More than a woman - faire face à la charge mentale

Chaque année, nous accueillons la Journée Internationale des Droits de la Femme dans le monde, pour rappeler que la place de la femme dans la société doit être au même niveau que celle de l'homme. Nous échangeons des législations gouvernementales pour assurer que nous soyons en sécurité et que notre voix soit écoutée quand nous dénonçons des inégalités salariales par exemple. Cette année, j'ai envie de parler de la puissance de la femme qui malgré une charge mentale importante se surpasse et se bat au quotidien. Pour avoir la chance d'accompagner des femmes entrepreneures au quotidien, je vois la charge mentale disproportionnée que les femmes doivent assumer tant au travail qu’à la maison. Je me demande ce que nous pouvons faire pour rendre pérenne le bien-être des femmes dans le monde de l'entreprise.

Les femmes subissent des charges mentales trop forte en raison de leurs activités. Blanche Gardin prend avec autodérision le fait que les femmes s’occupent du ménage et doivent tenir une image professionnelle à leur poste : “On n’est pas une Femme tout le temps quand on est une Femme”.Il y a aussi des chiffres qui font froid dans le dos : 19 % des emplois féminins sont plus à risque comparé à ceux des hommes, 72 % des emplois domestiques sont exercés par des femmes et 80 % de ces femmes ont perdu leurs emplois avec la crise sanitaire, 70 % des travailleurs sociaux et de la santé sont des femmes et ont été 3x plus infecté que les hommes.

Alors imaginons :

1. Une plus forte prise en compte de l'inclusion des genres dans le monde du travail afin de garantir (oui c'est possible de garantir) la sécurité des salaires égaux.

2. Une extension de l’accès à des garderies pour enfants de qualité et à prix raisonnable, pour faire en sorte que les femmes entrepreneure puissent s'organiser de la meilleure de manière.

3. Un inversement des inégalités qui dure depuis longtemps, c'est-à-dire la division inégale de la charge de travail, les salaires inégaux et, l’omniprésence de la dévaluation du travail fait par les femmes.

Il y a des méthodes d’organisations pour éviter de se faire déborder, mais que faire face à un imprévu imposé par un patron mal éduqué aux charges mentales et émotionnels que subissent les femmes au quotidien ?  

Merci à toutes les femmes qui se battent au quotidien pour briser le plafond de verre et bienvenue aux hommes qui prennent en compte ces inégalités. Il y a des événements qui sont organisés pour la Journée Internationale des Droits de la Femme pour présenter les entrepreneures qui font bouger les lignes. Des femmes qui formeront l’avenir du monde de « demain ».

#breakthebias #flexibeis #IWD2022