La GRI recense 400 instruments contraignants ou volontaires de reporting de durabilité dans 64 pays
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Sabrina Dourlens - 18/05/2016
"Il y a eu une hausse du nombre d’instruments de reporting de durabilité identifiés depuis le dernier rapport de 2013, avec 400 instruments - contraignants ou volontaires - de reporting de durabilité dans 64 pays", chiffrent KPMG, la , le et le Centre for corporate governance in Africa. Ils publient la quatrième édition de leur rapport "Carrots and sticks" ("Carottes et bâtons"), mercredi 18 mai 2016, lors de l'ouverture de la conférence annuelle de la GRI (Global reporting initiative) à Amsterdam, dix ans après la première édition en 2006, qui avait identifié 180 instruments dans 144 pays (lire sur AEF). Deux autres sont sortis en 2010 et 2013.
Les réglementations des gouvernements représentent la plus large proportion de ces instruments de reporting durable dans le monde avec plus de 80 % d’entre eux qui ont légiféré sur ce sujet. "Les instruments contraignants dominent mais la croissance des instruments volontaires est aussi forte", indiquent les auteurs. Environ deux tiers des instruments identifiés sont contraignants, contre un tiers volontaire. Environ un sur dix adopte l’approche du "comply or explain".
ROLE ACTIF DU SECTEUR FINANCIER
"Le niveau d’activité des places boursières et des régulateurs des marchés financiers est notable dans l’édition 2016 car ils sont ensemble à l’origine de près d’un tiers de tous les instruments de reporting identifiés", remarquent les auteurs. Près d’un tiers des instruments s’applique exclusivement aux grandes entreprises cotées et les trois quarts d’entre eux ont été introduits par les régulateurs des marchés financiers et les places boursières. Les deux tiers restant s’appliquent soit à toutes les entreprises soit à d’autres types comme les entreprises détenues par l’État.
"Alors que la plupart des instruments couvrent tous les secteurs, ceux qui visent certains secteurs s’adressent en particulier à la finance ou des secteurs d’industries lourdes. Le nombre d’instruments pour les entreprises du secteur des services financiers a plus que doublé entre 2013 et 2016."
HAUSSE DU REPORTING SOCIAL
"Les gouvernements et législateurs exigent de plus en plus des entreprises qu’elles publient des informations relatives à la durabilité dans leurs rapports annuels. Il y a une forte augmentation des instruments favorisant le reporting social - dont le nombre a également doublé depuis 2013 -, bien plus rapide que les instruments favorisant le reporting environnemental", constatent les auteurs.
"L’augmentation des réglementations sur la publication d’informations fiscales est également notable et liée à la pression croissante sur les entreprises pour qu’elles montrent qu’elles sont imposées de manière juste dans les pays où elles opèrent."
Les auteurs identifient une "croissance plus forte" des instruments de reporting en Europe, Asie Pacifique et Amérique latine.
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