LA CONSCIENCE

LA CONSCIENCE

I - LA CONSCIENCE, LA MALADIE DE L’HOMME ?

Il est d’abord intéressant de comprendre la façon dont une certaine idéologie matérialiste a pensé la conscience : là encore, on trouve chez Nietzsche l’expression la plus radicale de cette conception. Si Freud considère que « le moi n’est pas maître dans sa propre maison », qu’il est limité dans sa souveraineté cartésienne par des forces inconscientes, il a néanmoins encore une marge de manœuvre, ne serait-ce que pour prendre conscience de ses troubles et décider de suivre une psychanalyse. N’oublions pas que Freud présente la psychanalyse comme une science : quel scientifique nierait totalement la notion de conscience sans donner le bâton pour se faire battre ?

La conception nietzschéenne est une table rase des notions de sujet et de conscience sans que l’on puisse vraiment comprendre comment une telle vision peut être conciliée avec le fait même d’écrire une œuvre. Dans le Gai Savoir (1882), il fait même l’apologie de Leibniz, un penseur pourtant rationaliste. Pour Leibniz, des petites perceptions doivent nécessairement précéder l’apparition de la conscience claire. Leibniz s’appuie sur le principe de continuité : lorsque je sors de mon sommeil, je passe d’un état inconscient à un état conscient. Or, si la nature ne fait pas de saut, ce passage s’effectuerait bien de manière progressive, cela serait par sommation d’une infinité de degrés de conscience que « je » passe de l’inconscient au conscient et non sans transition aucune comme l’affirmait Descartes.

Pour Nietzsche, ce raisonnement démontrerait tout d’abord l’existence d’une vie psychique inconsciente. Mais le philosophe du marteau enfonce le clou: « la conscience est un simple accident de la représentation, non son attribut nécessaire, essentiel, de sorte que ce que nous appelons conscience ne constitue qu’un état (et peut-être même un état malade) de notre monde spirituel – nullement, tant s’en faut, ce monde lui-même ». Pour lui, la conscience est un épiphénomène, « la conscience du moi » est « le dernier trait qui s’ajoute à l’organisme quand il fonctionne déjà parfaitement, elle est presque superflue ». Nietzsche en tire la conclusion célèbre que nous ne pouvons que juger illogique : « il n’y a pas de faits, seulement des interprétations », toute philosophie ne serait qu’une « perspective », qu’un « point de vue », qu’un « symptôme d’état vital », qu’un « art » mais, parmi elles, certaines prétendraient « être autre chose que ce qu’elles sont », « baptisant leurs préjugés du nom de vérités ».

Néanmoins, et en effet, si toute philosophie n’est qu’une perspective, encore faut-il prétendre disposer d’une conscience plus lucide pour justement le comprendre : Luc Ferry souligne avec clairvoyance que c’est cette position qui démarque totalement Nietzsche des autres penseurs du soupçon que sont Marx et Freud. Chez Nietzsche, un homme, une partie du Tout, ne peut jamais « expliquer » le monde : nous avons vu que cette analyse n’est pas totalement dénuée de vérité mais reste complètement fausse quand elle est poussée à l’extrême.

Ainsi, pour Nietzsche, la conscience est « sur-conscience »: ce néologisme entend signifier que la conscience serait d’une part un « accident de la représentation », « le dernier trait s’ajoutant à l’organisme quand il fonctionne déjà parfaitement » mais que, d’autre part, loin de constituer un avantage pour l’être qui en est doté, serait au contraire un véritable handicap pour la vie. Si on peut esquisser un sourire plein de perplexité, on doit d’abord chercher à comprendre sa vision et réaliser qu’elle n’est pas isolée dans l’histoire de la pensée. Ainsi, il existe une multitude de philosophies qui, loin de considérer la conscience comme un attribut faisant la condition de notre existence et notre noblesse, la regardent comme une maladie.

