Le nucléaire, un métier d’avenir

Dans le contexte que notre pays traverse, le nucléaire fait partie des secteurs qui peuvent offrir de réelles perspectives économiques et d’emploi aux territoires et à leurs habitants.

3ème filière industrielle française, elle compte aujourd’hui 220 000 professionnels sur l’ensemble du territoire français. Elle a continué à recruter massivement sur la période 2015-2018 avec près de 30 000 nouveaux salariés et maintient cette dynamique sur la période 2020-2023 avec plus de 22 500 recrutements prévus, tirés par les grands projets nucléaires engagés sur notre territoire ou à l’international et alors même que les projets en cours de développement, comme la construction de six EPR en Inde à Jaitapur ou celle de trois paires d’EPR2 en France, ne sont pas encore pris en compte.

Un des grands enjeux réside donc dans notre capacité collective à maintenir les savoir-faire et les compétences au sein de la filière française, dans la durée. Pour cela, les grands donneurs d’ordre de la filière, le GIFEN, l’Union des Industries et Métiers de la Métallurgie, l’Union Française de l’Electricité, France Industrie et Pôle Emploi créent aujourd’hui l’Université des Métiers du Nucléaire (UMN). Cette nouvelle structure permettra de renforcer et de donner de la lisibilité aux dispositifs de formation offerts aux entreprises de la filière pour développer les compétences de leurs salariés, notamment sur les métiers exigeant des compétences pointues et rares, comme le soudage et l’usinage. Le catalogue de formation sera enrichi mais également les outils et les lieux de formation pour les rendre plus accessibles. C’est une réelle volonté de la filière de mettre l’accent sur le déploiement de formations dans les territoires ; le développement de Campus régionaux sera pour cela un levier efficace, y compris pour accompagner des projets locaux portés par les acteurs économiques et académiques.

Faire connaître nos savoir-faire et les carrières qu’ils offrent est également essentiel pour susciter des vocations et entretenir ainsi nos compétences et nos savoir-faire ; en ce sens l’Université des Métiers du Nucléaire permettra de mieux former à nos métiers. Un système de bourses permettra de financer la formation de jeunes ou de demandeurs d’emploi qui souhaiteraient se tourner vers nos métiers.

C’est donc tout un dispositif qui se met aujourd’hui en place pour dynamiser le système de formation des femmes et des hommes engagés au sein de la filière et permettre à celle-ci d’être au rendez-vous de ses grands projets et de jouer pleinement son rôle dans la relance économique sur l’ensemble du territoire et dans l’atteinte, demain, des ambitions bas-carbone de la France.