Guichet Unique ou Foutoir Unique, c'est selon !
Je ne vais pas vous parler du report de la mise en place du Guichet Unique au 1er juillet, mais de ce que ce fiasco m'inspire quant à la mise en œuvre d'un projet informatique complexe.
Il est généralement préférable de décomposer le projet en plusieurs phases ou itérations plutôt que de tout proposer dans la première version.
Cette approche est connue sous le nom de développement itératif ou agile.
Le développement itératif permet de diviser le projet en plusieurs parties plus petites et plus faciles à gérer. Cela permet de mieux maîtriser les risques, de mieux répartir la charge de travail et de fournir des résultats plus rapidement.
De plus, en utilisant une approche itérative, il est possible de recueillir des commentaires des utilisateurs plus tôt dans le processus de développement. Cela permet d'identifier rapidement les problèmes et de les résoudre avant qu'ils ne deviennent trop importants. Cette approche peut également permettre de mieux s'adapter aux évolutions et aux changements de besoins des utilisateurs.
Comment pourrions-nous décomposer l'exemple du projet Guichet Unique ?
Décomposer un projet complexe peut être un processus délicat et peut varier selon la nature du projet, le contexte et les parties prenantes. Toutefois, voici quelques étapes possibles pour décomposer et prioriser les fonctionnalités d'un projet complexe qui s'adresserait à toutes les formes juridiques de création d'entreprise en France :
Il est important de garder à l'esprit que la priorisation des fonctionnalités est un processus continu et peut être révisée en fonction des évolutions du projet, des besoins des utilisateurs et des contraintes de ressources.
Comment pourrions-nous commencer ?
Commencer par les formes juridiques en constitution les moins utilisées en France, comme les Sociétés Anonymes (SA), peut être une stratégie viable dans certains cas, mais cela dépend des objectifs du projet, des ressources disponibles et de la demande du marché.
D'un côté, commencer par les formes juridiques moins utilisées peut permettre de tester la faisabilité et la viabilité du projet avec un groupe plus restreint d'utilisateurs. Cela peut également permettre de mieux maîtriser les risques et d'affiner les processus de développement avant d'attaquer les formes juridiques les plus courantes.
D'un autre côté, commencer par les formes juridiques moins utilisées peut également signifier que les fonctionnalités les plus demandées par la majorité des utilisateurs seront reportées, ce qui peut entraîner une perte de marché et un manque d'adoption de la solution.
En somme, la décision de commencer par les formes juridiques en constitution les moins utilisées dépend des objectifs du projet, des ressources disponibles et de la demande du marché. Il est important de prendre en compte ces facteurs et d'évaluer les risques et les avantages potentiels avant de décider de l'approche à suivre.
Mais, traiter toutes les constitutions de forme juridique en même temps peut être risqué et complexe :-( , surtout si le guichet unique est un élément clé. Il peut être préférable de suivre une approche plus progressive, en se concentrant sur un nombre limité de formes juridiques dans un premier temps, avant d'étendre progressivement la solution à d'autres formes juridiques.
Pour décider quelles formes juridiques traiter en priorité, il peut être utile de prendre en compte plusieurs facteurs, tels que :
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En suivant une approche progressive, vous pourrez tester la solution sur un nombre limité de formes juridiques avant de l'étendre à d'autres formes juridiques. Cela peut vous aider à identifier les problèmes éventuels et à apporter des améliorations avant de lancer la solution sur l'ensemble du marché.
Exemples de projets complexes qui ont connu des échecs
Il y a plusieurs exemples de projets complexes qui ont connu des échecs en raison d'une approche inadéquate de la planification et de la gestion du projet.
Voici quelques exemples à l'international :
En France, il y a également eu des exemples de projets complexes qui ont échoué en raison d'une mauvaise gestion ou planification.
En voici quelques-uns :
Allons-nous ajouter à cette liste le projet du Guichet Unique ?
Ces exemples montrent que la gestion de projets complexes peut être difficile, même pour des organisations importantes et expérimentées.
La planification rigoureuse et l'approche progressive peuvent aider à minimiser les risques et à éviter les échecs coûteux.
En somme, il est généralement préférable de décomposer un projet informatique complexe en plusieurs phases ou itérations plutôt que de tout proposer dans la première version. Cette approche permet de mieux gérer les risques, de mieux répartir la charge de travail et de fournir des résultats plus rapidement, tout en s'adaptant aux évolutions et aux changements de besoins des utilisateurs.
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