Certains évolutionnistes pensent la conscience comme un épiphénomène qui serait produite par la nature dans son infinie stupidité mais ne serait pas un critère fondamental pour la survie de l’espèce. Des écologistes considèrent que la conscience est au fond dangereuse pour la vie, que l’Homme est en train de creuser sa propre tombe, qu’en se rendant « maître et possesseur de la Nature », il oublierait qu’il fait partie d’un écosystème et serait, selon la célèbre expression, en train de scier la branche sur laquelle il est assis.

Certains cyniques reprendront l’argumentation malthusienne et nazie qu’on retrouve dans le film de Stanley Kubrick, le Docteur Folamour (1964): la conscience morale – on ne tuerait pas assez à cause du sentiment de culpabilité ! – serait la cause de la surpopulation, de la pauvreté, de l’immigration, de la guerre.

Nietzsche expliquait que « trop de pensées tue la vie », qu’à savoir trop bien, nous sommes souvent trop mal. On se devrait d’être nostalgique de l’insouciance de l’enfant ou de l’innocence de l’animal qui ne se pose pas de questions quand le surdoué se « torture » l’esprit: les psychologues décrivent parfois ce dernier comme un « être trop intelligent pour être heureux » et la dépression existentielle puiserait sa cause dans la philosophie et ses réflexions infernales quand « la vie se suffirait à elle-même ».

Des idéologues matérialistes accusent la conscience d’être ce « dernier trait » permettant l’endoctrinement sectaire et religieux: « le problème c’est la tête » disait Bernard Henry Lévy dans ses Réflexions sur la guerre, le mal et la fin de l’Histoire (2001), « sans la religion pas de 11 septembre » écrit Richard Dawkins dans un raisonnement extraordinairement simpliste.

On nous expliquera encore que la conscience est source de moralité mais aussi de destruction, qu’elle fait de nous des « apprentis sorciers », que notre « volonté de vérité » s’est retournée contre nous : pas de conscience, pas de bombe nucléaire. Bernard Henry Lévy écrivait aussi que les goulags sont dans les gènes du marxisme car quand un corpus prétend avoir découvert LA vérité, il est par essence antidémocratique et voue à la nécessaire « rééducation » les esprits rebelles.

Dans une logique analogue, il y aurait dans les gènes de la science un destin funeste : l’Homme serait condamné à aller trop loin. Rousseau se méfiait d’ailleurs tellement de la science qu’il l’accusait de contribuer à la dépravation morale des sociétés. La science devait asservir le monde mais l’Homme aurait oublié qu’il faisait partie du monde, il s’ensuit que la science n’aurait pas fini de mettre en danger nos vies et notre équilibre psychique : à partir du moment où l’on passe d’une science qui n’entend plus seulement comprendre le monde mais aussi le transformer, il faut nécessairement que cette science entretienne un rapport avec un idéal. Ainsi, Nietzsche écrivait encore, dans un raisonnement qui n’a rien d’impertinent, que vouloir un homme tel qu’il devrait être c’est aussi le considérer implicitement comme une pathologie. Il y aurait ainsi dans la logique du progrès et de la perfectibilité de l’Homme, une morale qui confinerait aussi par ailleurs à sa disparition. Quand on imagine un homme nouveau, on dévalorise aussi l’Homme tel qu’il est… et les chambres à gaz ne sont plus loin. On ne pourrait selon cette logique à la fois prendre l’homme tel qu’il est et vouloir le changer. Cette argumentation n’est pas totalement absurde tant l’on peut se rendre compte aujourd’hui que la science n’est pas toujours au service de l’Homme. Les romantiques contestaient d’ailleurs également la science et la technologie : « Tous les charmes ne s’envolent-ils pas au simple contact de la froide philosophie ? » écrivait Blake.

Ainsi, la science actuelle, malgré l’existence de comités d’éthiques, regarde l’Homme d’un œil trouble, mortifère, il serait « obsolescent » pour reprendre le terme de Günther Anders. On commence à rêver d’une intelligence artificielle plus puissante que l’Homme, d’un œil capable de voir dans la nuit et/ou de lire dans les pensées, de neurones artificiels qui viendraient résoudre tous nos problèmes dans un élan de scientisme retrouvé.

