Pourquoi certaines femmes se condamnent au célibat en cherchant à la fois un homme qui ne soit ni un adulte ni un enfant ?
Leibzig Didier
Coach : je vous accompagne vers plus de confiance et d’épanouissement personnel au moyen d’outils physiques et mentaux pour une meilleure expression de votre potentiel.
POURQUOI certaines femmes se condamnent elles-mêmes en désirant à la fois un homme qui ne soit pas un enfant et un homme qui ne soit pas un adulte ? Ce t article est long. 😊Je donne des exemples concrets plus bas.
Attention…contrairement aux apparences et à ce titre un peu provocateur, je ne cherche pas à polémiquer… Je veux te parler d’amour. OUI, d’AMOUR avec un grand A.
Alors peu importe ta conception de « l’amour »…je suis assez sûr que tu seras d’accord avec moi pour dire que là où il y a un manque de respect, de liberté ou trop de peur… l’amour circule moins facilement.
Année après année, je côtoie et travaille avec de plus en plus d’hommes et de femmes. D’entendre leurs perceptions, leurs déceptions, leurs croyances, leurs doutes, leurs points de vue me donne un aperçu d’une évolution qui ne me semble pas toujours favorable malgré les ouvertures d’esprit. Cela montre surtout beaucoup de malentendus et parfois, très peu de mâles entendus.
Je ne cherche, par mes propos, à victimiser ou bourreautifier ( ? ) aucun des deux sexes, ce qui n’amènerait aucun amour mais remplacerait celui-ci par « des jeux de pouvoir » desquels nous avons déjà assez de peine à nous sortir au quotidien. Les femmes ont bien plus souffert de « non écoute » et du non respect de leurs besoins que nous les hommes et mon travail depuis plus de 10 ans avec des femmes abusées me permet d’avoir une idée d’à quel point l’homme peut réellement être « un loup pour l’homme » qui justifierait à elle seule une méfiance féminine. L’idée n’est pas de hiérarchiser la souffrance mais plutôt de mettre en avant l’urgence d’évoluer vers des solutions communes et non vers une polarisation des différences.
Rien que dans mes propos du début…il y a déjà un sacré « problème… » : La généralisation.
« Les femmes…les hommes… » et la séparation en deux « clans » que cela sous-entend déjà… Alors que l’individu a déjà du mal à savoir qui il est. S’identifier à un sexe c’est déjà chercher une « norme »… qu’est-ce qu’être un homme en 2023 ? et une femme ?
Dans cette confusion, il y a de la peur et une partie de cette peur explique l’incessante montée de violence du quotidien : 16 féminicides en Suisse en 2022.
Dans mon constat, nous sommes perdus…
Autant les hommes dans leur recherche d’identité que les femmes dans la leur et ce ne sont pas les pseudos « groupes d’hommes » animées par des femmes ou groupes de femmes qui, souvent, creusent l’écart plus qu’ils ne construisent la « rencontre » qui y changeront grand-chose.
Attention, je ne condamne pas ces groupes qui rassemblent les femmes, les hommes ou parfois les deux à la recherche du « sacré » afin de clarifier des identités, partager des vécus et se retrouver dans des aspects humains. Bien au contraire. Je pense même qu’ils sont souvent favorables. Je condamne d’une part les dérives et recyclages commerciaux possibles, mais surtout, je crains (et je constate dans ma maigre expérience ) un grand risque du renforcement des oppositions des deux sexes. Dans certaines cultures, les hommes et les femmes se retrouvent beaucoup entre eux/elles et cela ne demande pas une cotisation.
Bref, l’objet de ce poste est plutôt la tendance observée d’une volonté de neutralisation de l’homme par certaines femmes.
Au-delà d’une société qui ouvre à de plus en plus d’options et un vocabulaire inclusif qui laisse place à beaucoup de questions et des dérives inquiétantes au niveau de ce qui peut être véhiculé dès le plus jeune âge au travers de moyens officiels (voir les scandales récents en Suisse autant qu’en France au sujet des brochures éducatives) ceci questionne sur une volonté de sexualisation excessive.
L’Homme d’aujourd’hui peut facilement être vécu comme « un danger » pour une femme en devenir…dans ce qui est transmis, écrit, montré, partagé dans la majorité des médias.
