Le retour du droit de rêver en communication ?
En cette période morose, le Vendée Globe, qui attaque sa troisième semaine de course, apporte sa dose quotidienne de fraîcheur et d'émotion. Plus que jamais, sans doute parce que l'on n'a jamais eu autant besoin de s'évader et de rêver, l'Everest des mers attire les regards cette année.
C'est une chance pour la course et ses skippers, même si la voile a toujours été un vecteur extraordinaire en termes de communication. C'en est une également pour les sponsors, qui trouvent là une fenêtre médiatique ouverte plein vent. La situation est exceptionnelle mais elle rappelle quelques enjeux de base de la communication BtoC : faire rêver le grand public est une belle idée lorsque l'on communique, et c'est toujours plus facile lorsque les événements sur lesquels les entreprises s'engagent sont porteurs de vraies valeurs.
La question que l'on peut se poser dorénavant est donc de savoir dans quelle mesure les entreprises vont emprunter ce chemin vertueux et repenser leur communication. Evidemment, tout le monde ne trouvera pas sa place sur les courses à la voile ou autres événements sportifs qui touchent de larges audiences. Il n'y a pas besoin de passer par des mastodontes médiatiques pour réussir sa communication, même si ça aide.
Il faut juste (re)travailler ses messages, son storytelling. Au sortir de la crise, dans les mois qui vont venir et que l'on espère plus sereins, les discours seront forcément très différents de ce qu'ils étaient il y a un an, ou les enjeux étaient davantage tournés vers l'écologie. Ce sujet crucial reviendra vite sur le devant de la scène. Mais avant cela, et comme le Vendée Globe nous le montre si bien chaque jour, remettre le «droit de rêver» au cœur des communications va être un enjeu en 2021.
CEO - Consultant Travaux Maritimes - Bureau d'étude d'exécution travaux
4 ansSoutenir Jean Le Cam était pour moi une évidence. Avant même toute démarche /stratégie de communication. La solidarité d'un marin amateur, envers un marin professionnel. Je suis Jean depuis de très nombreuses années et je m'en sens proche par nos valeurs communes, la manière de gérer un projet, notre goût pour l'optimisation des moyens dont on dispose, savoir tirer parti au maximum de ce que l'on possède, connaître son environnement et ses outils de travails dans les moindre détails pour en tirer le maximum, savoir faire simple pour être performant. Et ce n'est pas tout. Alors quand il s'agit de pouvoir communiquer en s'appuyant sur les parallèles entre le monde de Jean et le mien, entre qui il est et qui je suis, comment il fonctionne en tant que skipper, et comment je fonctionne en tant qu'ingénieur de construction, c'est un pur bonheur et une source inépuisable de partage. Et comme le dit Jean, "une aventure n'est belle que si elle est partagée". Une valeur que nous partageons également tous les 2.