On parlera encore d’hypertrophie du cerveau et de logique « thanatothropique » : pour Jean-Pierre Petit, un astrophysicien, il est fortement probable, dans un univers conçu comme infini, qu’il existe des populations extraterrestres en avance sur nous… ou plutôt, elles auraient existé. Selon lui, en effet, si on n’a jamais rencontré d’extraterrestres c’est parce que la complexité n’est pas viable, l’autodestruction des civilisations avancées est programmée.

On pourrait alors se poser la question de savoir si le nazisme et le communisme sont des accidents de l’Histoire ou le symptôme le plus prégnant d’une « modernité » qui a détourné le regard de son Dieu. D’une modernité qui ne s’aime finalement pas et qui rêve d’un homme nouveau…comme si le scientifique pouvait faire mieux que l’œuvre de la Raison. Bref, d’une modernité qui a rompu les amarres avec l’anthropocentrisme chrétien faisant de l’Homme le but central de l’existence. Il y a pourtant une différence nette entre vouloir améliorer l’Homme et vouloir le changer radicalement. L’homme est une perfection en cours de réalisation s’il change son regard sur le monde et sur lui-même, en se réconciliant avec les vraies valeurs : si « on peut dépasser l’esprit humain, on ne peut le dépasser ».

On peut prendre une multitude d’autres exemples qui vont dans le sens d’une science qui « progresse »...au détriment de l’homme: les travaux de Lévi-Strauss, même si l’auteur n’était pas relativiste, ont abouti indirectement à ancrer l’idée de l’impossibilité pour une culture de juger intrinsèquement une autre. Le relativisme est au fond le symptôme du déclin de l’Occident, de sa propension à ne plus croire en ses valeurs et, plus encore, dans la notion de vérité morale.

De même, les nazis ont tué au nom des « lois de la race »: aujourd’hui, des psychiatres enferment encore des personnes au nom de leurs connaissances bien lacunaires. Il s’agit encore parfois de « protéger ces personnes contre eux-mêmes » comme les communistes prétendaient « rééduquer » leurs victimes. Nous avons vu également que les sciences humaines traquent notre libre-arbitre, notre liberté de conscience.

Cette haine de l’homme s’exprime aussi dans l’élitisme de nos sociétés. Les experts, qui ont bien compris comment se rendre indispensables, entretiennent une complexité artificielle : le droit « moderne » n’est ainsi plus au service du citoyen et, plus généralement, les élites ne sont pas au service du peuple mais le peuple au service des élites. Plus encore, tout se passe comme si l’Humanité devenait de plus en plus sélective : il faut être intelligent, beau, sportif, riche, célèbre… pas un mot pour le smicard qui se lève courageusement tous les matins ou la mère célibataire qui élève seule ses enfants.

Jean Rostand pensait même la science capable de découvrir les secrets de la jeunesse éternelle. Après tout, selon cette idéologie, la vieillesse et la mort ne seraient que des maladies comme une autre et, à l’avenir, la lutte pour la vie s’intensifierait encore, il n’y aurait plus assez de place pour tout le monde. On inventerait certes des villages dans l’espace mais encore faudrait-il avoir les capacités physiques et intellectuelles pour devenir astronaute : voilà la pensée nazie qui sommeille dans certains esprits malades!

