La Guerre des Clowns (ou comment choisir son accompagnant.e)

Temps de lecture: 2 minutes

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Cette Newsletter est globalement destinée à vous fournir des informations précieuses et pragamatiques dans le développement de votre leadership, et ce sous de multiples angles. Elle est sans langue de bois et peut déplaire. Toutefois elle est écrite en toute bienveillance et dans l'optique de vous apporter un maximum de valeur.

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Dans cette édition, je vous propose 3 critères pour faire déguerpir les coachs de seconde zone

Hier, je discutais avec un entrepreneur que je respecte beaucoup et qui m'a fait l'amitié de me recevoir.

Nous discutions de mes prestations, et il m'a dit à quel point le nombre de personnes voulant l'accompagner augmentait exponentiellement ces derniers temps.

Des coachs en tout, des coachs partout. Moi y compris.

De là résulte chez lui et les autres dirigeant.e.s une méfiance et une volonté de tout refuser, non par mépris, mais par préservation de leur temps, de leur concentration et de leur espace vital.

Et je les comprends totalement car moi aussi, qui suis pourtant de l'autre côté de la barrière, cette recrudescence d'accompagnant.e.s me fatigue. Non que la concurrence soit intrinsèquement un problème. Après 12 ans de métier et plus de 3000 rdv, j'ai eu le temps de faire la paix avec ça.

Non, le problème est ailleurs, il concerne autant les accompagnants que les accompagnés.

Le problème est que le niveau moyen de l'accompagnement est, pour le dire gentiment, médiocre.

Du cadre en post-burnout ou en quête de sens qui se reconverti et veut balancer sa révélation new-age à tout le monde ou vous parle de coaching quantique, au énième reconverti qui a décidé de se former chez *...* et répète les mêmes techniques, les mêmes approches, les mêmes promesses que tous.tes ses camarades de formation, de nombreuses voix s'élèvent pour vous coacher, mais voilà:

ils ne comprennent rien à vos problématiques...

...car ils ne les écoutent pas vraiment...

... pour la simple et bonne raison qu'ils veulent soit vous fourguer leur modèle du monde (les post-burnout new-age) parce que ça leur à fait du bien. Soit ils vous appliquent la même méthode de questionnement que tous leurs collègues fraichement formés à la même méthode (les clones).

Alors face à cette guerre des clowns, on fait quoi? On stoppe l'accompagnement? On se méfie de tout le monde?

Ce serait terrible d'autant que dans tous les secteurs et tous les styles d'accompagnement il existe des gens compétents (oui, même sous l'angle ésotérique)

Pour vous soutenir, voici 3 critères qui me semblent clef pour choisir un accompagnant, mais avant, je vais répondre à ces questions de base:

Est-ce que je suis juge et parti? Oui.

Est-ce que je suis en mode vieux c**? Peut-être

Est-ce que j'ai toutefois une expérience solide du métier? Oui.

Les 3 questions à se poser pour choisir l'accompagnant qu'il vous faut:

1) Est-ce qu'il écoute vos besoins et est capable de modifier son approche ou est-ce qu'il vous rabat sans cesse sur son package tout fait?

2) Est-ce qu'il a de l'expérience terrain, pas forcément dans votre domaine de spécialisation, mais peut se projeter dans vos difficultés et vous épate par sa lecture de votre situation?

3) Est-ce qu'il vous sort des poncifs de développement personnel en carton sans tenir compte de faits sociologiques avérés?

Avec ces 3 questions, vous balayez 98% des accompagnements existants. Les 2 % qui restent contiennent votre perle rare.

Je viens encore de perdre des contacts, c'est sûr. Mais ça vaut le coup je crois.

A bientôt!

PS: Vous voulez me tester sur ces 3 critères? Vous pouvez me contacter ici: xavier.emergence@gmail.com