Make the brand great again !

Je viens de comprendre que la création de contenu c’est comme la course à pieds, c’est un sport ingrat ! Il faut des mois pour trouver la motivation et prendre le rythme. Mais en quelques jours tu perds tout. 5 jours de pause et c’est plus dur de s’y remettre que d’arrêter la pipe à crack au petit déj…

Bref, on est déjà le 3 février et je m’aperçois que sans crier gare j’ai un peu levé le pied sur mon contenu :

• J’ai pas écrit de newsletter depuis octobre
• J’ai pas enregistré d’épisode de podcast depuis novembre
• J’ai pas posté sur Linkedin depuis décembre

Là c’est même plus un levage de pieds, c’est un mise en fourrière du véhicule !

MAIS, comme 2024 va être encore pire (je suis en préparation d’un nouveau projet, j'en parlerai prochainement), je me fais violence et je reprends un peu la plume. Et le mic puisque mon nouvel épisode de LoveBrand podcast va bientôt sortir 😏

Madame Fall m’a dit que ça faisait beaucoup trop longtemps…

Et Thibault D m’a chauffé pour savoir ce que je pensais du branding pour 2024.

Alors me voici de retour !

Je vais pas faire durer le suspense plus longtemps :

Le branding c’est la vie, la survie même !

Cette année tout particulièrement je crois qu’on va en bouffer matin midi et soir. Parce que contrairement aux chiffres et aux résultats boursiers excellents, les marques tirent la langue. Et avec l’augmentation des prix des produits de première nécessité et de l’énergie, la conso va quand même clairement ralentir.

Alors quoi faire pour rester dans la match ?

1. Pour les consommateurs, on priorise et on attend.
2. Pour les marques, on reste visible et on suit le plan.

“Make the brand great again”. Donald T.

Le plan je te le résume par la règle des 3A, en 3 étapes : Awarness, Acceptance, Action.

Parce qu’avant d’atteindre le statut d’intouchable et de lovebrand, une marque doit prendre son temps.

• Etape 1 - Awarness : Elle montre qu’elle existe et elle sensibilise ses clients potentiels. Ce travail de notoriété et d'image de marque est primordial pour commencer au calme. Pas de grand discours, l'idée c'est d'être vu et de susciter la curiosité.
• Etape 2 - Acceptance : Une fois qu’elle commence à être connue/reconnue il faut la faire accepter par les consommateurs. C'est là qu’elle doit mettre en avant ses avantages et ses preuves sociales. Ce gros taf va favoriser la présence à l'esprit des consommateurs !
• Etape 3 - Action : Les vendeurs de bagnoles aux US clament le "put their ass in the car". Maintenant que la marque est identifiée et crédible il faut closer. Et surtout bombarder sur la préférence de marque pour encourager les conso à la choisir parmi la concurrence.

Et comme je sais que tu préfères une belle image pour mieux comprendre ce que je dis, je te régale :

Si en plus de me lire, tu écoutes LoveBrand podcast tu sais que pour une marque devenir une lovebrand c’est le graal ❤️

A ce niveau là, plus d’infidélité possible de la part des consommateurs, même si ils essaient.

Moi je devais acheter un nouveau smartphone. Bon bah j’ai craqué, j’ai racheté un smartphone à la pomme. Pourtant j’en avais marre de me faire ouvrir quand je voulais acheter un accessoire.

Bourré de bonne volonté, j’ai poussé les portes du Darty le plus proche de chez moi, histoire de changer de marque. Mais finalement j’ai craqué... J’ai repris une pomme :

1. Par facilité
2. Par habitude
3. Par réassurance
4. Par appartenance
5. Par envie

Alors cette année Thibault, et plus que n’importe quand, c’est l’année du branding. Assurément !

Et je crois qu’on peut le dire, “on brandera quand on aura envie de brander”. Gérard D. (qui préfère garder l’anonymat).

En 2024 la brand c’est oui, le branding c'est oui, le storybranding c'est oui. Mais appeler son fils Brandon, ça sera toujours non !

Allez je file, j’ai des nouveaux ipods à racheter…

Bon week-end.