Les RH à l'aube d'un tournant ?

Les RH à l'aube d'un tournant ?

Chères lectrices, chers lecteurs,

Focus aujourd’hui sur vos carrières et la manière dont elles sont (et peut-être seront) gérées. Salarié qui ressent des envies de changements ou qui s’interroge sur la place de la chance dans son parcours ? Directeur des ressources humaines qui se demande si l’IA peut l’aider à recruter ou comment il peut fidéliser les salariés dont il a la charge ? Vous trouverez, nous l’espérons, des éléments de réponse dans cette édition.


« Gestion des carrières : vers un nouveau modèle entre flexibilité et stabilité ? »

Les ressources humaines se trouvent peut-être aujourd’hui à l’aube d’un tournant. Fini sans doute de survaloriser la flexibilité des parcours. Les entreprises, face aux crises, ont certes eu davantage de difficultés à promettre à leurs salariés des parcours durables. Ces derniers ont pu, de leur côté, être demandeurs de plus d'autonomie, appréciant la liberté de pouvoir changer d’employeur.

Néanmoins, pour de multiples raisons que vous exposent Jean Pralong (EM Normandie) et Laurent Taskin (UC Louvain), les individus comme les organisations ont aussi besoin de stabilité. Et si, se questionnent-ils, émergeait sur les marchés de l’emploi un nouveau modèle de gestion des ressources humaines ? Passée une période de fortes mobilités, celui-ci rechercherait un équilibre en proposant aux salariés une flexibilité nouvelle en interne et en permettant des parcours qui ne suivraient pas qu’une évolution hiérarchique.

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« Talent, compétence, "soft skills"… une mode managériale de plus ? »

Lionel Honoré, IAE Brest, s’interroge, lui sur les travers des nouvelles modes qui accompagnent ces transformations, celle notamment de parler de « talent » ou de « compétences ». L’usage de ces termes par les responsables de gestion serait signe d’une surresponsabilisation des individus. Les utiliser, c’est faire reposer sur eux la cause des difficultés qu’une entreprise peut rencontrer sans que le contexte soit pris en compte. Il explique également pourquoi paradoxalement ces notions conduisent à ce qu’il appelle un « soft-taylorisme ». En fait, il serait plus utile de redécouvrir un lexique qui paraît parfois daté, et d'évoquer des « métiers » ou des « professions » par exemple.

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Très bonne semaine et à lundi prochain !

L'équipe The Conversation

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