Les forêts stockent 8 milliards de tonnes d’équivalent CO2 à l’échelle mondiale
Par Béatrice Mingam, 19 février 2024
En matière de puits naturels de carbone, l’agriculture, la sylviculture et l'Océan constituent des éléments majeurs de la solution climatique mondiale, une approche qui nécessite un changement des modes de production et de notre rapport à la nature. Des acteurs à impact positifs essaiment le territoire breton. Et si nous partions à leur rencontre ? Nous commençons cette série avec un regard sur les forêts à l'échelle planétaire, de la France, puis de la Bretagne, avant une rencontre avec EcoTree et Treeselve.
Lé forêt, un écosystème fragilisé par le réchauffement climatique
Replanter des arbres sur les 1000 millions d’hectares inutilisés par l’agriculture et les zones urbaines dans le monde permettrait de capter les deux-tiers des gigatonnes de CO2 accumulées dans l’atmosphère depuis la révolution industrielle. C’est ce qu’expliquent Tom Crowther et Jean-François Bastin, dans une étude publiée par le journal scientifique Science en juillet 2019 et intitulée « The global tree restoration potential » (Le potentiel mondial de restauration des arbres).
Les chercheurs ont constaté « qu’il y a de la place pour 0,9 milliard d’hectares supplémentaires de couvert forestier, ce qui pourrait stocker 205 gigatonnes de carbone dans des zones qui soutiendraient naturellement les zones boisées et forestières ». Pour eux, la restauration des arbres à l’échelle mondiale est l’une des solutions de réduction du carbone les plus efficaces à ce jour. « Cependant, alertent-ils, le changement climatique modifiera cette couverture forestière potentielle. Nous estimons que si nous ne pouvons pas nous écarter de la trajectoire actuelle, la couverture forestière potentielle mondiale pourrait diminuer d’environ 223 millions d’hectares d’ici 2050, la grande majorité des pertes se produisant sous les tropiques ». Leurs résultats mettent en évidence l’opportunité d’atténuer le changement climatique grâce à la restauration mondiale des arbres, mais aussi « le besoin urgent d’agir ».
En France, selon l’état des lieux 2022 de l’Institut géographique national (IGN) publié le 12 octobre 2023, la forêt couvre 17,3 millions d’hectares, soit près d’un tiers du territoire (31 %). C’est près de deux fois la taille du Portugal et l’occupation du sol la plus importante après l’agriculture (plus de la moitié du territoire métropolitain).
Depuis près de deux siècles, la superficie forestière métropolitaine augmente. En 1985, la forêt couvrait 14,1 millions d’hectares contre 19 % du territoire (près de 10 millions d’hectares) il y a un siècle, en 1908. Sur les trois dernières décennies, sa superficie a fait un bond de 21 %. Le stock de bois des arbres vivants, en très forte progression, est passé de 1,8 milliard de mètres cubes en 1985 à 2,8 milliards de mètres cubes aujourd’hui. Il s’agit d’une croissance de plus de 50 % en une trentaine d’années. Avec plus d'1,8 milliard de mètres cubes, les feuillus, et particulièrement le chêne (44 %), sont rois, devant les conifères (presque un milliard de mètres cubes, composé à 41 % d’épicéas communs et de sapins pectinés).
Le réservoir de carbone de l'écosystème forestier est estimé à 2,8 milliards de tonnes de carbone, réparti entre les arbres vivants (45 %), les arbres morts (4 %), la litière qui recouvre les sols (5 %) et la matière organique contenue dans les 30 premiers centimètres du sol (46 %). Les arbres forestiers vivants (branches et racines comprises) représentent à eux seuls un stock de 1,3 milliard de tonnes de carbone.
Ce stock a crû de 17 % pendant les périodes 2005-2009 et 2018-2022. Chaque hectare de forêt constitue donc en France en moyenne un stock de 81 tonnes de carbone contre 73 sur la période 2005-2009.
Bien que le stock de carbone continue à augmenter, les résultats de l’inventaire forestier national (IFN) montrent depuis quelques années un ralentissement notable de la dynamique des puits de carbone, entraîné par la multiplication des crises sanitaires qui touchent les arbres, combinées à des épisodes de forte sécheresse et de canicule.
