#Oser au lieu de faire pour #Justifier qu’on l’a fait sans se préoccuper de #Savoir si on l’a # Bien fait

#Oser au lieu de faire pour #Justifier qu’on l’a fait sans se préoccuper de #Savoir si on l’a # Bien fait

Alors que les notions de Sens et d’Intelligence envahissent nos discours, séminaires, et autres débats sous forme de concepts qui se voudraient intelligents justement, force est de constater que toute cette agitation reste bien éloignée du sens recherché !

J’aurais même envie de dire de l’urgence à se repenser !

Si un consensus nous accorde sur la necessité de percevoir l’agilité comme l’enjeu principal de notre performance voire, le graal de notre survie dans l’écosystème actuel, l’évidence nous oblige elle, à un tout autre constat. Il s’agit de notre incapacité à nous adapter ! En clair, tout le contraire de l’intelligence…

Cette incapacité s’explique principalement par l’ambivalence qui réside entre l’agilité convoitée et la sécurité dont nous sommes inexorablement dépendant. 

L’agilité voudrait que les leaders conjuguent le verbe oser avec la nécessité de prendre des risques alors que la sécurité les freine à le faire. 

L’agilité devrait pouvoir rimer avec créativité dans son sens le plus inné, alors que la sécurité les oblige à l’assimiler à des méthodes et autres process qui la dénature. 

L’agilité devrait résulter de notre intelligence intuitive alors que la sécurité nous enferme dans une forme dramatique de stupidité fonctionnelle. 

L’agilité devrait nous permettre de nous repenser constamment pour nous adapter, alors que la sécurité nous oblige à nous réfugier derrière ce qui nous rassure, nous éloignant ainsi d’autant plus de notre capacité à anticiper.

Car en effet, la vraie problématique des entreprises aujourd’hui se situe à un tout autre niveau. 

Une chose est sure, elles sont de plus en plus nombreuses à avoir compris la nécessité de changer leurs modèles managériaux tant la limite de ces derniers est devenue criante. La difficulté ne réside pas dans cette prise de conscience mais davantage dans la capacité à oser se repenser pour s’adapter

A bien les observer, il apparaît clairement que la plupart des leaders et managers sont aujourd’hui dans l’incapacité à le faire ! Non pas par manque de capacité ou de potentiel, mais bien davantage par une forme de conditionnement issue de leur formation, leur expérience et les tendances du moment qui contribuent à développer une sorte de surcapacité à reproduire à laquelle s’ajoute leur culture latine et dans son corolaire, une réelle difficulté à gérer l’incertitude. 

Ce « formatage » les condamne non pas à réfléchir pour créer et innover, voire disrupter (bien que cette notion soit très tendance), mais à reproduire tout en se réfugiant derrière des méthodes ou des process qui ont fait leur preuve dans d’autres situations que celle à laquelle ils sont aujourd’hui confrontés. Si ces comportements leur offrent la possibilité de pouvoir justifier d’avoir agi, ils les privent cependant d’avoir cherché à imaginer ce qui serait non pas tendance, mais tout simplement adapté !

Ce qui aujourd’hui devrait nous interpeler et nous faire réagir, c’est bien l’ineptie de ce système qui progressivement nous a amenés à occulter l’essentiel c’est à dire : donner du sens à ce que l'on fait ! 

Reproduire, appliquer, justifier, certifier, normer, valider, assurer, s’assurer, se rassurer, … Autant de comportements qui dénaturent nos capacités initiales et deviennent la source de nos propres freins. Freins qui aujourd’hui se traduisent par une logique ou il devient plus important de pouvoir justifier d’avoir fait, appliqué, reproduit que de s’assurer de l’avoir bien fait et surtout en ayant fait preuve d’intelligence !


Guy Verniers

Présidence du club G.C.B.F. chez Groupe de Croisières des Bancs de Flandre

4 ans

Ces idées restent valables en dehors du monde de l'entreprise aussi. Osons entreprendre, dans nos vies privées, ce qui sort des sentiers battus. Osons la solidarité active avec les plus démunis, dans ces temps de pandémie. Osons réaliser nos rêves, même s'ils semblent, à priori, déraisonnables. Ne restons pas frileusement dans ce que l'on connaît et qui rassure. ne cherchons pas toujours à être (r)assuré dans tout ce qu'on entreprend. N'attendons pas toujours que quelqu'un nous "couvre" (compagnie d'assurances, contrat, autorité de toute sorte, ...) pour avancer. L'avenir (qui reste perpétuellement à inventer) appartient aux audacieux (et à ceux qui se lèvent tôt... :-) ).

Rino Levesque

Fondateur et leader : Idée éducation entrepreneuriale | Idée INTERNATIONALE | OIECEC Monde | LYKKE | J’ai une idée!

4 ans

J’adore!!! Tellement vrai! Merci Marine!

Francois Lavallee

Expert in virtual facilitation, organizational biologist, Aliter Concept and Professional Training & Coaching Consultant

5 ans

La grande majorité des entreprises aujourd'hui sont atteinte de Cochéouite aigue! Cette grave affliction qui les forcent à "cochez OUI" sur des petites case de leurs plans de développement, plan stratégique, projets à compléter et tachés à faire ! Check! Coché ! On passe à l'étape suivante et on se tambourine la poitrine en criant haut et fort ! Je l'ai fait selon le plan! pfff... Merci Marine de nous faire réfléchir!

Cela devrait être le positionnement de tout entrepreneur, qui est inné dans les pays en voie de développement pour des raisons de survie !  La France a un autre modèle entrepreneuriat où tout doit passer par la validation de la théorie et des chiffres et qui souvent freine cette audace si nécessaire !

Grimper aux arbres pour prendre de la hauteur et trouver une nouvelle fraicheur, y a rien de tel

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