Les premières ruptures conventionnelles collectives

Les premières ruptures conventionnelles collectives

 

Pimkie et PSA envisagent d'alléger leurs effectifs, via des ruptures conventionnelles collectives.  Nous alors étudier, ce nouveau dispositif  qui est issu des ordonnances Macron .

La mesure figure dans les ordonnances Travail, ratifiées à l'automne. Elle offre une alternative intéressante aux employeurs contraints de revoir leurs effectifs .

À la différence d'un PSE, la rupture collective ne comporte pas d'obligation de reclassement interne, ni de priorité de réembauche. Et l'employeur n'a pas à justifier de difficultés économiques. Une entreprise pourra donc immédiatement renouveler sa population salariée en fonction de ses besoins de compétences.

L'employeur doit recueillir trois types d'approbation : d'abord convaincre au moins 50 % des syndicats de signer l'accord. Ensuite, le faire valider par l'administration du Travail, qui doit s'assurer que la convention est exempte de toute discrimination, notamment à l'égard des seniors. Enfin, chaque salarié est libre de signer ou non l'accord de rupture amiable. S'il accepte, il aura droit à l'assurance chômage. Il peut toutefois refuser de signer, et rien ne peut l'y obliger. Si l'employeur n'atteint pas ses objectifs en matière de suppressions de postes, il ne peut y avoir de départ contraint.

 Reste à savoir alors qu’elle sera la stratégie de l’entreprise désireuse de diminuer ses effectifs ?

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