Selon peter Drucker, nous devrions tous accepter le fait de traiter chaque individu comme un volontaire.
Ce que j’aime dans cette affirmation :
- Afficher une certitude. Espérer briser la croyance en la réalité psychologique du lien de subordination en disant simplement : acceptez que ça n’existe pas
- Gagner en finesse : dire qu’il faut traiter chaque individu comme un volontaire n’est pas la même chose que de dire que tout le monde ne fait que ce qui lui chante. Ça dit juste qu’il va falloir s’y prendre autrement.
- C’est une façon assez directe de dire aux managers de prendre leur rôle au sérieux
- Étonnamment, tout en formulant une exigence forte vis à vis des managers, affirmer cela est aussi une façon de prendre en compte leur expérience et leurs difficultés. C’est reconnaître qu’effectivement certains collaborateurs ne feront tout simplement pas ce que vous leur demanderez, et le feront assez tranquillement d’ailleurs.
- C’est retourner cette exigence vis à vis de son propre chef car nous nous traitons probablement nous mêmes comme des volontaires. Et si nous perdons de vue cette posture il est peut-être temps de se la remémorer.
Ce que nous pourrions imaginer :
- Lancer des grandes affirmations à notre tour et les afficher dans les espaces de travail : « chaque dirigeant est au fond un petit poney. Peter Drucker » ; « chaque matin levez vous en vous disant que vous êtes un lundi pluvieux de février, Jack Ma » ou encore « gagner un contrat est meilleur qu’une nuit de noce. Michel Houellebecq"
- Nous pourrions faire de grandes affirmations outrancières, volontairement abusives, comme pour aiguiser les sens et afficher des maximes comme : « et si certains de vos collaborateurs n’étaient pas complètement cons. Pierre Mendes France », « tiens c’est bien la première fois que vous n’avez pas pensé à autre chose pendant qu’on vous parle. Maman »
"Cassez des choses chaque jour, et recollez-les le lendemain à la superglu, ça vous passera l'envie d'en casser de nouvelles, tiens". Mark Musk.
Designer de collaborations, facilitateur & facilitateur graphique
3 ans"Il n'est jamais de meilleur juge que celui qui sait, mais parfois non". Moi, inspiration de l'instant. Pourrait venir appuyer une discussion sur l'intelligence collective ;)
CFO for growth companies
3 ansIl faut toujours considérer qu'une personne qui détient le pouvoir sait de quoi elle parle (c'est souvent faux mais toujours prudent)
Il n’est pas question de paraître différent.e de celui ou celle que nous sommes pas ( inventée à l’instant même où je démarre une journée avec des managers)