POURQUOI PROTÉGER LES BALEINES ? C’EST ÉLÉMENTAIRE, MON CHER WATSON !
Les baleines, au sommet de la chaîne alimentaire, jouent un rôle important dans la santé globale de l'environnement marin et dans la capture du carbone de l'atmosphère. Chaque grande baleine séquestre en moyenne environ 33 tonnes de CO2, participant ainsi à la lutte contre le changement climatique et son réchauffement.
Les baleines contribuent à plus de la moitié de l'air que nous respirons. Elles agissent comme une pompe remettant en circulation le poisson et le zooplancton ingéré en profondeur jusqu’à la surface sous forme de matière fécale riche en azote. Ces nutriments sont essentiels à la production primaire de l'écosystème marin et surtout au phytoplancton qui constitue la base de la chaîne alimentaire marine. Sans lui, la vie marine ne peut exister .
Sans les baleines, le krill dont elles se nourrissent se multiplierait de manière exponentielle, ce qui entraînerait une diminution des populations de phytoplancton et d'algues.
Les baleines sont de véritables sentinelles de la santé des milieux marins. Et pour toutes ces raisons, elles sont indispensables à notre planète.
La pêche à la baleine a été interdite en 1986, avec l'entrée en vigueur d'un moratoire de la Commission baleinière internationale. Une décision prise pour protéger les baleines, dont de nombreuses espèces étaient alors menacées d'extinction, notamment à cause de la chasse. Cette interdiction internationale ne concerne pas les peuples autochtones, comme les Nunavut ou les Inuits, pour qui cette activité est une pratique ancestrale où l'animal est reconnu comme sacré.
Quelques populations côtières de l'Alaska, de la Sibérie, du Canada ou des Caraïbes continuent à pratiquer une chasse aborigène de subsistance. Depuis des milliers d'années, les autochtones de l'Alaska de l'Arctique dépendent de la viande de baleine . Cette dernière est récoltée lors de chasses légales et non commerciales ayant lieu deux fois par an, au printemps et à l'automne. Elle est stockée et consommée tout au long de l'hiver.
Jusqu'au 20e siècle, c'est la Norvège qui chasse le plus les baleines, dont l'huile est utilisée dans l'industrie et l'éclairage.
Après la Seconde Guerre mondiale, la viande de baleine nourrit une population japonaise alors affamée et représente 46 % de la consommation totale de viande. Le Japon surfe encore sur la faille de la soi-disant «chasse scientifique» pour contourner l'interdiction de la Commission baleinière internationale. Dans ce pays, la viande de baleine est présentée par le pouvoir comme faisant partie intégrante de la culture gastronomique du pays.
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Ce qui explique l’acharnement de cette nation contre le fondateur de Sea Shepherd, Paul Watson.
La Norvège, qui le retient prisonnier jusqu’au 23 octobre, est le pays tuant le plus de baleines chaque année. L’État scandinave a été l’un des rares gouvernements au monde à avoir émis une objection formelle à l’interdiction de 1986, et continue de l’ignorer pour exporter de la viande de baleine vers le Japon. En Norvège, la chasse à la baleine consiste à pêcher les petits rorquals pour les utiliser comme nourriture animale et humaine. Cette pratique fait partie de la culture côtière norvégienne depuis des siècles et les opérations commerciales ciblant le petit rorqual ont lieu depuis le début du XXe siècle. D'après cette nation, les baleines se nourrissent d'une quantité importante de poissons, alors que ces derniers sont des ressources alimentaires pour d'autres espèces et l'homme. Ainsi a-t-elle osé déclarer dans un communiqué officiel que «La chasse à la baleine norvégienne contribue à l'équilibre des écosystèmes marins».
Cette activité est illégale dans la plupart des pays, mais l'Islande, la Norvège et le Japon continuent de la pratiquer. Plus d'un millier de baleines sont tuées chaque année pour leur viande et leurs parties du corps vendues à des fins commerciales. Leur huile, graisse et cartilage sont utilisés dans des produits pharmaceutiques et des compléments alimentaires. Leurs fanons composaient jadis les baleines des parapluies qui protègent nos têtes.
Hormis les orques, le plus grand danger pour la baleine, c’est… l'Homme.
Merci donc à monsieur Paul Watson pour nous ouvrir les yeux et nous sensibiliser sur des pratiques interdites depuis 1986 !
Sérieusement, comment 3 pays peuvent ils avoir raison de tous les autres pour poursuivre le massacre de cet animal ?
Comment pouvons nous tolérer qu’un protecteur de l’écosystème marin soit emprisonné par les pays coupables dont il dénonce et combat, avec courage et raison, les actes illégaux ?