Legaltech  : menace ou opportunité pour le marché du droit et des avocats ?

Legaltech : menace ou opportunité pour le marché du droit et des avocats ?


Je vous invite à lire l'excellent article de S. Larrière.

Comme l'indique S. Larrière, les LegalTech bousculent les débats sur la pratique du droit en questionnant à la fois la relation que les praticiens entretiennent avec leur matière mais aussi les relations avec leurs clients.

Certains y voient une menace d'autres une formidable opportunité de reconsidérer le marché du droit. Faut-il s'en inquiéter ?

Si les legaltech n’apportent pas, en elles-mêmes, une révolution des métiers du droit, son exercice s’inscrit dans un monde qui a profondément changé sous l’impulsion technologique. L’erreur serait, à ce stade, de considérer la legaltech comme un confrère concurrent ou un juriste adversaire, alors que les legaltech se situent sur un registre différent

Les LegalTech constituent pour certains de nouveaux outils et des leviers d'amélioration des services juridiques, et pour d'autres des sources de concurrences distrubtives.

Et si tout simplement, les LegalTech ne prenaient pas d'ores et déjà la place dans la chaîne de valeur que les avocats n'ont plus vocation à occuper : réponse à des questions juridiques simples, compilation et restitution de textes et références, réalisation de formalités simples ou de faible complexité...

Qui s'est véritablement ému de la disparition des fonctions de dactylographie en assistanat juridique du fait de la dictée vocale, au profit d'une monté en compétence et en valeur ajoutée des assistants juridiques en cabinet d'avocat ?

On ne peut comprendre le phénomène des legaltech, si on ne saisit pas que l’économie du droit se réorganise autour de la plateforme
La plateforme et les legaltech qui les portent, réalisent, pour les métiers du droit, une structuration du réel, qui s’installe entre l’offre et la demande, entre le praticien du droit et le consommateur, sujet de droit ou justiciabl

S. Larrière voit juste, mais il faut aller au delà, Méfions nous de l'émergence d’économie de péage du type Ubber ou Booking.com qui pourrait préempter sans légitimité le rapport offre/demande pour le marché de nos cabinets.

Il appartient plus que jamais à nos cabinet de réfléchir à leur chaîne de valeur : service, hyper technicité, non substituabilité des offres, aide à la décision... bref tout ce qu'un robot une une plateforme ne pourra et saura pas faire à notre place.

En un mot, résister à la concurrence par le prix en proposant des offres de services originales et innovantes non substituables.

Je vous invite à lire l'excellent article de S. Larrière de http://laloidesparties.fr/legaltech-legal-disruption

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