De même, le suicide serait en phase avec l’idée selon laquelle « l’homme est malade de lui-même ». Un homme en bonne santé, heureux de vivre, n’aurait à la limite pas assez d’empathie pour le comprendre. Dans une logique nietzschéenne, le suicide, qui semble être encore une boîte noire à la théorie darwinienne de lutte à mort pour la vie, serait l’expression d’une fatigue générale de vivre que le philologue de Bâle impute notamment au Christianisme. Ce seraient des siècles de culpabilisation de la vie qui auraient conduit à la haine d’être soi. Pour lui, pour qui « il est honteux de mettre les hommes en bonne santé au service des malades », un homme en paix avec ses instincts serait plutôt enclin à dire qu’en mourant, le suicidé rend service à l’Humanité. On admirerait ainsi plus la personne qui attente à ses jours – elle aurait du courage, dit-on – que l’homme prêt à tout pour rester en vie, même au détriment des autres. Nietzsche voyait ainsi dans le refus de Socrate d’échapper à la mort, lui qui but la ciguë résignée, renonçant à une évasion possible, une sorte de révélation : « De tout temps, les plus grands sages ont porté le même jugement sur la vie : elle n’a aucune valeur… Partout et toujours, ce qu’ils en disent a le même accent, un accent de doute, de mélancolie, de lassitude de vivre, de résistance à la vie. Socrate lui-même a dit au moment de mourir: « La vie n’est qu’une longue maladie ; je dois un coq à Asclépios, le Sauveur » Socrate lui-même en avait assez. […] Autrefois, on aurait dit […]: « il doit pourtant y avoir quelque chose de vrai dans tout cela ! Le consensus sapientimu prouve la vérité » […] « Il doit pourtant y avoir quelque chose de malade dans tout cela ! » telle est notre réponse... ».

On peut même voir dans le suicide, en épousant sa logique, une forme de réaction anti-déterministe à l’instinct de survie. A l’instar de Lafcadio, le héros d’André Gide, qui se punit d’un coup de couteau dans la jambe pour réprimer l’instinct de conservation, le suicide serait une volonté orgueilleuse de revanche contre la nature, un sentiment exalté de « l’habeas corpus », de l’acte vraiment libre : « Si enfermé qu’il soit, l’homme détient toujours dans son cœur le doux sentiment de la liberté, c’est-à-dire qu’il pourra quitter cette prison, quand il le voudra », écrivait Goethe dans Les Souffrances du jeune Werther (1774). Il y aurait un rapport évident entre l’écologisme radical de son héros pour qui « la plus inoffensive promenade coûte la vie à mille pauvres vers de terre » et ce regard coupable sur la vie même. On peut encore y voir un prolongement logique du jugement sur la vie. Camus écrivait ainsi que « Juger que la vie vaut ou ne vaut pas la peine d’être vécue, c’est répondre à la question fondamentale de la philosophie ». Dans une logique nietzschéenne, le jugement sur la vie est la première cause du suicide : si l’on conçoit la vie comme un élan gratuit, si l’on scrute un instant l’insouciance et l’innocence de l’animal, on devrait se rendre compte que la conscience est bien l’ennemie de la vie.

Cependant, pour nous, il ne faut pas chercher des explications tordues quand des explications simples suffisent: l’individu se suicide… parce qu’il n’est pas heureux ! Nous refusons d’apporter du crédit à cette logique qui consiste à accuser la conscience d’être un handicap pour la vie.

En fait, notre représentation du monde actuelle confine à la folie et ne peut permettre l’épanouissement de l’Homme. Plus encore, il faut se garder de penser qu’il n’est pas cohérent d’aimer l’homme et de vouloir le changer: qui n’aime pas exclut, maudit, tue ! Qui aime cherche à ramener ses amis dans le chemin de la vérité. Pour nous, l’homme est une perfection en cours de réalisation s’il se réconcilie avec la vérité et les valeurs de Dieu. Ce processus exige un travail d’éducation, un bouleversement de notre représentation du monde, bref une prise de conscience, l’homme étant un être pensant capable d’évoluer, de progresser. Il existe ainsi dans le monde dit « moderne » une pulsion de mort qui n’est pas fatale et qui n’est que l’expression d’une culture désorientée. Ainsi, nous pensons que l’homme n’a pas encore atteint sa phase de maturité justement parce qu’il n’est pas encore suffisamment conscient, parce qu’il traîne avec lui des poisons intellectuels qui l’empêchent de guérir. Pour nous, la conscience, loin d’être une maladie, est consubstantielle à l’existence, il n’y a pas de vie sans conscience de vivre. En définitive, si l’Homme « moderne » est encore dans une fausse représentation de la réalité, ne désespérons pas de le ramener dans la réalité. En ce sens, la conscience est pour nous le moteur du progrès dans l’Histoire.

