Introduction à l’aromathérapie
Article rédigé par Yves Le Guay
Source : Formation Agrilearn https://www.agrilearn.fr/formation/prendre-soin-de-soi-pour-faire-face-au-quotidien
De l’usage rituel à la connaissance scientifique
Les plantes à essence dégagent des senteurs qui incitaient nos lointains ancêtres à les utiliser en fumigations pour chasser le mauvais œil et accompagner les sacrifices rituels. Au fil des siècles, dans toutes les parties du monde, ils ont appris de façon empirique à extraire, conserver et utiliser les huiles essentielles pour des usages ménagers, cosmétiques et thérapeutiques, préventifs et curatifs.
Il a fallu toutefois attendre les années 1928-30 pour que l’aromathérapie entre dans l’ère scientifique, en particulier lorsqu’un pionnier, suivi par d’autres, le chimiste René-Maurice GATTEFOSSÉ en a isolé des principes actifs et démontré leurs propriétés antibactériennes, anti-douleurs, cicatrisantes, digestives, respiratoires, musculaires... Chaque huile concentre plusieurs principes actifs, voire un grand nombre.
Découvrir les bases de l’aromathérapie
Dans un cours en ligne sur la plateforme https://www.agrilearn.fr/, composé d’une série de onze vidéos, Olivier TISSOT, pharmacien et aromathérapeute, fin connaisseur en la matière, nous initie aux bases de l’aromathérapie dont l’usage, il faut le souligner, n’est pas anodin.
Il en donne les limites et précautions d’emploi, explique comment les obtenir et les utiliser, en évoquant les plantes de nos régions et de pays plus chauds.
Le but n’est pas de faire de chaque éleveur un aromathérapeute mais de lui présenter, déjà, les notions indispensables pour une utilisation, en toute sécurité des huiles essentielles qu’on trouve dans le commerce, avec toutefois de la vigilance quant à leur qualité.
Merveilles de la nature
Une plante à essence recèle la propriété de stocker des composés organiques volatils ou essences qui dégagent une odeur caractéristique. Les plantes s’en servent pour attirer les insectes, éloigner les prédateurs, se protéger des attaques fongiques, voire même, propriété incroyable, pour communiquer des alertes entre elles. Les essences sont stockées selon les végétaux, dans différentes parties aériennes ou souterraines.
Recommandé par LinkedIn
Un travail méticuleux
On obtient principalement les huiles essentielles par l’hydrodistillation qui consiste à faire passer de la vapeur d’eau (une eau de qualité) à travers les plantes, dans un alambic à basse pression. La durée de l’opération varie selon chaque plante mais la basse pression exige du temps pour extraire la totalité des principes actifs.
Quelques exceptions comme les rutacées dont les agrumes font partie, résistantes à la distillation : on presse l’enveloppe des fruits pour en extraire l’essence. Attention alors à n’utiliser que des fruits non traités ! Quant aux huiles essentielles obtenues par solvant, évitons-les.
Le rendement, c’est-à-dire la quantité de matière première nécessaire pour extraire un litre d’huile, diffère énormément selon les plantes, ce qui explique les différences de prix. Olivier TISSOT nous apprend à lire les étiquettes, en particulier le nom botanique de la plante, parfois la variété, la partie du végétal utilisée, sa provenance géographique, qui conditionnent la présence des principes actifs et donc leur action. La chromatographie montre la présence des principes actifs.
Stocker et conserver les huiles essentielles
Ensuite il faut les stocker et les conserver à l’abri de la lumière et des fortes chaleurs, dans des flacons bien bouchés pour éviter l’oxydation. Le temps de conservation est en général de trois ans ou plus.
Utiliser les huiles essentielles à bon escient
Les huiles essentielles sont un concentré de principes actifs ; mal utilisées, elles peuvent être toxiques. Des précautions particulières sont requises pour les jeunes enfants et les femmes enceintes.
La voie orale n’est pas la plus fréquemment pratiquée, elle se fait en mélangeant une à quelques gouttes avec des aliments. En revanche, la voie cutanée est beaucoup plus utilisée, locale ou systémique (intérieur des poignets ou voûte plantaire), diluée dans de l’huile végétale. On peut aussi diffuser certaines huiles essentielles dans l’air de la pièce. Mais attention, quelques-unes sont irritantes, voire contre indiquées pour certaines pathologies respiratoires ou de peau. Mieux vaut demander conseil à un professionnel compétent.
Cette série de onze vidéos, illustrée de graphiques, permet une première approche de l’aromathérapie, abordée sous tous ses aspects. Elle suscite l’intérêt et invite à approfondir ce vaste domaine. Olivier TISSOT continue à diffuser ses connaissances, de façon plus approfondie, dans d’autres cours en ligne sur https://www.agrilearn.fr/.
Par ailleurs, le Dr Sébastien KNOCKAERT Sebastien KNOCKAERT , enseigne comment soigner les vaches laitières avec les plantes et les huiles essentielles, sur la même plateforme.
Animatrice de formation Community manager Responsable qualité Référente financements OPCO Spécialiste santé animale
4 moisLes Huiles essentielles, véritables alternatives du bien être ne sont pas toutes exemptes de toxicité ! Il faut donc apprendre à les connaître et savoir comment les utiliser ! Avec olivier Tissot, la zénithude est à portée de mains !