La flamme de Rio vient de s’éteindre. De nombreux symboles ont pénétré la cérémonie de clôture. Les jeux olympiques sont des temps forts de fraternité mais aussi de réalité politique.

L’Europe triomphe avec 242 médailles (309 avec la Grande Bretagne), mais seule l’escrimeuse italienne Elisa Di Francisca a arboré le drapeau européen lors de la remise de sa médaille d’or.

L’Europe, mère des JO

Les pays scrutent le nombre de médailles. A chacun de relativiser la performance. En effet, un grand pays a statistiquement plus de chances d’avoir des athlètes d’exception. Un pays plus riche peu consacrer plus de moyens à leur préparation. Un pays stratège peut se concentrer sur quelques disciplines… etc.

I n’en reste pas moins vrai que l’Union Européenne domine le tableau. Voici la version qui n’est pas dans la presse :

Plus de 45 % des médailles sont européennes !

Le volet politique

Les Européens souhaitent une véritable Europe dotée d’une véritable diplomatie et de bien d’autres attributs. Elle possède un drapeau et un hymne. Pourquoi les manifestations telles que les JO ne sont pas portés sous cette bannière ?

On nous l’interdit m’a répondu un diplomate…

Alors pourquoi les autres manifestations politiques et nos ambassades européennes sont-elles sous la double bannière, ce qui est déjà un début.

Nous pourrions commencer par concourir sur le double drapeau ?

Cette idée n’est pas seulement symbolique. Elle est une posture : l’union fait la force, cette devise est valable pour tous les hommes, surtout lorsqu’ils partagent une histoire aussi riche, dont celle d’être les créateurs des JO.