L’herbe est’ elle toujours plus verte ailleurs !!!
Ah ça fait rêver ! C’est plus fort que nous.
Lorsqu’on jette un œil chez l’autre, l’herbe y paraît toujours plus verte.
Chez nous, tout nous semble être terre en friche, ou désert !
Alors, on se lamente, on rumine, on est frustré…
Pourquoi toujours ce réflexe naturel qu’est la comparaison
La comparaison : une question de survie
Nous sommes tous soumis aux pensées comparatives. Notre cerveau a pour mission d’assurer notre survie et, pour se faire, nous devons répondre à un programme qui nous dit de se nourrir, se reproduire, de récolter un maximum d’informations, d’explorer, de conquérir et de dominer notre environnement. Le tout, avec un minimum d’efforts !
J’observe mon environnement et je me compare pour m’efforcer d’être le meilleur et assurer ma survie.
Nous sommes câblés pour améliorer sans cesse notre position sociale.
C’est un danger de penser que “l’autre est meilleur, mieux que moi”. Cet autre est alors perçu comme une menace. Et on se compare, on évalue, pour choisir la meilleure des stratégies possibles : la fuite, l’inhibition, ou la compétition.
De la comparaison à la frustration…
Lorsque je regarde chez le voisin, je vois en lui ce que je n’ai pas, ce qui me manque.
On cherche tous à combler ce vide en regardant à l’extérieur ce que l’on n’arrive pas à trouver en nous-même.
L’autre paraît mieux que moi. Il gagne plus d’argent, occupe un poste plus important, dispose d’un plus large réseau, exerce un métier qui a plus de sens, bénéficie d’un meilleur équilibre de vie…
Dans ce cas précis, la comparaison génère une forme de frustration, qui n’est ni bien ni mal en soi, car elle devrait créer une motivation.
C’est ainsi que la frustration issue de cette comparaison peut générer de l’admiration, de l’inspiration, une stimulation, ou au contraire du stress, de la colère, de la jalousie et autres ruminations ou pensées négatives.
La frustration engendre ainsi des “actions projectives” comme se dépasser pour atteindre un objectif, s’améliorer pour être “aussi bien que l’autre” ou, à l’inverse, des actions délétères comme celles de se dévaloriser, de s’épuiser ou “d’anéantir” l’autre identifié comme un ennemi.
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Nous ne sommes pas obligés de rechercher ce que l’autre posséde !!!
5 conseils pour mieux vivre au travail
Ø Reconnaître ses propres besoins
On se figure souvent que les autres exercent un métier parfait. Il n’existe pas de situation parfaite, tout dépend de ce qu’on cherche dans son métier. » Qu’est-ce qui est le plus important dans mon travail ? Quelles fonctions doit remplir mon travail dans ma vie ? Quels besoins doit-il satisfaire ?
Ø Accepter la frustration et la modération
Il faut ensuite accepter la frustration. Il y aura toujours des manques qui apparaîtront avec le choix d’un métier, car choisir c’est renoncer.
L’équilibre se trouve dans le fait d’accepter que tous nos désirs ne peuvent pas être satisfaits par et dans le travail. Il nous appartient alors de construire notre meilleur équilibre
Ø Rester ouvert aux opportunités et au changement
L’équilibre qui a pu me satisfaire à un instant T peut évoluer. Rester ouvert, cultiver sa curiosité, prendre du recul pour ne pas s’ enfermer dans une voie, continuer à apprendre sur soi-même, se former pour acquérir de nouvelles compétences…
Ø Se confronter à la réalité
Chaque fois que l’on est en proie à la comparaison, efforçons-nous donc de faire un pas en arrière. Il faut apprendre à changer son regard sur soi et sur les autres. Cela commence par arrêter de fantasmer les métiers des autres.
Ø Être toujours actif, cesser de subir…
Il ne faut pas subir la situation, mais assumer que l’on est responsable de ce que l’on vit.
Alors ? À bien y regarder, qu’il y-a-t-il de plus chez le voisin ? L’herbe est-elle vraiment plus verte chez lui?
Relevez-vous les manches et mettez les mains dans la réalité. La vie se révèle souvent plus terre à terre qu’il n’y paraît…
Manager Finance
3 ansPas forcément, mais une chose est sûre, goûter nous situera....