Passons au chapitre 3 de l’Histoire de l’automobile !
L’industrie automobile européenne a le cafard ? Elle se sent débordée par les chinois qui se positionnent en virtuoses de la voiture électrique ? Effectivement, ils sont lancés à pleine puissance dans le chapitre 2 de l’Histoire de l’automobile.
Alors, passons directement au chapitre 3 : celui de la mobilité optimisée.
Sortons de la nostalgie d’une gloire qui n’est plus
L’Homme a besoin d’échanger avec ses congénères. La mobilité fait partie de sa vie physiologique mais aussi sociale.
Durant le 20ème siècle, l’Europe a fait de l’automobile une composante majeure de son économie : plus 15 % de son PIB. Ceci a permis de développer des entreprises puissantes… Mais à présent, celles-ci demeurent ancrée dans la logique du 20ème siècle : dans leurs manières de se voir, de comprendre les innovations et de répondre aux besoins des consommateurs.
Tesla et les entreprises chinoises nous permettent de vérifier une notion connue en futurologie : il faut favoriser l’émergence d’innovateurs pour réinventer sa propre industrie.
En l’occurrence, les leaders du second épisode de l’Histoire de l’automobile s’avèrent être :
Ceci est bien joyeux pour les chinois, mais fâcheux pour l’Europe qui tente de sauver son industrie historique dont elle a bien besoin pour gérer son laborieux passage au 21ème siècle.
Mais opportunÉment, le 3ème chapitre est déjà à prendre en compte. En effet, même si nous continuons à la vouloir esthétique et facile à vivre, la « bagnole » devient, pour nous, un objet utilitaire et non plus une représentation sociale.
Inspirons-nous de l’économie circulaire et de la fonctionnalité
Dès lors, nous devons nous interroger sur ce dont nous avons besoin et développer les filières industrielles que cela implique : construire, faire rouler, entretenir, recycler.
Certes il y a le dilemme de la prise de pouvoir entre les acteurs du numérique et ceux de l’automobile, mais il y a surtout le besoin d’organiser la mobilité : la bonne solution avec le bon équipement pour chaque motif de mobilité.
Cela passe par l’organisation d’offre « sans couture » ou encore la mutualisation de véhicules sans créer de géants incontrôlables. Cela vaut pour le transport des personnes comme pour les marchandises.
Recommandé par LinkedIn
La Chine est fière de porter haut son succès dans le chapitre 2 de d’Histoire de l’Automobile. Les USA sont ravis de tout savoir sur nos comportements au volant.
Mais la première peut nous ennuyer soudainement en ne livrant plus de pièces détachées ni d’équipements pour entretenir nos voitures. Les seconds peuvent en prendre le contrôle à leur guise.
Alors :
Réservons nos échanges extérieurs :
Nous avons été des « gosses de riches » à la fin du siècle dernier. Cessons de dilapider nos richesses et offrons à nous enfants des visions porteuses d’avenir !
En bref
Passons directement au chapitre 3 :
Ce challenge permet :