La création oblige d’un endroit
On ne sait ce qu’on fabrique. Ceux qui disent, ça n’est pas vrai. Ils mentent, pour s’arranger de l’inconnu. La mode serait de voir, savoir et pouvoir. On voit, on sait, on peut. Voir n’aurait rien à voir avec savoir et pouvoir. Auquel cas, on ne parlerait pas du même voir que la plupart. Voir, c’est donner naissance à ce qui échappe, c’est donner consistance à ce qui insiste et se précise. O ne sait ce qu’on fout. Sexuel et textuel s’entretoisent. On aimerait certainement pouvoir affirmer que foutre, on sait. Certains disent, c’est faire entendre la reproduction de l’espèce à travers l’image. L’affichage des textures dominerait le sens. On ne sait car l’affichage et l’image nous initient du naufrage. On fabrique une chose, quelque chose et on dit, il s’agit d’un pendentif. Le connu rassure. Quand on sait, on se trouve tranquillisé. Terrifiante est la manière de penser de la plupart pour ou contre. On est dans la représentation de soi à conte d’auteur. On ferait croire que la chose pourfendue serait vendue. La création oblige d’un endroit que personne ne connaît. On se doute que c’est là. On en doute. On finit par douter de tout ce qui nous entoure au détriment de ce qui reste là. JET16.7©PN