Le millionnaire paresseux : le livre pour s'inspirer à plus de liberté, de choix dans les priorités et d'entrepreneuriat écrit par Marc Fisher
Lors de mon séjour à Montréal en novembre 2015, j'ai le plaisir de rencontrer l'auteur québécois Marc Fisher. Il travaille plusieurs années dans le milieu de l’édition avant d’écrire Le Millionnaire, son premier best-seller. A ce jour, Marc Fisher est l'auteur +30 livres, donne des conférences et anime des ateliers d'écriture.
La vidéo et cet article portent sur son ouvrage "Le millionnaire paresseux" paru aux éditions Un Monde Différent en 2013.
Un titre qui attire ou répulse ?
Afficher un tel titre d'ouvrage, particulièrement peut-être pour la culture européenne francophone, peut attirer ou rebuter.
Dans la vidéo, Marc précise bien l'enjeu :
"La plupart des gens ne veulent pas nécessairement être milliardaires (…) ils veulent simplement être libres."
Et il ajoute avec humour :
"Quand les gens voient le titre, ils me disent : “je suis déjà paresseux, il me reste à devenir millionnaire.”"
L'objectif est donc fixé : adopter une attitude et trouver des voies d'action qui permettent d'avoir plus de liberté.
Qu'est-ce qu'un millionnaire ?
Dès le début de son ouvrage, Marc Fisher annonce la couleur : "[le millionnaire] est un individu qui a acquis, rapidement et relativement facilement, une fortune évaluée entre 1 et 10 millions de dollars." (p.13)
Il ajoute d'emblée : "Il faut presque autant de talent, de discipline et de sagacité pour préserver son argent que pour le gagner!" (p.15)
Tant qu'à devoir s'appliquer à travailler, autant donc nous consacrer à ce qui nous anime. Tel est la perspective proposée dans le livre de Marc Fisher. Pour ce faire, la recommandation est simple :
"Bien des millionnaires paresseux (instruits ou pas !) n'ont jamais négligé l'éducation qui est peut-être la plus importante : celle qu'on se donne à soi-même ! (...) Cette éducation qu'on se donne à soi-même, tous les millionnaires paresseux se la sont donnée. Ou ils ont laissé un mentor la leur donner en accéléré et à meilleur compte." (p.44)
Voyons donc comment s'y prendre.
3 idées clés à retenir de l'attitude du Millionnaire paresseux
1. Les “unités de liberté” pour retrouver des marges de plaisir
Marc Fisher nous explique que pour lui, être millionnaire peut signifier autre chose que l'argent. En dégageant ce qu'il appelle des "unités de liberté", nous pouvons devenir plus libres de faire ce qui nous plait.
"Dans le fond, c'est un peu le rêve de tout le monde de se lever le matin et se dire : “je me lève le matin et je fais exactement ce que je veux.”" précise Marc Fisher.
2. La loi de Parkinson pour mieux gérer nos priorités
Marc s'inspire de plusieurs lois dans son livre. Notamment la célèbre loi de Parkison. Il nous expose les contours :
"On prend toujours autant de temps pour réaliser une tâche que le temps qui nous est alloué."
Les capacités de l'esprit humains sont incroyables. Si nous comprenons l'intérêt de compresser le temps à notre disposition pour accomplir une tâche, nous pourrons logiquement faire plus avec le même temps global imparti.
Dans la même lignée, Marc nous invite à dissocier rémunération - temps passé. Il appuie son discours sur l'exemple de professions spécialisées dans le domaine du conseil ou du service, comme le métier d'avocat. Il cite aussi en exemple Mark Zuckerberg, fondateur de Facebook, pour illustrer les opportunités liés à la création d'un produit qui peut être utilisé de manière autonome, sans supposer l'implication ou la disponibilité de son concepteur.
3. L'audace de faire ce qu'on aime faire
Le dernier conseil de Marc est plein de bon sens, mais tellement nécessaire à rappeler :
La vie est courte; il faut oser faire ce qu'on aime faire, malgré souvent ce que les gens nous conseillent ou nous disent. Souvent, les gens qui nous déconseillent de faire ce qu'on aime, c'est parce qu'ils ont passé la vie à ne pas le faire et donc sont vraiment des mauvais conseillers."
3 phrases-clés du livre "Le Millionnaire paresseux" de Marc Fisher
- p.66. "Celui qui a travaillé pendant 20 ans pour la même compagnie et qui se fait soudain remercier (quel verbe quand même que le verbe remercier, en pareille occurrence !) se retrouve souvent en état de panique et se demande comment il va faire pour gagner son prochain dollar. Celui qui est à son compte se l'est demandé à tous les jours, à toutes les semaines, pendant des années. Ça lui donne à mon avis une longueur d'avance. Ça devient sa «sécurité» d'emploi à lui. Une sécurité d'emploi qui est peut-être plus solide que celle dont on parle en général et qui, avec tous les bouleversements du marché du travail, a de moins en moins de sens."
- p.78. "Le millionnaire paresseux sait que la taille d'un poisson est déterminée par... la grandeur de son aquarium !"
- p.89. "Pour le millionnaire paresseux, la loi du moindre effort a un autre sens : elle consiste essentiellement à se dépenser le moins possible pour produire le plus grand résultat (financier) possible…"
Je vous recommande l'ouvrage de Marc Fisher "Le millionnaire paresseux" paru aux éditions Un Monde Différent en 2013.
Coach en neurosciences motivationnelles, j'accompagne les entrepreneurs introvertis à mettre émotions et stress au service d'une motivation pérenne.
8 ansMerci Fred pour cet interview. Bon livre en effet. Dans le même registre, j'ai préféré "Riche et heureux" de John P. Strelecky & Tim Brownnson.
J’aide les leaders et les entrepreneurs à clarifier leurs pensées et à passer à l'action (Coach ICF & Trainer) - J’aide des entrepreneurs à monter leur boîte (Mentor) - J'ai cofondé wikibuild.io (Entrepreneur)
8 ansC'est phrase la me parle particulièrement: "Celui qui a travaillé pendant 20 ans pour la même compagnie et qui se fait soudain remercier (quel verbe quand même que le verbe remercier, en pareille occurrence !) se retrouve souvent en état de panique et se demande comment il va faire pour gagner son prochain dollar. Celui qui est à son compte se l'est demandé à tous les jours, à toutes les semaines, pendant des années. Ça lui donne à mon avis une longueur d'avance. Ça devient sa «sécurité» d'emploi à lui. Une sécurité d'emploi qui est peut-être plus solide que celle dont on parle en général et qui, avec tous les bouleversements du marché du travail, a de moins en moins de sens."