Le monde en 2023- #MEGATRENDS 2/5
La crise du climat et des ressources, quelles conséquences pour les consommateurs ?
Le réchauffement de la planète et la multiplication d’événements climatiques extrêmes (sècheresse, inondations, tempêtes…) modifient les conditions de vie et rendent hostiles des territoires auparavant calmes et agréables.
En même temps, nous avons pris conscience que le niveau et le rythme de consommation des ressources naturelles sont actuellement trop élevés. Ils dépassent les possibilités de renouvellement et font naître le risque de la disparition de certaines matières et espèces vivantes.
Quels sont les impacts sur notre vie quotidienne ?
· Une grande partie des ressources naturelles vitales est en tension : l’eau (très dépendante du climat), l’énergie, les ressources minérales et la nourriture. Cette tension est accélérée par l’augmentation de la population mondiale et de la digitalisation, avec des conséquence également économiques.
· La transition énergétique nécessaire devient une crise énergétique : la transformation a un coût important et ne peut pas être mise en œuvre de la même manière selon les lieux. La crise politique mondiale actuelle perturbe cette transition, entrainant des prix encore plus volatiles et de possibles difficultés d’approvisionnement.
· On est effectivement entré dans une ère de ruptures : les capacités de production et de services sont régulièrement réduites du fait du manque de pièces, de matières mais également de main d’œuvre. Nous réalisons que les ressources réelles sont limitées face à la surabondance des ressources virtuelles et digitales (pour le moment).
· Les catastrophes climatiques entraînent des déplacements de populations : plus de 20 millions de personnes déplacées chaque année depuis 10 ans (source Nations Unies), contraintes de quitter leur territoire, ne pouvant s’adapter. Ces arrivées de personnes créent des tensions politiques, d’autant plus que le statut de réfugié climatique est inexistant.
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Qu’en est-il pour le consommateur ?
Selon l’Observatoire de la Consommation Engagée 2021 (IPSOS-Linkup Factory), le réchauffement climatique est la première source de préoccupation des Français.
- Dans cette période de transition, il n’y a pas de choix parfait : le consommateur est face à beaucoup de questions, d’impacts négatifs, de remises en cause et peu de solutions idéales. Chacun fait ses choix, ses propres compromis selon ses priorités et ses possibilités, ce qui génère un sentiment d’insatisfaction en plus de l’éco-anxiété.
- Pour ne pas participer à la catastrophe générale, il s’agit de renoncer à notre mode de vie « comme avant » quand on ne savait pas. Oui, mais parlons d’amélioration, de simplification, de légèreté, plutôt que d’austérité et de culpabilité. Un monde différent mais qui fait encore envie. Qu’est-ce qu’on y gagne ?
- Les consommateurs font pression sur les organisations (entreprises et politiques) pour qu’elles évoluent rapidement et arrêtent ce qui est le plus néfaste. C’est leur rôle de faciliter le changement.
- L’achat local présente plusieurs avantages : moins d’émissions carbone dues aux transport, soutien de l’économie et des professionnels du territoire. Et pour cela, le consommateur a besoin de connaître la provenance des produits et les processus de fabrication, en toute transparence. #traçabilité
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1 ans#ecoconsommateur, #consommationresponsable #tendances