Même les plus belles agences du marché peuvent disparaître…
L’enthousiasme des débuts (parfois mêlé d’une pointe d’inquiétude mais c’est ce qui fait le sel de l’entrepreneuriat) ne doit pas cacher le cycle irrémédiable qui conduit les agences ou les indépendants à se retrouver dans une situation délicate au bout de 3 ou 4 ans si la stratégie new business n’a pas été mise en place dès le début.
Nous avons tous commencé avec un client (je dis « nous » parce que c’est du vécu), voire deux, pour qui nous avons donné tout notre temps, souvent à l’excès, mais toujours avec une ferveur non dissimulée.
Cette envie de faire du bon travail occulte généralement la nécessité de se doter d’un plan d’action qui permettra de remplacer, le moment venu, le client qui nous a lancé et surtout d’assurer la pérennité de notre business par une croissance sereine constante et raisonnée.
La source se tarira inexorablement si vous ne prenez pas conscience de ce fait inéluctable.
Beaucoup d’agences me contactent quand c’est déjà presque trop tard : il faut « rentrer » des nouveaux clients dans les 3 mois qui viennent et dégager une marge brute suffisamment conséquente pour relancer la machine. Ça peut marcher, mais c’est généralement le fruit d’un énorme coup de bol : vous lancez la première vague d’e-mails sur la cible que vous avez défini et quelqu’un vous contacte dans les semaines qui suivent en vous disant « c’est exactement ce dont j’ai besoin ». Miracle.
Le new business est une école de patience et de rigueur. Il doit être méthodique et discipliné.
Votre taux de consultation est directement lié à votre taux de notoriété.
N’attendez pas qu’on vous appelle. Choisissez votre cible et travaillez là, avec générosité, constance et bienveillance : elle vous le rendra, à un moment ou à un autre.