La polyvalence sert le métier de "mentoring entreprise"
Mon parcours m'a convaincu que la polyvalence sert efficacement et durablement la complexité et les mutations des organisations. Mon intuition pratico-pratique date des années ... 90 ! Quel plaisir de constater que la clarification des rôles utiles prend (enfin) forme !
C'est lors d'un atelier vidéo conférence du 2 mars 2021 "mentors" organisé par l'ASC suisse romande que je prends avec plaisir connaissance de la formation "Brevet fédéral de mentor en entreprise" ! En particulier sur la clarification du rôle de mentor. Merci déjà pour cette démarche très utile par les temps qui courent.
Définition de référence du Brevet fédéral : qu'est-ce que le mentoring entreprise ?
- Posture de coaching (le·la coach·e ne sait rien, ne conseille rien, ne donne pas de techniques à apprendre) pour stimuler les intuitions et potentiels propres de son client
- Posture de conseil (le·la consultant·e a expérimenté des succès et des échecs concrets), il·elle suggère donc des pistes d 'actions pour par exemple éviter à son·sa client·e des erreurs prévisibles
- Posture de formateur·trice (il·elle n'a pas forcément l'expérience du domaine mais possède des outils qui servent les enjeux du·de la client·e) pour rendre autonome le·la client·e sur l'utilisation d'une technique/méthode
- Posture andragogue : favorise les apprentissages d'adulte.
Les exigence du mentoring entreprise
Pour avoir expérimenté largement toutes ces postures au service de ma mission comme prestataire de services : "favoriser les performances durables et le développement continu spontané des organisations", je pense pouvoir affirmer que de mettre en oeuvre des changements nécessite d'adapter et de coordonner la posture au contexte, au processus, à la culture et aux potentiels de son·sa client·e.
La deuxième exigence est de clarifier systématiquement quelle posture j'adopte lors de mes interventions ! Le client doit s'y retrouver !!! J'ajoute en plus le métier de médiateur à mon portefeuille de prestations...
Et l'humilité dans tout ça ?
La grande force de consacrer des dizaines d'années à une vision, une mission, est que l'accumulation des compétences, des succès, des échecs et des espaces de conforts multiples aliment la passion du métier d'accompagnements.
La limite de la passion, surtout les premières années, est de réduire la capacité critique constructive de ses certitudes... j'observe que le temps sert passablement bien cette humilité qui équilibre nos certitudes bien confortables, mais plus utiles lorsqu'elles évoluent.
Et pour terminer, une notion de macro-mentor ! c'est mon job ...
Même définitions que ci-dessus sauf que le·la client·e... c'est "le système" ! Ajoutez alors la compétence holistique ou/et systémique et c'est bon ! Ma passion justement c'est d'accompagner les systèmes dans leurs développements possibles (équipes, services, départements ou entreprise jusqu'à 200 personnes).
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