Les questions de votre traductrice - utiles ou embêtantes?
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Les questions de votre traductrice - utiles ou embêtantes?

Respo comm' un jour, Respo Comm' toujours

Avant de me convertir en traductrice spécialisée dans la langue polonaise, j’ai travaillé dans des entreprises françaises en tant que chargée, puis responsable communication. Ces expériences méritent presque un blog dédié, tellement il y a d’histoires, d’anecdotes et d’apprentissages qui en découlent, à raconter. 

J’aimais ces jobs. Pourtant, j’ai quitté le salariat. D'abord pour découvrir le monde. Puis, j’ai décidé de réorienter ma carrière, afin d'exploiter mes autres compétences.

Cependant - et manifestement - j’ai gardé quelques “vieux réflexes” que j'aborderai ici. A commencer par : poser un certain nombre de questions à mon client-e avant d’entamer le travail pour lequel je suis sollicitée.

Entre ce que l’on veut de moi et ce que j’ai besoin de savoir

Bien entendu, toute personne #freelance a besoin de récolter des informations lui permettant de s’organiser, de budgéter et de donner de la visibilité au client. Je ne vous apprends rien d’extraordinaire.

Dans mon cas, la production d’une #traduction est le résultat de diverses tâches : 

  • recherche documentaire,
  • contrôle de la qualité,
  • #relecture,
  • gestion de projet, …

L’exécution de ces tâches dépend des paramètres qui sont autant d’aspects à étudier (et de questions à poser à son client-e) : 

  • combinaison de langues,
  • volume à traduire,
  • difficulté du texte,
  • type de document source, 
  • urgence, …

Comprendre pourquoi et pour qui je traduis, c’est la base!

Cependant, je tiens à ce que mon travail ait du sens. Qu’il ne soit pas une simple exécution de tâches, de la manière et dans les délais définis à l’avance. 

Traduire est, certes, un travail concret et précis, mais pas obligatoirement littéral

Non seulement #traduire ce ne sont pas des maths, mais en plus, il faut garder à l'esprit que chaque contenu, quel qu’il soit, a été conçu 

  • par quelqu’un, 
  • pour quelqu’un,
  • dans un but (plus ou moins) clair et précis.

Et que ces paramètres changent lorsque l'on manipule le contenu. Dans ce cas, quand on le soumet à la traduction.

Communiquer ou traduire - faut-il vraiment choisir ?

D’où l’importance de poser les questions, qui sont vitales pour moi en tant que :

  • personne maîtrisant plusieurs langues,
  • vivant ou ayant vécu dans les pays où ces langues sont parlées,
  • anciennement chargée de la communication d'entreprise,
  • et simplement aimant comprendre.

Vous me voyez venir. Avant de commencer à travailler sur une traduction, je remets - un instant - ma vieille casquette, et je pose à mon interlocuteur-ice les questions classiques que (se) pose tout-e Respo Comm' :

  • Qu’est-ce que je cherche à communiquer ? (message)
  • A qui je le communique? (cible)
  • Dans quel but je le fais ? (objectif)

Très probablement, si vous êtes ce-tte client-e, à l’origine du contenu source, vous avez déjà dû y répondre. Peut-être cela vous paraîtra donc redondant. Pardon!

Néanmoins, plus le contenu est spécifique, ou plus la cible est restreinte et précise, plus il est important pour moi de vous les poser. Ceci toujours dans le souci d'adapter mon travail à 100% aux destinataires.

Car oui, même si la cible du contenu source a déjà été étudiée, celle du contenu traduit n’est pourtant pas la même. Ne serait-ce que parce qu’elle vit dans un autre pays.

Le pays dont je connais parfaitement la langue, mais aussi la culture. La culture qui, dans plusieurs aspects, est différente de la vôtre.

Alors, selon vous, mes questions sont-elles utiles ou embêtantes ?


Ce ne sont évidemment pas les seules. Qui dit culture différente, dit spécificités linguistiques à prendre en compte. Si le sujet vous intéresse, je serai heureuse de vous voir interagir et vous abonner à mes publications.

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