre au quotidien.

Mon intention est de révéler ce qui nous lie au Vivant, le #vivant en nous et autour de nous à partir de mes expériences et de mon #cheminement personnel.

Réunir les notions de SOIN & de SENS.

❇ SOIN

La santé est un pan essentiel de ma démarche car j'ai découvert que ma vie en dépend ce qui signifie que la votre aussi, comme elles dépendent de la bonne santé de la biosphère (ensemble des écosystèmes terrestres et de leurs habitants). "Prendre soin" est une responsabilité individuelle et collective, qui commence par soi et se diffuse bien au-delà (autres humains mais aussi autres formes de vie). Regarder notre quotidien par le prisme du "ce qui est bon pour moi et pour la biosphère" change profondément notre mode de vie dans ces nombreuses dimensions, pour un mieux-être tangible autant dans la vie personnelle que professionnelle.

"La santé unique englobe sept domaines de santé qui sont tous liés : le sol, les plantes, les animaux, les écosystèmes à l’échelle du paysage, du biome et de la biosphère et les hommes. La prise en compte des liens entre ces sept domaines permet d’agir en articulant l’occupation et utilisation des sols, la gestion des flux de matières et d’énergie ainsi que les modes de transformation des matières premières agricoles et de distribution des aliments. Cette articulation permet d’influencer positivement la production de biens agricoles et les services écosystémiques, les cycles biogéochimiques, les choix alimentaires et l’exposition aux contaminants."

_ extrait de l'étude "Santé positive" publiée par La Fabrique Spinoza et regroupant toutes les dimensions qui touchent à notre santé, aboutissant au concept de "santé unique" s'inspirant de l'éthique du care et qui résonne particulièrement avec mon approche holistique que j'ai nommé "écologie personnelle".

Pour aller plus loin : Mon article Santé humaine et écologie de la planète : quels liens ? et ma Transmission audio Quels liens entre notre santé et celle de la planète ?

SENS ❇

Après une dizaine d'années d'expérimentation du "prendre soin" en commençant par moi, j'ai découvert que le soin initie le sens. Car toutes les formes de vie sont unies par la même intention : vivre. Pour les sociétés "peuples premiers", le sens d'une journée est d'assurer l'écoute et le respect de nos besoins essentiels en symbiose avec ceux de notre environnement. Le sens du collectif est de permettre à chaque individu de bien vivre (et donc d'être en bonne santé) et de s'épanouir dans son individualité en prenant sa place dans le groupe. 

Pour aller plus loin : écouter mon intervention pour l'AFCP "Soin & Sens" (en bas de page), et découvrir l'écologie personnelle au service de l'entreprise ainsi que mes sujets de #conférences et #séminaires

❇ MANIFESTE ❇

Par mes transmissions orales et écrites, je m'attache à révéler ces liens que j’ai (re)découvert : rendre visibles les interconnexions et interdépendances entre l’humain.e et le vivant. En prenant la mesure des liens qui unissent ma santé à celle de la planète, j’ai commencé par prendre conscience que prendre soin de moi ; loin d’être égoïste et futile, c’est prendre soin de la Terre que j’habite. En acceptant de questionner le sens profond de mon quotidien, de notre mode de vie tel que nous l’avons construit au fil de l’industrialisation mondialisée, j’apprends à me défaire de nombreuses illusions aliénantes et à mieux vivre ce temps qui m’est offert sur Terre. En renouant avec ma capacité à voir la beauté du vivant, à m’émerveiller de la nature et de ce qu’elle nous offre abondamment, je peux ressentir ce sentiment puissant de résonance : être une partie d’un tout qui nous dépasse. En comprenant chaque jour un peu mieux ce qui régit le vivant, je découvre comment mieux vivre avec soin et sens.

Il me semble que c'est par ce chemin que nous pourrons transformer en profondeur notre façon de vivre, d’être en liens et notre façon d’administrer notre maisonnée - c’est-à-dire de faire économie - avec confiance, amour et radicalité aussi. Car nous ressentirons dans nos tripes, que nos gestes quotidiens, notre société et notre économie n’ont de sens et d’avenir qu’en s’inscrivant réellement dans les principes du vivant. Nos gestes prennent sens quand ils prennent soin. Nous pourrions véritablement intégrer au plus profond de nos êtres que notre survie en dépend ! 

J’ai commencé ma vie professionnelle en cartographiant le sensible et l’invisible des espaces que nous habitons (méthode de l'empreinte sensorielle® de 2010 à 2019 au sein de mon agence d'architecture d'intérieur et design d'expériences) et aujourd’hui je cartographie le sensible et l’invisible à nos yeux de modernes, dans tous ce qui fait notre façon d’habiter le monde. En m’attachant à faire émerger les liens que je perçois entre le vivant et nous, j’espère contribuer à ce que chacun individuellement ressente qu’il est intrinsèquement tissé de vivant, respirant du vivant, mangeant du vivant, habitant un monde fait par les vivants, tissé au vivant.

J’aime l’idée de contribuer à imaginer et initier une culture du vivant comme la définit Baptiste Morizot. « Une culture du vivant nous force à penser autrement ce que l’on mange, et toute l’agriculture. Cela reconfigure notre manière de concevoir l’architecture, l’urbanisme, l’aménagement du territoire, les infrastructures techniques et énergétiques : cela trame le vivant à toutes ces dimensions de ce qui nous semblait appartenir à notre monde humain quotidien, mais sans impliquer le vivant. »

Je partage mes explorations et expériences intimes dans ce qu’elles m’ont appris de moi à ce qu’elles révèlent de notre humanité. Je vous invite à me suivre dans ce monde entre-deux, entre la réflexion intellectuelle et l’expérience sensible éprouvée, entre les données scientifiques et les perceptions sensorielles. Ce monde de liens. Car je crois que s’inscrire dans le vivant c’est commencer par se reconstituer comme individu intrinsèquement lié au vivant et il me semble que cela passe par nous laisser traverser par le vivant en nous. L’accueillir sans résistance. Ce qui nous ouvre à un monde de résonances avec les autres vivants et donne ainsi forme au collectif.

~ ce manifeste est un extrait de mon livre "Ma quête vers le vivant" dont je finalise l'écriture (en recherche d'un éditeur) et d'un voyage digital qui est en création pour vous offrir une vue d’ensemble des paysages que je tisse intuitivement et intimement entre le soin et le sens, entre le mieux-être à échelle individuelle et les enjeux d’écologie planétaire auxquels l’humanité fait face. 

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Les 3 piliers de l'écologie personnelle sont

~ prendre soin ~ se relier à la nature ~ cultiver l'être ~

/// Anaïs