Les puits se sont ainsi établis à 40 millions de tonnes de CO2 par an en moyenne sur la période 2013-2021 (2,6 milliards de m2 de bois), diminuant d'un tiers en une décennie (63 millions entre 2005 et 2013 pour 2,8 milliards de m2 de bois). Certains massifs du Nord-Est n’assurent même plus leur fonction de captation du CO2 et de relargage d’oxygène, en raison du taux de mortalité et de prélèvements supérieures à la production biologique.
Mortalité en hausse, croissance en baisse : les arbres souffrent
Depuis 10 ans, de plus en plus d’arbres meurent et le rythme s’accélère : leur mortalité est passée de 7,4 millions de mètres cube par an (Mm3/an) entre 2005 et 2013 à 13,1 Mm3/an entre 2013 et 2021, soit une hausse de près de 80 % en dix ans (0,5 % par an). Ce flux annuel de la mortalité équivaut à 0,5 % du volume de bois vivant. La surface forestière touchée actuellement par le dépérissement - 670 000 hectares - est équivalente au cumul des surfaces touchées par les incendies de ces 35 dernières années. La croissance des arbres ralentit aussi : elle est passée de 91,5 Mm3/an en 2005-2013 à 87,8 Mm3/an en 2013-2021, soit une baisse significative de 4 %.
La dégradation de l’état de santé des forêts constatée ces dernières années est à mettre en lien avec les changements climatiques qui se manifestent en particulier par des températures plus chaudes et des sécheresses plus fréquentes que par le passé, avec une baisse générale des précipitations. Ces changements favorisent notamment la prolifération des bioagresseurs, comme les scolytes qui sont des insectes nuisibles pour les arbres. Certaines régions sont particulièrement à risque du fait de changements plus marqués et les espèces qu’elles abritent sont les plus touchées. Ce sont les conifères, notamment l’épicéa commun, devant le châtaigner et le frêne. D’autres essences profitent en revanche de la hausse des températures comme le pin d’Alep, le mélèze et le pin maritime.
Les résultats territoriaux sont consultables sur le site de l’Observatoire des forêts françaises
Lancé le 10 juillet 2023, cet observatoire est porté par cinq grands acteurs du domaine :
Il a pour vocation de constituer un centre de partage et de production de données indispensables pour le pilotage des forêts françaises en rassemblant les expertises et les connaissances sur la forêt. Les contenus, mis en commun, et les réponses aux défis forestiers de demain, construites collectivement, illustrent l’ambition partagée d’agir face au changement environnemental.
Destiné aussi bien aux professionnels qu’au grand public, son site en accès libre (foret.ign.fr) propose ainsi une information de référence sur les grands enjeux actuels, ainsi que des cartes et des services innovants pour la connaissance et la gestion des forêts à l’échelle des territoires dans le contexte de changement climatique.
Les résultats territoriaux de l’inventaire forestier sont disponibles sur le site de l’Observatoire des forêts françaises, rubrique Les forêts de mon territoire.
Quelle est la surface boisée bretonne ?
La Corse du Sud détient la palme des départements les plus boisés, devant les Alpes-Maritimes, le Var, les Alpes-de-Haute-Provence, les Landes, la Haute-Corse et l’Ardèche avec un taux de boisement supérieur ou égal à 60 %. En revanche, la Manche, la Vendée, la Mayenne, les Deux Sèvres et le Pas-de-Calais sont les départements les moins boisés de France (taux de boisement inférieur à 10 %).
Avec 450 000 ha de forêts, la Bretagne se situe en queue de peloton (10e position sur 13 régions administratives en métropole). Mais elle n’est pas une mauvaise élève. Comme celles du Massif central et de la zone méditerranéenne, les forêts de la pointe bretonne sont en expansion, une caractéristique due à plusieurs facteurs : l’exode rural et la révolution agricole d’après-guerre, mais aussi un large programme de boisement, via le Fonds forestier national (FFN). Son taux de boisement a été évalué à 16 % du territoire mais la surface boisée augmente tous les ans de 2,1 % (contre une moyenne de +0,7 % par an en France) depuis 1981.
