La leçon du “djoko blues” : pas de motivation sans but à poursuivre

La leçon du “djoko blues” : pas de motivation sans but à poursuivre

“Novak Djokovic est en perte de motivation depuis qu’il a remporté le seul grand trophée qui lui manquait”, observe une récente édition du quotidien suisse Le Matin (22/06/17).

 Être frappé de déprime au moment même où l’on atteint le sommet de son art et de sa leur gloire ? Ce phénomène peut sembler paradoxal. Il est cependant bien connu des psychologues sportifs. “Quand vous avez atteint l’objectif de votre vie, c’est comme si votre vie n’avait plus vraiment de sens puisque vous avez perdu ce qui vous poussait à vous lever le matin. Rester motivé après avoir atteint son but nécessite un surcroît d’efforts”, explique le psychiatre lausannois Nicolas Belleux.

 Bien entendu, ce ressac psychologique ne concerne pas que les seuls sportifs. “On le constate assez souvent dans le monde financier, où les personnes qui rêvaient de faire fortune craignent de voir leurs affaires péricliter dès qu’elles ont atteint leur objectif”, poursuit le psychiatre. Au-delà du cas Djokovic, le phénomène éclaire les véritables ressorts de l’engagement humain. Plus que par la soif de vaincre, les hommes sont mus par “le désir de progresser et l’envie d’apprendre”, souligne Olivier Schmid, docteur en psychologie du sport et de la performance à l’Université de Berne.

 Conclusion : pour que vos équipes ne soient pas atteintes de “Djoko Blues”, mieux vaut entretenir leur motivation en leur offrant régulièrement de nouvelles expériences et de nouveaux défis. C’est dans la quête que réside le plaisir !





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