Le streaming et ses dangers

Le streaming, surement le moyen de regarder son contenu préférer le plus en vogue ces dernières années. Plébiscité pour sa rapidité et le fait de ne pas devoir télécharger de contenu pour le lire, il est devenu le numéro 1.

Cependant, en devenant le numéro 1 , des répercussions étaient envisageables, mais pas autant que l’on pouvait le croire…

Dans cet article nous allons creuser sur la question des dangers que représente le streaming, et en quoi il faudrait repenser nos modes de consommation au plus vite.

Quand je vous dis :

-       100 millions de tonnes de CO2

-       6% des effets de gaz à effet de serre par an

On ne se dit pas que c’est uniquement du a cause du streaming.

Et on ne peux pas se dire non plus qu’il sera bientôt plus polluant que l’automobile.

Mais malheureusement les chiffres sont la et c’est inévitable.

Mais comment on en est arrivé la ? Comment la machine du streaming est devenu un véritable enfer pour la planète ?

Il faut remonter dans les années 1993, là où tout a commencé avec un homme : Rob Glaser, père fondateur du streaming et créateur de RealPlayer.

Au début, le streaming était rare, internet n’était pas pensé pour lui.

Cependant , quand ils ont commencé à se pencher sur la question, aucune dimension écologique n’était présente : seule la création et la recherche était le maitre mot.

Mais en soit pas de soucis, car le streaming ne polluait pas à cette époque, car ils utilisaient le réseau téléphonique, et de ce fait aucune infrastructure nouvelle n'était demandée.

Mais il y a un mais, c’était beaucoup trop lent.

Dans cette recherche de vouloir aller toujours plus loin et plus vite, la solution était la compression.

C’est grâce à cette prise de décision que le mp3 est nés.

La quête de la vitesse commence donc, et internet change à partir de ce moment bien précis.

Avec le temps , la compression devient obsolète : la modération n’existe plus.

Dans les années 2000, un nouveau mode de connexion arrive : le haut débit, plus communément appelé ADSL qui est 20 à 50 fois plus vite qu’un réseau classique.

Grâce a cette nouvelle révolution, de nouveaux contenus débarquent, ainsi que de nouvelles infrastructures doivent être créées et installées pour satisfaire le besoin de vitesse : la machine à pollution est lancée.

Cependant il y a un bien un frein qui limite à cette époque , c’est la stabilité du réseau !

Et de ce fait, le téléchargement restera le plus utilisé pendant un bon moment.

Avec cette évolution dans le débit, les fichiers tels que les films ou la musique circulée de façon un peu trop libre selon leurs créateurs, mais surtout auprès des maisons de disques. De ce fait, elles monteront au créneau afin de récupérer les droits et de rendre payant le streaming : c’est ainsi que les plateformes de streaming sont nées.

Et elles ont eu bien raison quand on voit les chiffres suivants :

-       Spotify, c’est 406 millions d’utilisateurs.

Cependant, et vous devez vous en doutez, autant d’utilisateurs n’est pas neutre en terme d’empreinte carbone :

-       Avec Spotify et son nombre affolant d’utilisateurs, c’est 169 000 tonnes de CO2 qui sont dépensées, soit plus que l’industrie musicale aux USA en 2000 pendant l’époque du CD.

-       YouTube, c’est presque 11 millions de tonne de CO2/an.

Vous pensez que c’est tout ?

Ce n’est rien sans l’arrivée de l’outil qui a révolutionné le mode de consommation du streaming : le dénommée IPhone.

Avec la création de cet outil, la simplicité de visionnage devient enfantine.

Malheureusement des données prévisionnelles annoncent un avenir peu glorieux pour la planète avec ces technologies, cependant on n'arrête pas le progrès.

Et plus le réseau évolue, plus la puissance du streaming grandi.

La vidéo a la demande remplace les cinémas, grâce au streaming par exemple.

En bref, le streaming aura réalisé des prouesses au fur et à mesure des décennies, et un bel exemple de celle-ci est celui réalisé pendant le confinement.

Cependant son cout en énergie est tel, qu’il doit être contrôlé par les entreprises mais aussi par les politiques , au risque de voir une machine surchauffer, et créer des dégâts irréparables sur l’écologie et l’environnement.