Voici les départements bretons classés par leur taux de boisement :
1. Morbihan : 21 % de boisement (146 000 ha) ,
66e département, + 1,7 %/an,
2. Côtes d’Armor : 16 % de boisement (115 000 ha) ,
75e département, + 3 %/an,
3. Finistère : 15 % de boisement (105 000 ha),
77e département, + 2,7 %/an,
4. Ille-et-Vilaine : 12 % de boisement ( 84 000 ha),
81e département, + 1,3 %/an.
Rappelons que la France compte 96 départements en France métropolitaine, Corse comprise.
Rajoutons la Loire-Atlantique (Nantes est la capitale historique bretonne) : elle se place en 5e position avec un taux de 11 % de boisement (74 000 ha). Le département se situe en 85e position mais le reboisement augmente de 2,3 % par an depuis 1985, un des meilleurs scores locaux derrière le Finistère.
La grande région écologique Grand Ouest Cristallin et Océanique est à la traine. Ses 778.000 ha de forêt la classent 8e sur 11 grandes régions écologiques avec un taux de reboisement de 13 % seulement (11e grande région écologique, la dernière du classement !). Le reboisement progresse cependant de 1,9 % par an contre (rappelons-le) + 0,7 % en France.
Reboiser avec EcoTree
Dessiner la carte de la décarbonation du territoire, c’est donc d’abord favoriser massivement le reboisement, là où c’est possible, notamment en lien avec l’équipe brestoise d’ EcoTree France .
Implantée dans cinq pays, elle possède plus de 8 millions d’hectares de massifs forestiers pour la seule France métropolitaine et la Guyane. En Bretagne, les massifs sont répartis sur 27 sites pour une quarantaine de forêts situées dans le Morbihan, le Finistère et les Côtes d’Armor. Un site peut compter jusqu’à trois forêts.
La société de gestion forestière offre aux citoyens, particuliers et entreprises, la possibilité d’investir dans les arbres, via une démarche de valorisation de la forêt et de sa biodiversité. Elle est certifiée B corp, un détail qui a son importance : ce label international est considéré comme le plus exigent en termes d’impact social, environnemental et sociétal. Sa méthodologie de séquestration de carbone est, elle, certifiée par Bureau Veritas et ses forêts portent la marque PEFC, garante des pratiques et écologiques et sociales de la filière forêt-bois via une gestion durable.
Recommandé par LinkedIn
Un de ses co-fondateurs, Erwan Le Méné, est issu du monde de la finance. La start-up a même réalisé une levée de fond de 12 millions d’euros pour booster sa croissance. De 6,3 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2021, elle est passée à 10 millions d’euros en 2022. L’objectif est de tendre vers une neutralité planétaire «tout en évitant le green et le tree-washing».
Explication : les écosystèmes forestiers recyclent le carbone et jouent un rôle écologique majeur dans l’équilibre planétaire. Le stock de carbone conservé par la matière vivante de la forêt s’élève à 8 milliards de tonnes d’équivalent CO2, ce qui fait de la forêt le deuxième plus grand puits de carbone de la planète, juste derrière les océans. Les arbres achetés via EcoTree, puis exploités par une scierie en circuit court, produisent un bois d’œuvre durable qui stockera le carbone. 100% des bénéfices reviennent alors au propriétaire du ou des arbres. « Notre chaîne d'approvisionnement et de distribution est locale. Nous travaillons avec des acteurs locaux qui apportent leur expertise et savoir-faire à chaque étape de notre gestion durable. Nous intégrons un aspect social à nos projets autant que possible en travaillant, par exemple, avec des entreprises inclusives et solidaires ».
La rentabilité espérée est en moyenne de 2 % par an, récupérée au moment des coupes partielles, 20 à 50 ans plus tard. C'est donc un investissement écologique qui repose sur le principe du «bien meuble par anticipation». Il consiste à acheter une récolte future, étendue aux arbres. Le concept a déjà attiré 76 000 particuliers et plus de 1 500 d’entreprises. Depuis 2016, date de sa création, la taille de l’entreprise double tous les ans. Elle a ouvert un bureau à Copenhague il y a trois ans pour s’implanter sur le territoire porteur du Danemark.
