LA décision de devenir indépendant
« Je vais me mettre à mon compte. »
Combien de personnes ont prononcé cette phrase au moins une fois dans leur vie ?
Combien de personnes l’ont pensée sans jamais oser la prononcer ?
Combien de personnes sentent une pression incompréhensible monter avant même de penser cette phrase ?
Une chose est sûre : tous les travailleurs indépendants se sont imaginés à leur compte avant de le devenir et ils sont des milliers aujourd’hui dans l’informatique mais également dans tous les métiers possibles et imaginables.
Pourquoi certaines personnes passent à l’action et d’autres attendent d’être « prête » ou « assez expérimentée » ?
La raison est simple, les personnes qui sont passées à l’action l’ont fait parce qu’elles ont pris la décision FERME de le faire. Pour ces futurs indépendants, il ne pouvait y avoir qu’une seule suite possible : tenter cette aventure enrichissante coûte que coûte car la chance sourit aux audacieux.
La frustration d’avoir atteint le fameux « plafond de verre » cher au monde du travail, le ras-le-bol du passage d’une SSII (ou ESN ou cabinet de conseil) à une autre pour avoir une augmentation significative, les difficultés à supporter l’autorité peuvent être des motifs menant à cette décision.
L’envie de financer un projet professionnel, la volonté de choisir mes modalités de travail avec plus de liberté (distance entre le domicile et le client, jours travaillés, télétravail, horaires, ...) et bien sûr l’augmentation de mes revenus (€€€) ont été les moteurs plus puissants en ce qui me concerne.
Quelle que soit la catégorie dans laquelle vous vous retrouvez, la décision de vous mettre à votre compte doit vous suivre du matin au soir, y compris lorsque vous vous rasez, maquillez ou éventuellement faites les deux.
Je me souviens d’avoir lu et relu tous les jours pendant mon préavis (j’étais en inter-contrat) les pages de sites institutionnels sur la création d’entreprise et cherché des annonces auxquelles mon profil pouvait correspondre jusqu’à en connaître les phrases par cœur. Et je ne vous parle même pas du nombre de simulations de rémunération par rapport au TJM (taux journalier moyen) que j’ai pu faire ! Avec du recul, c’était une période super excitante et bien que l’on pourrait croire que ces actions étaient superflues, elles ont ancré l’idée de devenir indépendant dans ma tête.
Si vous vous reconnaissez dans les lignes précédentes, mes articles seront faits pour vous !
PS : Il est vrai que le but annoncé de ce blog est d’encourager les prestataires en informatique à devenir freelance mais ce processus de prise de décision est le même pour tous les métiers.