A juste titre..., me direz-vous ? OUI, en terme global… on peut se méfier de l’Homme, basé sur des faits concrets : abus de pouvoir, inégalités, viol,… NON en terme d’individu. Chaque homme devrait avoir le droit d’être vécu et de se vivre comme « bienveillant » à la base…Présomption d’innocence accordée.
Bien sûr ! nous sommes tous responsables et porteurs de cette société « paternaliste »…TOUSTES…
Mais il y a de la peur…encore une fois. Une peur attisée volontairement parfois.
D’où une volonté parfois inconsciente et paradoxale d’enlever la puissance de l’homme pour se sécuriser.
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Un homme qui : ne dirige pas, ne décide pas, ne montre pas sa puissance, ne choisit pas, ne lead pas, ne se bat pas, ne désire pas…. Peut tout à fait être un homme. Mais un homme à qui l’on interdit de le faire pour « se rassurer » ou le neutraliser n’est plus un homme libre. Tout comme le serait une femme à qui on enlèverait du pouvoir pour les mêmes raisons.
Si en tant que femme, j’ai peur du désir ( je parle du désir sain, compréhensible, autorisé…) ou de la puissance ( je parle de la puissance respectueuse ) de l’homme, que vais-je mettre en place pour m’en protéger ?
Exemple 1 : Monique 35 ans… a peur du désir de son mari. Elle n’est pas à l’aise avec ses élans. Ne ressent pas toujours le désir réciproque. Plutôt que de clarifier son positionnement et mettre ses limites dans une communication saine, elle condamne le désir de son mari. Par son attitude, ses mots, ses réactions. Par peur de blesser l’autre en lui disant : je ne te désire pas, elle va faire en sorte de fuir les situations, les « désamorcer » en créant des conflits. A force d’ignorer sa propre place en étant préoccupée par l’autre, elle ne va plus avoir ce qu’elle souhaite vraiment. En découle incompréhension, tensions, frustration, reproches…
Si en tant que femme je souhaite un homme responsable, mature, adulte, fort… suis-je prête à lâcher mon côté maternant, sauveur qui me donne une bonne place ? Suis-je prête à me laisser guider dans la danse…
Exemple 2 : Josianne, 40 ans, a déjà eu de nombreuses expériences de couple décevantes. Elle a peur de s’engager aujourd’hui et de souffrir à nouveau. Elle a subi un pervers narcissique ou peut-être 2 ou 3… Elle cherche à la fois un homme fort, solide, indépendant et responsable mais elle a du mal quand l’homme en face d’elle « sait ce qu’il veut » ou exprime clairement ses choix parce qu’elle a peur de « se perdre ». Quand il ne décide pas…elle le trouve « mou, fade, tiède »…et quand il décide, elle se sent en danger de ne pas avoir la place de décider. Quand il est présent et demandeur, elle le trouve collant et dépendant. Quand il est autonome et absent elle se sent abandonnée et le trouve distant et indifférent. Plutôt que de clarifier sa position, ses envies, son besoin, elle va être dans le reproche constant du : trop ou pas assez.
« La femme suis l’homme…. L’homme est au service de la femme… »
C’est ce que j’ai souvent entendu en Constellations familiales. Et si c’est vrai en termes de danse de couple, cela se vérifie dans de nombreux autres cas.
Je prends ma place non pas au déficit de l’autre mais à mon bénéfice.
Nous prenons chacun NOTRE place au bénéfice de chacun ET du couple.
Si je la prends CLAIREMENT, je ne suis pas mis/e en danger quand tu prends la tienne.
Nous ne serons JAMAIS égaux et heureusement. Mais nous pouvons être équivalents.
Alors je te laisse dans ta puissance et ton authenticité. Je ne souhaite pas te façonner à ma façon ou selon mes besoins et craintes.
Aucune soumission, aucune peur,…aucune prise de pouvoir sur l’autre… Une complémentarité au bénéficie de la danse. La danse de la vie.
J'accompagne depuis 11 ans des hommes et de femmes vers plus de clarté, plus de force et plus d'amour d'eux-mêmes et je me rends compte que c'est un clef pour plus d'amour avec d'autres.