Plus de 1,7 millions d’arbres ont été plantés ou sont gérés durablement et plus de 500 projets ont été montés en faveur de la biodiversité (ruches, zones humides, mares…). Actuellement, EcoTree propose, par exemple, de participer à la restauration d’une zone humide à Ploërdut dans le Morbihan, un site de 2,1 hectares située à l’orée de deux départements, le Morbihan et les Côtes d’Armor, via un crowdfunding.
Elle a aussi monté un fonds pour la biodiversité que les entreprises peuvent notamment abonder contre un certificat qu’elles peuvent valoriser dans les différents cadres de reporting (TNFD - Partie Risque et Opportunité ; SBTN - Partie Act 4, AR3T…). Chaque fin d’année, EcoTree clôture le Fonds et communique aux entreprises un rapport de biodiversité annuel avec un suivi de l’évolution de la faune, de la flore et des écosystèmes des projets portés.
Avec Eco-Tree, vous pouvez acheter un arbre en ligne pour 18 € et choisir sa localisation, comme cet Epicéa de Sitka dans la forêt de Launay Guen (22), un chêne sessile dans la Sarthe, un poirier sauvage ou un châtaignier dans la Haute-Vienne… Vous connaissez son âge et vous pouvez même lui rendre visite lorsque vous êtes devenus son propriétaire !
Créer des mini-forêts urbaines et péri-urbaines
Planter un milliard d’arbres, répartis en 30 000 arbres sur un hectare dans les 35 000 communes de France, était l’objectif de Treeseve, une start-up environnementale créée en 2020. 18 villes pionnières se sont engagées dans son programme de lutte contre le réchauffement climatique : des micro-forêts d’inspiration japonaise en zone urbaine ou péri-urbaine. Sur 20 terrains situés en France, inutilisés ou abandonnés, en déprise agricole ou industrielle, Treeseve a réussi à planter 269 000 arbres en rassemblant entreprises (financement), collectivités locales (allocation des terrains), habitants et scolaires.
Hélas, par manque de financement, la société a dû arrêter ses activités début juillet 2023. L’entreprise était en cours de liquidation en octobre. L'activité de Treeseve , dont l’activité n'a pas dépassé 750.000 euros en 2022, contre 3 millions prévus, a été acculée par les dettes. Mais l’histoire se poursuit pour « inspirer l’émergence de nouveaux projets car planter reste une des plus belles expériences à vivre ensemble », indique l’entreprise à mission Treeseve qui a créé un collectif, « Les amis de Treeseve », pour continuer à suivre les espaces innovants écologiques dédiés à la biodiversité et peut-être rebondir sur un nouveau projet. Treeseve a démontré la faisabilité de son plan d’action dont le rythme aurait dû passer de 100 000 à un million de plants par an.
Trouver les essences les plus naturelles possibles
Parmi les différentes techniques de boisement et de restauration de forêts, la méthode développée par le botaniste et phytosociologue japonais Akira Miyawaki – qui a déjà planté plus de 40 millions d’arbres dans le monde - suscite en effet l’engouement de nombreuses associations citoyennes et des municipalités.
Celle-ci consiste à restaurer la végétation naturelle d’un lieu à partir des essences locales, tout en favorisant le développement d’un écosystème forestier durable et robuste. En d’autres termes, il s’agit d’utiliser les plantes qui pousseraient naturellement dans un lieu si ce dernier n’était pas soumis à des perturbations d’origine humaine.
Cette méthode, très souple, peut être appliquée dans des milieux très divers, comme des les bords de routes pour absorber le bruit et la pollution, des les rives délaissées pour contenir les inondations, des les terrains en pente pour prévenir les glissements de terrain ou n’importe quel milieu urbain pour former des îlots de fraîcheur. Chaque plantation, qu’elle soit en zone rurale ou urbaine, permet de développer les des corridors écologiques pour la biodiversité.
Le but est de planter un mélange d’espèces, de manière très dense (semblable à la configuration d’une forêt naturelle), à savoir une moyenne de 20 000 à 30 000 plants par hectare, contre seulement 1 000 dans les cultures industrielles. Selon les adeptes de cette méthodes, grâce à la coopération entre ces essences, on observe une croissance des arbres 10 fois plus rapide que dans une forêt classique. En intégrant des végétaux de différentes envergures, la canopée devient en outre 30 fois plus dense, la rendant hermétique à l’intervention humaine et permettant le développement d’une biodiversité riche. La forêt Miyawaki est mature après seulement 10 ans, ce qui la rend plus stable, plus robuste et plus résiliente face aux aléas climatiques.