II LA CONSCIENCE COMME MOTEUR DU PROGRÈS DE L’HUMANITÉ

La notion de conscience traduit la capacité de marcher en sachant que l’on marche, à vivre en sachant que l’on vit, cette dernière formule formant la définition de la notion d’existence. La notion de conscience va donc de pair avec celle savoir comme l’indique l’étymologie du mot « cum scientia », « accompagné de science ».

L’existence d’une conscience est à la fois une certitude intuitive et logique. Ainsi, comme l’analysait Descartes, si je peux douter que je suis conscient, je ne peux douter que j’ai conscience de douter que je suis conscient.

Plus encore, la conscience progresse dans l’Histoire : ainsi, si être conscient c’est savoir que l’on marche quand l’on marche, être (sur) conscient, c’est savoir que l’on ne marche pas quand l’on marche...nous renvoyons à nos analyses sur la nature ultime de la réalité.

Cette conscience n’est jamais pleine conscience. La compréhension du système-monde se révèle progressivement dans l’Histoire. Plus encore, absolument, l’esprit n’accède à la pleine conscience du Tout qu’à la fin du monde : cependant, quand je sais tout, je ne sais (plus) rien et le monde recommence avec ses questions, ses doutes, sa violence. Il s’ensuit que notre moi ne dispose jamais d’un savoir absolu sur le Tout et sur ses états de conscience « futurs » :

« Si TOUT ce qui existe est conscient, RIEN de ce qui existe est conscient ».

En d’autres termes, l’existence humaine, dans sa dimension aussi bien individuelle que collective, est l’histoire d’une tension vers un idéal absolu, vers Dieu, vers le point Oméga : quand cette tension parvient à son achèvement, il ne reste plus rien à comprendre, plus rien à parfaire, l’existence n’est donc plus possible. La notion d’inconscient désigne donc, en fait, des consciences dont « je » n’ai pas conscience à l’échelle de mon référentiel car « je » ne connais que mon « passé immédiat ». Le temps n’existant pas à l'échelle de l'Univers, « notre » esprit existe déjà dans des mondes situés dans « mon » futur et dans lequel je suis à un autre stade de mon existence, je deviens qui je suis, mon passé et mon présent s'expliquant aussi par mon avenir.

Par nuance au principe, il est possible, pour certains individus, à divers degrés et divers moments, d’avoir des visions plus ou moins claires sur lui, des visions rendues possibles par la capacité de la conscience à « voyager dans l’espace-temps », comme dans le cas d’un rêve prémonitoire ou de capacités de divination.

Cela étant, cette conscience sera toujours approximative et partielle : une vision parfaite et transparente de mon avenir rendrait ma vie sans saveur car sans surprise. Or, il ne faut jamais séparer le comment du pourquoi. Par ailleurs, ces visions participent aussi à ma destinée. Aussi, l’inconscient individuel et collectif est également le moteur de l’Histoire : sans cette connaissance intuitive d’un monde meilleur, d’un monde d’amour et de paix, nous serions comme des poissons rouges dans un bocal, scellés au présent, sans histoire, sans évolution, sans capacité à progresser intellectuellement et moralement.

En conclusion, le sens de l’Histoire consiste à passer d’un inconscient collectif, l’Homme sait intuitivement ce qu’est le bien, le vrai, le juste, à une conscience collective où l’Homme sait rationnellement et certainement ce qu’est le bien, le vrai, le juste. Et plus encore, il voit la réalisation concrète de ces idées dans une société qui change.

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