L’hypocrisie au service du bien être
Cette idée vous parait folle ! A moi aussi ! Et pourtant il semble que ce soit un leitmotiv pour beaucoup. Combien de personnes refusent d’affronter la réalité, sa responsabilité ou une remise en cause juste pour ne pas perdre. Mais perdre quoi ?
Cette attitude dénonce plutôt un rejet de l’autre en préférant le laisser dans un imbroglio intellectuel voire émotionnel, mais aussi un rejet aussi de soi et de son propre équilibre intérieur. Car contrairement à ce qui est souvent mis en avant, cette attitude n’est pas une affirmation de soi mais bien un refus de faire évoluer son être intérieur en niant la main tendue que ce soit vers l’autre mais aussi à son propre égard.
Critiquer, rejeter, humilier une personne parce qu’elle dira ce qu’elle pense (avec assertivité svp), qu’elle demandera plus de précision sur tel ou tel dossier ou qu’elle informera d’une non connaissance ou non compétence sur un domaine, est au final un signe de faiblesse.
Il est alors facile de rabaisser celui qui demande de l’aide sous quelques formes que ce soit que de se regarder le nombril et tenter de comprendre pourquoi on agit de cette façon.
En attendant, le mal sera fait !
Mais le pire dans tout ça, c’est que dans la majorité des cas, c’est la personne qui aura été rejetée, critiquée ou humiliée qui tentera de trouver une solution permettant de renouer le dialogue, obtenir une réponse en s’excusant d’avoir agi de telle ou telle manière, ira chercher un conseil pour comprendre ce qu’elle a fait de mal.
Evidemment, parmi les conseillers certains lui confirmeront qu’elle s’y est mal prise….mais ces conseillers n’auront rien fait pour régler la situation ou aider à trouver une solution…. Non, trop facile ! Ils se posent en donneur de leçon et sont incapables d’agir…ils savent ce qui pourrait se passer, alors rester là à se protéger derrière celui qui vit le problème est confortable.
Il y a ceux qui disent comment réagir mais qui ne le ferait pas pour eux-mêmes. Trop facile aussi !! Pour les mêmes raisons présentées ci-dessus ; ceux qui sont informés mais qui considèrent que le degré d’urgence ou de gravité est mineur, et ce, sans prendre en compte celle ou celui qui souffre et donc repoussent à plus tard la gestion du problème. Très facile, Non ?!
Et puis, il y a ceux qui écouteront la dite personne en difficulté qui l’accompagneront dans l’analyse de la situation comme dans sa recherche de solution mais…il y a un MAIS voire plusieurs d’ailleurs, enfin surtout des « OUI MAIS…! ».
- Oui mais, si je fais ceci la personne va réagit comme ça…
- Oui mais, si je m’y prends comme ça, qu’est-ce qu’on va penser de moi…
- Oui mais, si je ne le fais pas, cela va retomber sur moi…
Des « OUI MAIS, SI… », il y en a des milliers pour ne pas agir et ne pas aller vers une solution qui aurait pour conséquence un respect de soi et une avancée vers un bien être qu’il soit dans la vie professionnelle ou personnelle.
La projection de ce que pourra penser l’autre est un premier poison qui nous fait barrière, nous lie les mains derrière le dos et nous fait baisser la tête.
1er élément à retenir : Ne pas projeter sur la pensée de l’autre parce que vous n’êtes pas l’autre
La solution ou les solutions que vous avez choisi, en vous étant fait accompagner ou non, sont au moment T celle(s) qui vous paraisse (ent) la ou les plus justes. Précisons qu’elles ne doivent pas être des actions de vengeance, d’humiliation, d’agressivité….
2ème élément à retenir : S’assurer que son action est respectueuse de soi et de l’autre
La mise en place de cette hypothèse/action demande du courage. Il faudra souvent aller loin en soi pour trouver l’étincelle qui nous amènera à aller vers l’autre dans le respect de soi.
3ème élément : Trouver la force en soi pour ensuite pouvoir développer une image de soi positive
Enfin, la réalité sera celle du moment présent. Celle qui n’aura pas été projetée. Elle sera vécue uniquement dans ce moment. Il sera nécessaire d’accepter le comportement de l’autre quel qu’il soit car il s’agit de son histoire et non la vôtre. Pour enfin, savoir que l’on a agi en conscience pour un bien être personnel avec dignité et tolérance qui, nous l’espérons, se traduira à plus ou moins long terme par un bien être environnant.
4ème élément : Le moment présent favorise l’acceptation par le non jugement
En conclusion l’hypocrisie, tout comme la rumeur, est à l’opposé du bien-être et de la bienveillance...mais vous le saviez déjà!!!
CEO & Owner Vistaglobal
8 ansB&B à consommer sans modération !🆓
Gestionnaire de Copropriété
8 ansLes mots, et les attitudes qu’ils induisent, ont du poids sur la vie, et leur « résonnance » une incidence certaine tant sur notre bien être que celui de ceux qui nous entoure. Alors parlons (un) peu, parlons bien, mais surtout parlons vrai. Cela passe peut être par le remplacement du « je dois » (contrainte, obligation) par le « je peux » (envie, liberté) afin de ne pas craindre en permanence de tomber sous le jugement d’autrui, tout en nous appropriant le bonheur de l’objectif atteint, y compris dans notre relation à l’autre.
Gouvernance et Management du risque cyber / RSSI
8 ansSeule la vérité est révolutionnaire
Fondateur associé KARHEMATY Audit-Accompagnement-Recrutement Dirigeant réseau Hublot Mode Marine
8 anstout a fait d accord michèle