Elle est utilisée par Boomforest dans le cadre du Budget Participatif de la ville de Paris. Toulouse a aussi commencé à planter ses micro-forêts en ville. Si la méthode séduit, attention cependant à ne pas en faire un argument purement marketing de greenwashing, alerte le magazine The Conversation. La forêt ainsi plantée nécessite des soins. Elle ne devient autonome, sans maintenance, qu’au bout de trois ans.
Agir avec Clim’action, le laboratoire qui fourmille d’idées
A Vannes, des habitants ont mis en commun leurs expertises pour créer un laboratoire d’idées et de projets, Clim’actions. Le but de cette association indépendante ? Mobiliser les acteurs sociaux, économiques et politiques pour engager des actions d’atténuation et d’adaptation du territoire aux conséquences déjà visibles du changement climatique.
Son guide L’Ecolocal, disponible en librairie, recense les initiatives du territoire, «incontournable pour pister les bons plans climat du Morbihan et favoriser les rencontres entre ceux qui veulent agir». Elle utilise parfois l’art comme vecteur en tant que langage universel (lire plus bas).
L’association travaille aussi avec les établissements scolaires pour sensibiliser les jeunes générations au phénomène du réchauffement climatique. Comment ? En organisant des ateliers dans les collèges, des fresques du climat, le jeu coopératif ClimaTicTac ou en leur proposant de calculer leur empreinte carbone avec un simulateur. Son programme « Watty à l’école » sensibilise les 3-11 ans aux éco-gestes pour des économies d’eau et d’énergie.
Un programme pour des arbres dans la ville
Avec le programme Forêt-Biodiversité-Climat, elle accompagne les collectivités qui souhaitent orienter certaines de leurs parcelles en espaces boisés (de 1 à 3 ha). La diversité d’essences d’arbres proposée, approuvée par son comité d’experts scientifiques, est adaptée au sol et au changement climatique.
Elle organise des journées participatives pour suivre l’évolution des plantations et réalise des inventaires de biodiversité sur ces parcelles. Celles-ci sont surveillées et font l’objet d’une convention avec les collectivités territoriales, propriétaires du terrain afin de garantir une pérennité de la plantation sur 30 ans.
Plus de 8 000 arbres ont déjà été plantés à Sulniac sur deux sites, Saint-Nolff, Vannes, Ploeren, Theix et Saint-Avé. De nouvelles plantations ou des haies bocagères étaient au programme de la saison 2022-2023 à Saint-Congard, Saint-Nolff, Sulniac, Languidic, Vannes et Hennebont.
Le public peut parrainer un arbre à hauteur de 10 € le plant. Il reçoit en échange un bon de parrainage précisant le lieu de l’arbre à planter avec sa fiche d’identité ainsi qu’une invitation à rejoindre l’association le jour de la plantation.
«La forêt est un écosystème remarquable et indispensable à la régulation du climat. Elle offre de nombreux services au bon fonctionnement de la vie sur Terre. Elle séquestre le carbone par la photosynthèse. Elle abrite une faune et une flore extraordinaires qui tissent des liens pour assurer leur survie. Elle contribue à la disponibilité globale en eau, à la régulation des débits de crue, à l’atténuation de la pollution des eaux souterraines et superficielles (nitrates, phosphates, pesticides). Elle rafraîchit aussi l’air par le phénomène d’évapotranspiration lié à la photosynthèse et à la respiration des plantes. Elle offre enfin aux nombreux citoyens un espace gratuit de loisirs et produit du bois d’œuvre pour nos maisons, nos meubles, nos outils…».
Clim’actions
Merci d'avoir lu cet article de notre dossier Coopération Carbone. Il est destiné à être enrichi régulièrement. N'hésitez pas à commenter nos publications, à partager vos propres actions et expériences. Vos commentaires et suggestions nous permettront de poursuivre cette aventure éditoriale.
Nous nous retrouvons lundi 26 février pour un nouvel épisode autour de la thématique des puits naturels de carbone.