Les usages et bénéfices des RSE sont-ils à la hauteur des attentes ?
Lecko vient de publier le 28 janvier 2016 la version 8 de son étude l'évolution des RSE (Réseaux Sociaux d’Entreprise), leurs usages et leurs bénéfices.
Au-delà de l'analyse fine établie (cf. pièce jointe), mon sentiment est ce vecteur de communication peine à s'encrer dans les us et coutumes, principalement du fait qu'il est (trop souvent) pensé par les équipes dirigeantes au nom des salariés.
Devoir nommer des "community managers" en est un parfait exemple.
Quelle "stratégie" devrait être adoptée pour acquérir un audimat large et volontariste ?
Ma conviction est que trop d'importance a été donnée aux outils plus qu'à l'Humain.
Qui dit social, dit affinitaire.
Comprendre les besoins (via l'écoute et l'échange), les attentes de ses salariés est un pré-requis à toute évolution sur le sujet des RSE.
Cette analyse terrain doit donc être portée par les acteurs en lien direct, au quotidien avec chaque membre d'une entreprise.
Ainsi (comme il est d'ailleurs fait mention dans les analyses réalisées par Lecko), il n'en ressortira pas une vérité, une tendance globale mais un ensemble de focus spécifiques, liés à un mix métier exercé, lieu géographique, conditions de travail et situation de tension interne (quoi / où / comment).
Ce sujet est, selon moi, à lier avec des phénomènes d'évolution d'organisations horizontales constatés, via l'entreprise libérée (#l'Entreprise 3.0) permettant de libérer la créativité des collaborateurs.
Rechercher à rendre heureux chaque salarié, à vouer son action pour son bien-être, sa qualité de vie permettra in fine d'obtenir des résultats positifs tant en terme de cohésion d'équipe que de productivité.
Le social n'est pas un outil mais une vocation !