La stratégie du pissenlit ou l’intelligence collective

La stratégie du pissenlit ou l’intelligence collective

J’ai lu, ici et là, que certains contributeurs de Linkedin se plaignaient d’être plagiés.

C’est quelque chose qui m’arrive aussi. Je retrouve, assez souvent, après les avoir mis en ligne, repris et exprimés à peine autrement, des thèmes ou des sujets partagés. Ou bien c’est une coïncidence - mais elles seraient fréquentes dans ce cas - ou bien mes posts ont inspiré une réflexion.

Qu’on s’inspire de mes partages ne me fâche pas, bien au contraire, cela m’enchante.

Les idées appartiennent à tout le monde, à partir du moment où on les porte dans l’espace public. Personne n’en détient le copyright. Tant mieux si elles enrichissent la réflexion collective, je crois beaucoup à la stratégie du pissenlit et c’est pour cela que j’écris ces petits billets, sans me prendre pour Pic de la Mirandole, qui savait tout sur tout. Nous ne réfléchissons pas à partir de rien, nous nous nourrissons des idées des autres, présentes et passées... Donc si cela vous tente, servez-vous, c’est gratuit et vous n’êtes pas le produit.

Là où la pratique devient douteuse, c’est quand on utilise les idées d’autrui pour en faire du « business ». Mais bon, si j’avais une idée géniale et à supposer que je recherche la gloire et la fortune, je ne la diffuserais pas sur un réseau social, je l’exploiterais autrement. (Notez bien que j’ai utilisé le conditionnel…)

Bonnes vacances à tous !

Un auteur qui accuse de plagiat manque d’ambition. Un auteur qui plagie n’en est pas un. Donner son nom à une œuvre est un obstacle à son appropriation par autrui. Et à l'époque de l'open source croissant, c'est totalement archaïque d'en vouloir à qui diffuse des idées qui sont les vôtres. Prenez tout de moi et faites le vôtre!

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