Fut un temps...
KGDESIGNGRAPH

Fut un temps...

Bon, je suis où cette fois-ci, suis-je revenu parmi vous ou vous parmi moi ? On ne va pas s'en sortir !

Alors après avoir fait un bond dans les débuts de mon ancêtre, graphiste, sachez que ce que je peux dire, c'est tout simplement que je ne serais jamais l'ancien graphiste et que lui à coup sûr ne sera jamais moi en 2023 !

Comme l'a si bien mentionné David Jury : "Dès 1800, les effets de la révolution industrielle produisirent une augmentation du nombre, de la taille et de la diversité des entreprises, qui avaient toutes besoin de communiquer, d'échanger et d'enregistrer des informations et des transactions. Des éléments aussi cruciaux que les articles de papeterie, cartes de négoce, listes de prix, prospectus, points de vente, notices, étiquettes, formulaires et documents légaux deviennent alors des commandes standard pour ce qui se développe rapidement comme un domaine spécialisé de la profession, l'imprimerie de ville."

Vous vous rendez compte que nous sommes dans les débuts de l'identité visuelle datant de plus de 200 ans, si on y réfléchit bien, on se pose la question qui est : a-t-on évolué à ce point-là, car en vrai, 200 ans c'est deux, voir trois générations au max ? Je laisse chacun juger de la situation graphique actuelle, non pas en regardant ce que l'on est capable de faire aujourd'hui, mais plutôt est-ce que nous sommes capables de faire mieux que ceux d'avant avec leurs propres moyens ou bien, eux seraient-ils capables de faire mieux que nous avec nos moyens ?! Bien entendu, on ne le saura jamais...

"Par bien des aspects, la compétence du graveur correspondait idéalement à la majeure partie de ses tâches. Dans bien des cas, l'élégance traditionnelle de la carte de visite gravée (l'équivalent de la carte professionnelle d'aujourd'hui)" et encore on est au numérique à ce niveau-là donc faut se dire que les futures graphistes parleront de nous de la sorte !

"Mais le graveur travaillait lentement et sur des formats limités. De son côté, le typographe était limité par les polices existantes, qui étaient hélas conçues essentiellement pour l'impression de livres. Cela signifiait que lorsqu'on lui demandait de produire une carte de visite, un prospectus ou une affiche, le typographe devait utiliser des polices de caractères à contre-emploi. Pour l'imprimeur typographe, des restrictions aussi contraignantes devaient être d'autant plus frustrantes qu'il était en concurrence non seulement avec l'élégance raffinée du graveur, mais aussi avec la fantaisie du peintre d'enseignes, dont les réalisations hautes en couleur, peintes à la main sur de grands formats, s'appréciaient couramment dans les rues. La liberté dont jouissaient ses concurrents pour créer des lettres aussi diverses doit avoir fait ressentir douloureusement au typographe les limites imposées par les fonderies typographiques."

Halàlà ! Mais aujourd'hui, qui serait le plus frustré des deux ? Le graveur aurait moins de moyens d'attirer la clientèle, car son temps de graphiste est révolu, il n'est plus graphiste de nos jours, mais simple graveur d'enseigne ou quelques autres services demandés, mais le typographe à notre époque est un architecte de lettre doté d'une technique et technologie hors normes, les lettres peuvent être inventé sans aucune limite et que ce phénomène est recherché si vous saviez...

À suivre...

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